
L’adulte avec la pile de systaîners, ça devait être moi !
Au bilan, largement inutile je confirme.
En complément de cette réponse déjà complète, j’ai galéré sur :
- Machines outils que je n’avais jamais utilisées avant l’examen. Notamment les dispositifs de sécurité d’une toupie, le réglage du guide parallèle de la scie à format, travail à l’arbre sur la toupie, calibreuse, commandes numériques des machines, beaucoup de découvertes le jour J.
- le phasage d’une fabrication (c’est une page dans les manuels techno du bois, j’avais dû la rater…)
- le respect du chronomètre car la dernière épreuve pratique de 5h était difficile à finir proprement dans les temps (micro salle de bains). Sur 3 candidats libres et deux apprentis, j’avais été le seul à finir le chantier de fabrication et d’installation. De plus, aucune erreur n’était permise car ils fournissaient exactement la quantité de bois nécessaire donc pas possible de recommencer une pièce ratée.
Mais oui, super contact avec les profs, très à l’écoute et enthousiastes.
Bonne préparation !

C’est ça, j’ai bien gardé tous mes doigts
Pour le matos, le plus utile a été mes instruments de mesure et traçage : mètres, équerres, réglets, fausse équerre, trusquin, pied à coulisse, etc.
Puis mes petits serre-joints (ça m’a évité surtout du temps perdu pour aller en chercher au fond des ateliers).
Puis petite perceuse visseuse et ses accessoires bien entendu.
Le reste c’est ta caisse à clous standard. L’atelier était très bien équipé : scie à onglet, sauteuse, lamelleuse, spatules crantées pour les collages de stratifié à la néoprène, etc.
Si je n’avais qu’un seul conseil, ce serait de toujours travailler en temps contraint et sans erreur. Car il y a une énorme différence entre un amateur qui prend plaisir à travailler, qui peut se permettre de refaire une pièce ratée, et un professionnel pour qui le temps c’est de l’argent.

Difficulté pour qui ?
L’obtention d’un certificat du CERAH permettrait de le vendre en tant que matériel médical (CE) et donc se faire rembourser partiellement ou totalement (sécurité sociale, mutuelle, etc).
Ça n’empêche pas une personne d’acheter ni d’utiliser un tel fauteuil, à condition de pouvoir y mettre le prix.
Ils sont magnifiques en tout cas.

Une dégau rabot déjà très bien construite : Hammer A3 31 sur roulettes, à compléter avec une scie sous table de chantier type Bosch GTS10XC. Ça se déplace facilement et laisse de la place pour un aspi sérieux type Felder AF, lui aussi monté sur roulettes.
C’est du vécu puisque j’ai démarré dans un garage de 18m2.
Ça reste quand même galère de bosser dans aussi peu de place. Ça oblige à bien séquencer son travail.
Bon courage

L’alcool employé en ébénisterie dit « alcool fin » ou « alcool à vernir » n’est rien d’autre que de l’alcool éthylique (éthanol) à 95%, dénaturé avec de l’alcool isopropylique.
Il se distingue un peu de l’alcool ménager, lui aussi éthanol à 95%, modifié fréquemment avec du camphre et parfumé.
Il se distingue beaucoup de l’alcool à bruler, éthanol à 70%, méthanol à 30%.
Les deux premiers ont des vertus proches pour nettoyer et assécher le bois.
L’alcool à brûler laisse un film gras préjudiciable aux beaux meubles.
À noter que ces produits très courants coûtent bien moins cher en quincaillerie ou droguerie que dans les boutiques spécialisées bois.

Si tu crées une liaison entre cadre et pieds, ça fonctionnera moins bien.
En effet, la ferrure doit pouvoir tirer le pied vers elle, ce qui va le plaquer sur le cadre à gauche et à droite.
La translation du pied doit être libre.
Un schéma ?

Je ne suis pas expert du placage mais mon conseil en l’absence de pompe à vide et pour de petits projets est de faire des essais avec un simple aspirateur.
J’utilise des sacs pour ranger les couettes sous vide, qui disposent d’une valve. On est loin d’avoir le vide d’une vraie pompe mais la pression obtenue est très suffisante pour des collages.

Détrompe toi. Il y a beaucoup plus de pression avec le vide, même imparfait.
C’est la pression atmosphérique qui appuie, ça nous donne aux environs d’un kilo par cm2 sur toute la surface du plastique au contact du bois.

Plusieurs heures de suite dis-tu.
Combien de temps met la colle pour durcir ? Une vinylique normale, c’est 20-30 min à 20°C pour avoir une prise déjà significative. Inutile donc de faire tourner des heures.
On parle d’une feuille de placage, elle présente peu de résistance et nécessite donc peu d’efforts au collage.
Tes barres de synchro vont fonctionner à l’horizontale mais quid d’un appui trop excentré vers le haut ou le bas ? Comment les deux tiroirs vont pouvoir déclencher simultanément leur ouverture ?