Il m'a fallu une séance photo de la pelle à tarte pour me rendre compte de la piètre qualité de tournage du manche.
Je me rappelle qu'à la sortie de session de tournage avec mon père, tout me semblait parfait. Lisse, propre, régulier.
Que nenni.
On le voit bien ici. Des escaliers.
J'ai repris le manche en main après coup et j'ai fait attention au toucher.
Et effectivement, je constate au toucher ce que mon oeil voit.
Conclusion: peu importe le temps qui presse, la lumière trop faible ... toujours prendre le temps de toucher, regarder, observer, sentir pour s'assurer que le travail est bien fait et que l'on n'aura pas à y revenir.
Je suis parti d'un CP de 5mm. Avec le croisement des fibres et une faible épaisseur je pensais avoir un bois assez facile à travailler mais les entailles à mi-bois ont fait du mal à la structure. L'avantage que je vois surtout c'est de pouvoir trouver des panneaux dans les GDB en faible épaisseur.
Je suis preneur si des essences de bois plus nobles sont dans les faits plus efficaces dans ce genre de réalisation.
A savoir c'est que le but est de ne pas avoir des cloisons de 3cm de large .... ça perd de son intérêt.
Dans l'agencement, la plupart des coupes se font au guide avec des reports de distances assez facile ce qui permet un ajustage intéressant. J'ai juste un bois que j'ai fait avec une prise de mesure et le 1/2 mm fait tout de suite mal. j'ai un léger trapèze mais globalement tout est plutôt bien en face
Enfin, la mise sous pression pour le collage est délicate du fait de la faiblesse de la structure. Je ne sais pas si c'est le collage mais j'ai des pièces qui ont légèrement bombées.
Pour la finition, j'ai hésité à sortir le pistolet à peinture .... et bien j'aurais dû.
La structure fait qu'il n'y a pas la place d'y mettre un pinceau et encore moins mes grands doigts. La solution aérosol/pistolet est pour moi idéal surtout que l’égrainage étant compliqué (fragilité/accès) autant avoir un résultat le plus uniforme possible.