Les derniers sortis de l'atelier. Entre 10cm pour les plus petits et 15cm pour les plus grands.
Cette fois-ci, plus de finition brute de racloir/rabot, j'ai de nouveau terminé par du ponçage, parce que c'est quand même plus doux, lisse, et agréable à l'oeil et dans la main. Et cela fait mieux ressortir la couleur du bois.
Beaucoup de nouvelles essences pour moi (c'est le but).
De droite à gauche sur la première photo:
- palissandre de Madagascar;
- bois dur australier (j'ai fait ce que j'ai pu dans la chute qui restait);
- mon deuxième kayak en grenadille,
- cette essence est magnifique, très dure mais beau polis, attention aux éclats;
- un kayak en grenadier,
- un bout de bois ramené de Corse,
- bon, pas fou fou, je m'attendais à mieux d'après le bois de bout, mais la teinte est assez uniforme, on voit peu de motifs;
- un kayak en amarante + ipé,
- collagé réalisé, il y a plus de 10ans, avec des rablettes récupérées sur le porte de commerce de Caen, en direct de Guyane;
- un kayak en buis,
- que j'espérais plus figuré car pris dans une fouche, mais finalement pas si proche des jolis motifs visibles en surface (oui, je suis un peu déçu !);
- deuxième kayak en Albizia,
- j'adore ce bois brun-doré, qui prend un beau poli, est brillant, et avec des reflets très foncés par bandes avec de beaux jeux de lumière;
- et mon préféré du moment, un petit kayak en amourette,
- issu de petites planchettes de 8mm d'épaisseur provenant d'un pot à crayon trouvé en recyclerie pour 1€ (une affaire !!),
- un bois extrêmement dense (1.2 !), vraiment très dur. Je l'ai travaillé à la lime et au racloir pour éviter les éclats. Prend un poli incroyable, lustré, avec de magnifiques motifs.
- collage de deux planchettes, le pont n'a pas les motifs caractéristiques de "peau de serpent" pour lesquels cette essence est recherchée, mais je trouve les motifs vraiment beaux.
- un collage moutouchi (nom ambigu, à préciser) + tali:
- j'aime bien le collage dans ce sens là;
- un bois (asiatique ?) inconnu, ondé sur toutes les faces, de très beaux reflets;
- et pour terminer, palissandre d'Inde:
- assez dur mais se travaille quand même bien au ciseau et au racloir,
- le morceau que j'ai est vraiment très sombre, on ne voit quasi plus le veinage, c'est dommage !
Ci-dessous, les photos individuelles.
Le kayal en amourette est un collage de deux plaquettes, d'où le veinage très différent entre le pont la coque du bateau.
Amarante + Ipê.
Grenadille. J'adore: bien sombre mais avec toutefois une veinage visible.
Moutouchi et tali.
Palissandre d'Inde. Trop sombre à mon goût, on ne voit pas assez le veinage.
Et le bois rose/orangé ondé. Magnifique. Effet moiré avec l'éclairage dès qu'on le bouge.
Et pour terminer, quelques photos de la réalisation
Et pour terminer, les fers de ciseaux que je préfère:
forgés, amincis vers la soie, avec une embase octogonale ou carrée, qui se marie parfaitement avec un manche octogonal également. Élégants, efficaces, pas trop brillants mais parfaitement afûtés !
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Discussions
Je trouve cette passion pour les kayaks absolument géniale...
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C'est nettement plus beau que les xylotheques classiques. Et tu peux faire une mini-course dans ta baignoire
Ton Albizia rend super bien. C'est la partie externe car le bois est noir à cœur.
Merci.
En plus de cela, prendre le temps de tailler et polir un bout de bois permet de prendre le temps d'avoir une connaissance beaucoup plus fine de l'essence en question (comparé à tailler une planchette à mettre dans une valise d'échantillons !).
Oui, je dois pas être loi de l'aubier pour l'Albizia, car ce que j'ai récupéré est du bois de palette de transport de pierre tombales, donc j'imagine pas des grosses sections ni du bois de qualité supérieure.