Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.

Sur mon combiné, comme sur les autres d'ailleurs, pour passer de la dégo à la raboteuse, il faut relever les tables, basculer le carter d'aspiration et remonter la table de rabotage. Et tourne la manivelle.
Rien d’insurmontable c'est vrai mais j'ai vu des gens, sur Toitube qui faisaient ça avec un bouton.
Ça m'a donné envie d'essayer alors je me lance.
Il s'agit d'une expérimentation sans prétention, réalisée avec le matériel à ma disposition.
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Etat des lieux
Le fût de la table de rabot de la machine, CU350 de SCM, est plutôt sain. Pas de jeu, pas de point dur et d'une accessibilité accueillante.
Validé.
Le moteur ensuite, oui mais quel moteur, quelle puissance ?
J'aurais aimé avoir une clé dynamométrique pour évaluer le couple nécessaire à la montée de la table, mais j'ai pas ça alors j'ai essayé les moteurs que j'avais.
Un moteur pas à pas avec réducteur, récupéré à la casse sur un bâti de machine industrielle, pour commencer. Trop lent et risque de perte de pas, au suivant.
Un moteur de porte d’ascenseur, 24 V en courant continu avec codeur. Un peu rapide mais bon couple et surtout avec un codeur.
Validé.
Apprivoiser le moteur
Le moteur branché au 24 V, il tourne mais à fond et toujours dans la même direction. Il faut débrancher et intervertir les fils pour changer de direction.
C'est pas très pratique et on ne sait pas où il en est en nombre de tours.
Il faut un pilote de moteur CC.
Avec un petit montage à base de potentiomètre on peut gérer la vitesse et le sens de rotation.
C'est mieux mais on ne sait toujours pas où on est.
Il faut utiliser un micro contrôleur pour tirer profit du codeur et enfin savoir où on en est en nombre de rotations.
Le controlleur
C'est le pont entre l'utilisateur et le système électrique. On le programme sur l'ordinateur, en lui disant précisément ce que l'on attend de lui et il gère (si tout va bien).
Il sait, grâce à l'encodeur, le nombre de révolutions de l'arbre moteur et gère le moteur en fonction de la consigne.
Ca marche bien mais ça manque de précision. Un moteur courant continu est difficile à conduire précisément (par rapport à un moteur pap).
C'est là qu'intervient le fameux combo Proportionnel, Intégrale, Dérivée. Une formule mathématique paramétrique qui gère l’erreur comme par magie.
Les interfaces
Ça progresse, sur une consigne de 5000 ticks d'encodeur (100 tours d'arbre moteur, 10 tours de réducteur) j'ai 6 ticks d'erreur.
C'est bien gentil 5000 mais si je veux autre chose ?
Généralement les entrées et le contrôle des menus se fait grâce à des boutons poussoir.
Je n'aime pas les boutons poussoirs, ils sont plein de rebonds et parasites numériques (ceux que j'ai tout du moins).
Je préfère l'Analogique!
Un ami de mon père m'a donné un joystick de tracteur, 100% analogique Allemand. Parfait.
La difficulté avec le matériel de récupération c'est de trouver de la documentation technique...
Multimètre, montages tests, fer à souder, persévérance, joystick "maitrisé"!
Un petit écran LCD pour voir ce qui se passe et ensuite la suite.
Définir le comportement
J'aimerais:
-Pouvoir saisir l'épaisseur de mon bois à raboter, valider et voir la table monter en conséquence. Puis d'un seul geste monter d'une épaisseur de passe ( à définir).
-En fin de travail, redescendre la table d'un seul geste.
-Un système simple sans écran tactile. (ça tombe bien je n'en ai pas)
-Ne pas passer plus de temps à saisir la consigne qu'à tourner la manivelle.
Il ne reste plus qu'à traduire tout ça en programme informatique.
Ce pas à pas présente un projet en cours de réalisation.
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