Liste des propositions du champ Résumé
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La Charpente est, sans contredit, une de nos plus belles géométries. Que de procédés ingénieux, que de démonstrations savantes ne renferme-t-elle pas; mais aussi que de temps, que de veilles il a fallu pour la ramener à ce degré d'élégance et de précisiondont elle jouit aujourd'nui !
Apres avoir pratiqué, analysé et démontré longtemps la Charpente, j'ai vu qu'elle pouvait, comme les autres sciences, parvenir à un plus haut degré de perfection. Pour cela; il fallait changer la méthode usitée depuis biendes années, en créer une nouvelle. Je n'ai pas reculé devant une tâche si difficile, et après plusieurs années de recherches et d'expériences je suis parvenu à créer une Charpente nouvelle, générale, qui se rapproche, autant que possible, de la géométrie descriptive et de la Charpente pratique.
Ce traité est divisé en quatre parties. La première comprend la charpente pratique usitée en France, en commençant par les pans de bois, pavillon carré, biais, avant-corps, cinq-épis; mansarde, mansarde biaise, toute
sorte de noulets, etc. : le tout établi avec les niveaux et la fausse équerre, formant vingt-quatre planches.
La deuxième partie comprend toute la charpente à dévers, telle que pavillons, liens de pente, tréteaux, trépieds, comble gauche, la pente, la pente et rampante soit avec ks niveaux, soit à la fausse équerre, formant vingt-huit planches. Les deux premières parties forment le premier volume, dit bois droit : il est donc composé de cinquante-deux planches ou épures. Chaque planche ne contient qu'une épure ou pièce de trait ; elle est dessinée rigoureusement, c'est-à-dire qu'on peut vérifier toutes les opérations. La démonstration de chaque épure se trouve toujours en regard et sans qu'on ait besoin de tourner la feuille. Quand une épure s'établit avec les niveaux de dévers, on se sert toujours d'une ligne intérieure ou croisillon dans la pièce de bois ; quand l'épure s'établit à la fausse équerre ou sauterelle, on se sert du lattis, c'est-à-dire du dessus de la pièce de bois.
La troisième partie ou commencement du second volume, dit bois croche, comprend toute sorte d'escaliers, à la française, demi-onglet, onglet, entonnoirs soit en bois, soit en pierre, et formant treize planches. Puis des modèles de fermes, cintres, pavillon tour ronde, impériale, dôme, etc.; cinq-épis tour ronde, etc.; toute sorte de combles raccordés, formant dix-sept planches. La troisième partie est donc composéede trente planches.
La quatrième partie comprend les capucines carrées, biaises, guitardes carrées, biaises, avant-corps ; guitardes de pente et de pente et rampante ; puis toute sorte de lunettes, de trompes et fteche torse, formant vingt-deux planches. Ce dernier volume comprend donc également, comme le premier, cinquante-deux planches; le texte est également en regard. Le tout est dessiné avec toute la précision désirable, de manière qu'on puisse se rendre compte de toutes les opérations.
Apres avoir pratiqué, analysé et démontré longtemps la Charpente, j'ai vu qu'elle pouvait, comme les autres sciences, parvenir à un plus haut degré de perfection. Pour cela; il fallait changer la méthode usitée depuis biendes années, en créer une nouvelle. Je n'ai pas reculé devant une tâche si difficile, et après plusieurs années de recherches et d'expériences je suis parvenu à créer une Charpente nouvelle, générale, qui se rapproche, autant que possible, de la géométrie descriptive et de la Charpente pratique.
Ce traité est divisé en quatre parties. La première comprend la charpente pratique usitée en France, en commençant par les pans de bois, pavillon carré, biais, avant-corps, cinq-épis; mansarde, mansarde biaise, toute
sorte de noulets, etc. : le tout établi avec les niveaux et la fausse équerre, formant vingt-quatre planches.
La deuxième partie comprend toute la charpente à dévers, telle que pavillons, liens de pente, tréteaux, trépieds, comble gauche, la pente, la pente et rampante soit avec ks niveaux, soit à la fausse équerre, formant vingt-huit planches. Les deux premières parties forment le premier volume, dit bois droit : il est donc composé de cinquante-deux planches ou épures. Chaque planche ne contient qu'une épure ou pièce de trait ; elle est dessinée rigoureusement, c'est-à-dire qu'on peut vérifier toutes les opérations. La démonstration de chaque épure se trouve toujours en regard et sans qu'on ait besoin de tourner la feuille. Quand une épure s'établit avec les niveaux de dévers, on se sert toujours d'une ligne intérieure ou croisillon dans la pièce de bois ; quand l'épure s'établit à la fausse équerre ou sauterelle, on se sert du lattis, c'est-à-dire du dessus de la pièce de bois.
La troisième partie ou commencement du second volume, dit bois croche, comprend toute sorte d'escaliers, à la française, demi-onglet, onglet, entonnoirs soit en bois, soit en pierre, et formant treize planches. Puis des modèles de fermes, cintres, pavillon tour ronde, impériale, dôme, etc.; cinq-épis tour ronde, etc.; toute sorte de combles raccordés, formant dix-sept planches. La troisième partie est donc composéede trente planches.
La quatrième partie comprend les capucines carrées, biaises, guitardes carrées, biaises, avant-corps ; guitardes de pente et de pente et rampante ; puis toute sorte de lunettes, de trompes et fteche torse, formant vingt-deux planches. Ce dernier volume comprend donc également, comme le premier, cinquante-deux planches; le texte est également en regard. Le tout est dessiné avec toute la précision désirable, de manière qu'on puisse se rendre compte de toutes les opérations.
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