C'est une problématique complexe mais je rejoins Kentaro sur le refus d'un "made in france" franchouillard et patriotico-n'importe quoi. Il faut faire rentrer dans la balance non seulement le coût social, le coût environnemental et le coût budgétaire de nos pratiques mais aussi se demander combien nous sommes prêts à payer pour une chemise ou un meuble fabriqué sous nos latitudes, et intégrer la qualité, la pratique, la noblesse des matériaux etc.
Apprendre, c'est s'offrir à la curiosité, qui est une belle qualité plutôt qu'un vilain défaut, c'est se donner la possibilité d'avancer et de découvrir et c'est le refus de s'endormir sur ses lauriers, ses acquis, ses certitudes, bref apprendre c'est vivre une vie mouvante où l'on s'autorise toujours l'émerveillement et la surprise.






C'est beau, impressionnant, voire terrifiant tant on imagine les 1300h passées à dégrossir, peaufiner et corriger pour arriver à ce résultat! Respect... Je cherche les mots pour dire tout ce que ce travail fait ressentir et pourtant je ne suis généralement pas avare de qualificatifs...
Une question néanmoins de béotien du travail du bois : comment ça travaille justement, une pièce comme ça ?