C'est des morceaux de récupération de coupe éclaircissement de plantations du service agriculture territoriale.
Le Badamier est l'espèce polynésienne (Terminalia catappa). C'est effectivement tendre par rapport à l'Aito (bois de fer très commun sur l'île de Rurutu : Casuarina equisetifolia) et le litchi.
C'est la première fois que je travaillais le badamier.
J'ai fait des plateaux dans des morceaux de troncs avec une gruminette montée sur tronçonneuse. J'ai donc des chutes.
J'attends un bon séchage pour me lancer dans la fabrication d'un meuble en Badamier. J'aime bien sa couleur jaune qui rappelle un peu le buis.
Concernant le litchi, c'est un beau bois mais effectivement c'est pas facile à travailler. Le fil n'est pas net et c'est tortueux
nous n'avons pas cette essence sur l'archipel des Australes.
Je vois que tu utilises pas mal le tour à bois dans tes réalisations . Belles réalisations!
Ne possédant pas de tour, j'envisage parfois d'investir dans cet outil ou bien de fabrique un tour à pédale.
Quel type de matériel as-tu?
J'ai confectionné un cadre en cp de 3 mm cranté sur lequel j'ai fixé des tasseaux percés de 10x10mm afin d'avoir un cadre rigide pour le tressage. Une fois ce dernier réalisé, le cp est enlevé et le cadre est fixé sur le cadre de la porte par des clous
J'ai pris un couteau de cuisine inox pour les lames et du buis pour les manches pour les outils droits.
Pour les demi lunes des forets HSS cassés et des manches en divers bois tournés à la perceuse avec un tour bricolé.
Photos à suivre si vous voulez
ça c'est une sacrée bonne idée!
j'y penserai pour la suite des outeaux
là ou je suis pas de surpêche en perspective même si les locaux sont adeptes de la pêche de nuit avec une torche sur le tombant extérieur du récif, ce qui s'apparente plus à de la cueillette.
Rurutu, îles australes, Polynésie française
pour quelle raison?
Non c'est mon troisième.
J'avais fait un double roller de 135 avant et un 105 classique trois sandows comme première réalisation. Tous les trois en Teck /cumaru/merbau
je me suis fourni dans des magasins de pêche sous marine lors de mon dernier passage en France pour les gâchette; Sur place pour la flèche
Pour le reste: la visserie est en inox classique, les tiges inox = broches de chirurgie orthopédique, plaques d'inox récupérées dans les rebus d'un chantier naval
Il te faut un bois assez dense sachant que :
Ton fusil doit avoir une flottabilité neutre avec la flèche et flotter sans.
Le teck/Kohu et assimilé sons parfait pour ce genre de réalisation
Pour reprendre la question de l'essence du bois : je pense que l'utilisation de bois tels le Teck, Merbau, Kohu, Cumaru présente l'avantage d'être des bois dit imputrescibles. Utilisés en extérieur et d'une densité assez élevée, leur utilisation comme bois dans la fabrication des fusils sous marins est adéquate. Une bonne huile de saturation et le tour est joué. Pas besoin de vernis epoxy ou polyuréthane deux composants qui se rayent immanquablement à l'usage.
merci
Oui, on a essayé de déjeuner avec, c'est opérationnel!
j'ai utilisé des gouges bernoises Pfeil et gouges faites maison + wastringue et racloir (= lame de scie recyclée) pour l'extérieur; Intérieur à la gouge courbée maison et gouges Pfeil.
Motifs au couteau fait maison et couteau de gravure flexcut.
diamètre approximatif 25 cm
Non en Polynésie Française ou ont été planté il y a quelques décennies des acajou d’Afrique. Les services de l'agriculture ont récemment fait des coupes d'éclaircissement et j'ai récupéré des morceaux
merci
la cuisson est faite pour durcir le bois et est faite avant huilage.
Une des deux assiettes a été trop chauffée et est noircie
surtout quand tu vois le prix des gouges bernoises
Finalement pas tant que ça.
Dégrossis à la hachette et herminette = une après-midi
finition à la gouge et racloir/papier de verre avant gravure = un bonne après-midi
gravure : deux matinées