
Mon merisier présentant des fils/ contre fils, avec un rabot à moulure c’était arrachements assurés. J’ai dégrossi avec le Stanley 45 et son « spur » pour couper les fibres vers l’intérieur en veillant à limiter les arrachements puis j’ai continué avec le tarabiscot.
Pour les pieds j’ai scié les biais et les épaulements puis ciseau, gouge, rabot.


C’est pour faire des moulures, notamment dans les courbes, c’est un peu l’ancêtre de la toupie. Ça dépanne pour les restaurations.

Ce modèle qui à l’air basique est en général celui qu’utilisent les ébénistes. Il existe des choses très sophistiquées qui ne sont pas forcément plus faciles à utiliser, le principe c’est de faire l’outil adapté à chaque situation.

Oui et non, sur un racloir faces et tranche sont lissées puis on crée un morfil. Sur le tarabiscot on lisse les deux côtés et la tranche est limée, du moins c’est ce que j’ai fait.
De toute façon je vais tester diverses méthodes et épaisseur de lame. Je ferai des retours d’expérience.

Francisco, oui au vu de ma première expérience je pense qu’il faut utiliser le tarabiscot comme un racloir, c’est à dire en finition car c’est long et il faut éviter de forcer.

Ivan Merci, très juste, ça marche bien sur les bois durs, sur le sapin c’est pas terrible!

Désolé cette fois je n’ai pas pris de photo pendant le travail. J’ai vu que tu fais pas mal de choses à la main, j’apprécie, c’est ma passion.

Raspitef esthétiquement sur un cadre c’est pas terrible, ça va pour des meubles ou des fenêtres.
Perso je colle toujours même quand je cheville , je me suis même mis aux colles de peau et d’os. Les toiles de mes tableaux sont préparées avec colle de peaux plus plâtre tué.

Raspitef les produits des anciens sont simples à utiliser, ne coûtent presque rien, faciles à réparer ou enlever et donnent un charme incomparable aux réalisations !

40 jours en y travaillant environ 2 heures par jour. Mais il faut savoir que je fais tout à la main depuis plus de 20 ans, il faut 1 ou 2 ans pour être efficace. Il n’y a pas de miracle.

Merci, oui le Bouvet Ulmia est extraordinairement efficace, à côté le 45 de Stanley est une vraie catastrophe. Très peu d’arrachements même à contre fil.

Je connais bien le produit qui peut être irritant pour la peau ou les bronches, mais il s’agit surtout des gens qui travaillent régulièrement avec le produit. Le dichromate de potassium est utilisé notamment :
dans le tannage du cuir
en tant qu'inhibiteur de corrosion
dans des encres, pigments et teintures
comme agent de blanchiment de cires et de gras
en photolithographie et imprimerie
dans les batteries électriques
en pyrotechnique.
C’est le chrome hexavalant, puissant oxydant qui est en cause, mais il est bio absorbé par le bois.
Toxicité :
reptox.cnesst....te de potassium
Évidemment il faut prendre les précautions qui s’imposent et le doser correctement.

C’est un petit Preston 1347 bullnose à angle faible, ça date de 1900/1934, très pratique pour rectifier des feuillures et aller dans les coins. Les outils réalisés par Edward Preston sont toujours très esthétiques en plus d’être de qualité.

dneis j’ai acheté ce Bouvet Ulmia il y a une vingtaine d’années puis j’ai eu la chance d’obtenir en occasion pour une bouchée de pain une série de fers Ulmia de différentes largeurs qui sont adaptés à ce Bouvet et récemment deux fers Goldenberg qui sont un peu plus épais mais s’adaptent également.
Que du bonheur.

Merci, c’est vrai mais je me sent un peu seul sur la planète des boiseux. J’aimerais bien trouver un petit groupe d’amateurs qui font vraiment tout à la main. Heureusement sur l’air du bois il y a quelques anciens et quelques passionnés qui m’aident beaucoup.

C’est simple, sur les bois secs et bien polis je passe une couche d’huile de lin siccativée. Il faut qu’au bout de 2 ou 3 heures le bois ait absorbé l’huile, sinon j’essuie le surplus. 24 à 48 heures plus tard je passe au vernis gomme laque au pinceau ou au tampon.
(200gr pour 1l d’alcool à 95)
Au pinceau c’est le plus simple, pour les outils ça va très bien.
Travailler à 18 degrés, passer les couches rapidement en une seule passe, laisser sécher entre deux couches, passer éventuellement un coup de laine d’acier 000 entre deux couches bien sèches.
En fait cette méthode est une version très simplifiée des finitions du 18ème siècle.
Je ne rentre pas dans des explications qui occuperaient des pages sur la polymérisation et la nature chimique de l’huile de lin et la gomme laque. Sache aussi que l’huile de lin diluée passée sur le bois 24 à 48 heures avant une peinture acrylique est une excellente préparation.
C’est mon portrait tout craché !

