Bonjour tout le monde ! Voilà un sacré chantier pour mon petit atelier de 15 m² : des portes de grange.
Mon père voulait remplacer ces portes qui donnent sur son atelier, et cette fois, il souhaitait y intégrer un peu de lumière naturelle, pour ne plus dépendre uniquement de ses bons vieux néons.
Alors, le premier défi a été l’organisation de l’atelier : comment fabriquer deux vantaux de 3000 x 1250 dans un espace de 5 x 3 m ? Eh bien, heureusement que la Lurem C260N ne prend même pas 1 m², et que tout le reste est sur roulettes !
Pour le débit des planches de châtaignier, tout s’est fait à l’extérieur. Ensuite, corroyage et rabotage des pièces, puis retour sous bâche à l’extérieur. Puis toupiage des lames, ainsi que tout ce qu’il était possible de faire tant que la courroie la toupie était installée: jet d’eau, chanfrein, feuillure pour le cadre…
Pour les mortaises, j’avais acheté une petite mortaiseuse à bédane carré. Elle fait le travail, mais quand on est habitué à une mortaiseuse lourde, ça pique un peu ! Ensuite, un coup de scie pour les arasements, car je n’avais pas trop confiance dans l’équerrage de ma table à tenonner maison.
Montage, chevillage, puis pose des lames avec un jeu de dilatation et clouage sur la structure. Pour la finition : xylophène et peinture. Alors oui, on me dira : peindre du châtaignier ? Sacrilège ! Peut-être, mais on a eu une opportunité à (très) bas prix, et vu la qualité des planches (nœuds en tout genre, zones échauffées, etc.), sans compter que toutes les autres portes de grange sont peintes, ça restait cohérent !
Pour la pose, je les ai installées tout seul. QUELLE ERREUR ! J’en ai bavé comme pas possible ! Mais bon, avec un peu de réflexion, on y arrive… (et surtout merci au tracteur télescopique de papa !). Un dernier coup de peinture par-dessus, pose des carreaux, et chantier terminé !
Un sacré chantier, mais je ne referai pas un ouvrage aussi grand tant que je n’aurai pas un atelier plus spacieux.
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