J'ai commencé par fabriquer celle de Sellers, sans son kit, à l'époque, ça n'existait pas. Ensuite, j'ai acheté une record. Maintenant, je n'utilise que la record, bien plus pratique selon moi.
sinon, regarde dans les réalisations, il y en a pas mal de style
lairdubois.fr/...ns/?q=guimbarde
Pour ma part, mon riflard est un n°3. Parce que ses dimensions sont proches des rabots dédiés chez V, LN ou même le ECE indiqué par DînerChocolat
D'autres préfèrent un N°5 en argumentant que ça améliore la planéité de la pièce. Mon argument est que le n°3 est plus léger et qu'à ce stade, la planéité n'est pas primordiale si on réfléchit bien là où on donne les coups de rabot.
Comme déjà dit, sur un fut métallique, il faut reculer le chariot au max, relever le contre fer, et arrondir le fer. En bois, il faudra sans doute retoucher le fut.
Comme dit BeauLeRabot : Au feutre, tracage du centre, du retrait du biseau sur les champs du fer. On a donc 3 points ce qui permet le tracage de la courbure à main levée, touret à meuler (refroidir fréquemment surtout en version electrique) et pierre enfin.
Dans ma pratique, très souvent sauf cas exceptionnel (95% du temps), je suis ce que dit Eric25 J'ai une metabo DH330. Donc, je ne fais que le dégauchissage et l’équarrissage des champs. Ca me fait gagner du temps pour en prendre d'avantage sur d'autres tâches.
Par contre, je vise rarement des épaisseurs précises pour suivre des plans, je ne travaille pas comme ça. Cependant, avoir des planches toutes à la même épaisseur très précisément, c'est bien sympa sur certaines tâches. Pour d'autres, on s'en fiche. En effet, il faut travailler utile comme le dit Eric25 : ce qui se voit et ce qui est utile mécaniquement. A mon sens, une des clés pour travailler à la main est d'avoir une approche méthodologique appropriée et ce n'est pas celle des machines et des plans cotés suivis à la lettre qui appartiennent au besoin l'industriel.
Je trouve que c'est très personnel, les gouts, les couleurs...
Dans mes refs, j'ai Noll pour le coté livre de poche sur les assemblages avec un classement très partique. Sinon, Charles Hayward ou Tage Frid sont des valeurs sûres.
Les livres dans le domaine public sont sur souvent dispo en ligne, donc il faut regarder dans les fiches sur ce site pour voir si ça te plait.
Sur archive.org, moyennant un compte gratuit, il est possible de faire un "emprunt" numérique d'une heure, ce qui permet de feuilleter des ouvrages et se faire une impression. On trouve par exemple le Hayward.
Je suis en train de restaurer une meule à eau Eler version siècle passée. Cf
Je ne sais pas ce que ça va donner.
Mais cette marque existe toujours et ça peut être intéressant d'y regarder.
On a affûté pendant des siècles sans guide micrométrique, et réalisé des meubles d'exception, ca doit être toujours possible au 21ème s.
Pas moi même, mais j'ai déjà vu Sellers le faire sur un fer de rabot ainsi que sur de l'acier O1 "neuf" notamment quand il faut sa guimbarde.
Sur son blog: paulsellers.co...our-plane-iron/
Dans l'ouvrage "Wilson, J. Making Wood Tools with John Wilson Traditional Woodworking Tools You Can Make in Your Own Shop 2014" tu peux voir aussi les étapes, et c'est indiqué pour le cas que tu mentionnes.
Mon avis posté ici que je recopie.
J'ai un 4, un 5 et le guillaume lumière ajustable de chez dictum.
Ce sont de bons rabots dans l'ensemble. Par contre, j'ai remplacé les groupes de coupe par du hock. L'acier SK4 n'est pas fou fou, et les contre fers ont souvent de gros défauts.
Le SK4 pour le petit guillaume, ça passe mais pas pour le 4 ou le 5.
En N°5, je préfère sans doute mes stanley/record (en 5 et 5 1/2), question poids.
Le 4, avec le fer hock, c'est pour moi mon lie nielsen dont je ne vois pas de différence avec les vidéos dithyrambiques qu'on peut voir.
L'angle faible, je n'en ai pas, je ne vois pas l'intérêt. Pour recaler, j'utilise un rabot à recaler, la poignée est confortable. De plus, je ne rabote pas des billots de boucher en bois de bout. Donc, très perplexe sur ce rabot. D'autant plus qu'il n'est pas conseillé de raboter du bois de fil avec, même si des youtubeurs proposent ça pour débuter. Une varlope pour dégauchir est bien plus intéressante.
De manière assez rigolote, j'ai réussi à avoir de bons 5, 5 1/2, 7 et 3 en occase, et pour le 4, bof alors que ce sont les plus disponibles. Le 4 étant destiné à la finition, c'est celui là que je prendrais en neuf.
Pour le reste, c'est de l'affutage, du savoir faire,, de l'affutage, du réglage et de l'affutage
Si tu veux garder des bois à 10-12%, alors il faut se pencher sur les courbes d'équilibre hygroscopique du bois. Par exemple ici.. Tu verra que la température importe peu, mais l'humidité relative oui.
Donc, ne pas dépasser les 63-65 %.
Il y a un ratio 1000 entre la densité de l'eau liquide et la vapeur. Ouvrir une porte 1h pourra faire une fluctuation importante instantanée de l'humidité de l'air, mais pas des matériaux (bois, ciment...) où elle est adsorbée / condensée. L'air se remettra bien vite à l'équilibre avec ces sources une fois les portes fermées. Les gens qui ont subit des inondations savent bien qu'aérer 1 journée n'enlève pas l'humidité d'un batiment.
Si humidité il y a, il faut attaquer le problème à la source ou déshumidifier en permanence.
- Faire le choix d'une seule marque, c'est s'imposer d'avoir certaines machines moins bien comparées à d'autres marques.
- Pourquoi parler de suite de batterie ? Faut-il que toutes les machines soient sur batterie ?
- Il faudrait ensuite savoir quel usage est prévu.
Dans l'absolue, préférer les marques pro qui ont une maintenance facilitée et une dispo des pièces détachées, ce qui évite de jeter.