Petit rappel utile :
qui dit teflon dit Pfas, aussi connu sous la désignation "polluants éternels".
Dit comme ça, ça peut calmer, ou pas...
À votre santé !
Jean
Kentaro
Eh oui, si petits qu'ils finissent en nano plastiques...
C'est bien pratique, en plus on ne les voit plus ! Tant mieux, pas vrai ?
Kentaro
C'est vrai, c'était pour paraître moderne, en mode récup, j'avoue... (J'ai déjà été critiqué pour manque de modernisme, mais je vais arrêter d'essayer de me soigner ;-)
Cela dit, mes coulissages sont 100% bois, na !
Bonjour Étienne,
je ne suis pas aussi péremptoire, j'ai écrit que des vrillettes étaient peut-être présentes avant, ça s'est vu...
Mais si c'est toi qui as fabriqué cette table, tu sais mieux que moi, alors je m'incline.
Jean
C'est possible, tout autant que la présence de quelques vrillettes suite à la longue période de séchage à l'air.
C'est pas facile à détecter, et quelques trous se rebouchent aisément... Le noyer est trop précieux (et trop coûteux à l'achat) pour être gâché !
J'ai un violon dont la table est perforée de quelques trous, sans que cela ne pose de problèmes tant mécaniques qu'acoustiques. Le luthier du XVIIIe qui l'a réalisé a considéré que c'était acceptable. C'est ensuite que les choses se sont gâtées, avec quelques galeries dans les 2.7mm d'épaisseur.
Bon, c'est de l'épicéa, pas du noyer, mais ça illustre le sujet.
Dans le cas présent, je confirme bien que l'essentiel des dégradations ont été produites après la réalisation de la table.
Jean
Bonsoir,
Le principal facteur de tenue dans le temps est la qualité du joint: planéité, état de surface et adhésif.
Domino, lamello, fausses languettes continues ou arrêtées, ou autres profils toupillés ont pour raisons d'être, tout d'abord le maintien en position au collage/serrage (plus difficile à obtenir dans le cas d'un plat joint), et ensuite le renforcement du joint.
Je te conseillerais de choisir la méthode avec laquelle tu te sens à l'aise, qui satisfasse les exigences esthétiques (apparente ou non apparente en bois de bout) et pour laquelle tu disposes du matériel adéquat (ou que tu vas acquérir).
Pour ma part, jusqu'à récemment, j'utilisais principalement la lamello pour les assemblages, panneaux massifs inclus. Je dispose désormais d'une grosse toupie avec pas mal de molettes ce qui me permet de varier les plaisirs. Un copain ébéniste m'a prêté sa domino que je teste et c'est bien pratique également.
Pour des assemblages historiques, il m'est arrivé de raccorder des planches avec juste des pigeons chevillés à la tire dans des mortaises en vis-à-vis.
Bon choix.
Jean
Bien cher Étienne,
ton message a aiguisé ma curiosité, peux-tu documenter plus précisément, si tu disposes d'informations précises ?
Je t'en serais reconnaissant.
De mon côté, même si je constate et déplore le niveau de pollution ambiant, je préfère ne pas y contribuer.
Bon week-end.
Jean
disposes tu d'études précises ? Je les lirais avec intérêt.
Les bois de trituration sont des espèces de croissance rapide, et je ne serais par étonné qu'ils soient cultivés avec une bonne dose de chimie.
Par ailleurs, l'actualité récente nous informe que le secteur de la production de pâte à papier est fortement polluante ; la fermeture de nombreux captages d'eau dans l'Est, suite à des épandages de boues issues d'une usine de pâte à papier contenant des taux astronomiques de Pfas...
Est-ce que parce-que certains polluent, alors je peux me permettre d'en faire autant ?
Pour ma part, j'ai fait mon choix...
Bonne soirée.
Jean
Bonjour etiennedesthuilliers,
et merci pour cette réponse. Je ne suis pas sûr de savoir précisément en quoi le frêne réagit différemment des autres bois, peux-tu expliciter s'il te plait ?
Par ailleurs, quels sont les critères qui font que le frêne peut (ou pas) se prêter au collage ?
Sinon, comme mentionné, le mât a un diamètre de 70mm en pied, avec un rétreint qui commence à 3 m qui donne un diamètre de 50mm en tête.
Il s'agit bien d'un bateau à voile/aviron, et même s'il peut faire du planning quand les conditions s'y prêtent, il ne tutoie les nuages qu'en cas de brume...
Ci joint les photos prises hier soir en cours de débit, j'espère qu'elles satisferont ta curiosité, à défaut de satisfaire le contrôle technique aéronautique.
Et oui, il y a fort longtemps, j'ai fait un porte clé en bois pour un copain pilote d'hélicoptère, est-ce que ça compte ?
Bon dimanche.
Jean
Merci à tous pour vos réponses !
Et une mention spéciale etiennedesthuilliers pour la simplicité et l'évidence de sa réponse. (Je simplifie un peu !)
Première notion, un bois de brin est plus performant qu'un bois de sciage.
Bois de brin
Que faire quand on n'en dispose pas, on l'imite, autant que faire se peut :
1/ le bois dont je dispose n'est pas le meilleur (2 à 6 mm d'accroissement, peut mieux faire, optimum 5 à 6 mm ! ) Je pense que ça devrait remplir son rôle, c'est pas de l'aéronautique non plus.
2/ le débit n'est pas optimum, une reprise au corroyage peut rattraper le coup, rendant le serrage un peu plus compliqué... ( là dessus c'est moi qui dit )
3/ la meilleure solution consiste à imiter la disposition d'un bois de brin, soit le croquis n°2.
Bon, je vous laisse tranquille et m'en vais raboter... À bientôt.
Jean
Merci SAMLEPIRATE24 !
c'est bien tentant...
Je vais juste avoir à déplacer ma toupie d'un bon mètre pour pouvoir gérer le profilage à la multipente, après avoir effectué le calibrage des huit lattes...
Bonne soirée.
Jean
Merci Vertaco !
Je me souviens d'une entreprise qui réalisait ce genre de mâts quelque part le long du canal du midi, il y a fort longtemps...
C'est tentant, et le rétreint peut d'envisager dès le débit...
Je vais y réfléchir...
Merci stefchrys !
C'est vrai que c'est cohérent.
Bon dimanche.
Jean
Bonjour Étienne,
voici quelques photos pour répondre à vos questions...
Tout d'abord les ébauchons (joli terme ma foi, plus élégant que prédébit !)
Les accroissements vont de 2 à 7 mm.
Le quartier de frêne au dessus vient du bois d'Échallens (VD/CH), et les accroissements sont clairement plus serrés, de 1 à 2 mm pour la majorité d'entre eux.
Ensuite, il me reste de quoi débiter une paire d'ébauchons si cela est vraiment nécessaire...
Je peux aussi envisager de jouer au corroyage... La marge est faible, mais j'ai vu pire !
Qu'en penses-tu ?
Bon dimanche.
Jean
Merci Baudet !
ça a du sens, en effet...
Bon dimanche.
Jean
Merci Kentaro !
Oui, d'après calculs, je passe de 7 à 11 kg, j'ai pesé une pièce de frêne, cela me donne une densité de 0.598 (allez, 0.6 et on en parle plus ;-)
C'est pour ça que j'envisage un mât creux, si je gagne 2kg ça serait déjà pas si mal...
J'ai mis une photo de la yole sur le premier post, la voici sous voiles : ce n'est pas la mienne mais c'est tout comme...
Bon dimanche.
Jean
Je commencerais par usiner à distance du chant pour garder un bon appui/guidage, et pourquoi pas un contre guide + cale sur la table de sortie (comme le propose etiennedesthuilliers) pour la passe finale.
Bon profilage.
Jean
Bonjour,
sans trop réfléchir, j'opterais pour un trait de Jupiter avec coin de serrage, mais pas forcément de tenons de guidage latéral.
C'est un peu plus fastidieux à tailler dans ta section, mais plus satisfaisant une fois fini.
Deux points : comment tes ossatures de murs sont-elles liaisonnées avec ce cadre de dalle ? Peux-tu envisager qu'elles apportent une part de rigidité ?
As-tu imaginé pouvoir reprendre d'éventuelles déformations à postériori, avec cric ou vérins hydrauliques ?
J'ai eu à le faire sur un angle de ma maison, posée elle aussi sur plots en pneus. Une gouttière mal orientée avait détrempé le sol et le plot s'était enfoncé de quelques centimètres...
Bon chantier.
Jean