
Salut pchartrand,
Intéressant. Certaines de tes captures montrent que ça ne donne pas forcément des coupes guillotines (traversantes). Ca sera pas forcément évident à couper avec un scie
Pour aller plus loin et si le CPP te fait pas peur, je t'invite à regarder du côté de PackingSolver. C'est le projet qui va s'intégrer à OpenCutList 7.0.
Sinon, il y a aussi quelques autres solutions par ici.

xyloweb qui sera sur la v7
Pour le moment c’est le code de Martin en Ruby qui fait le calepinage.

0,7 étant déjà le résultat d'un calcul mental qui fait 1 - 0,3 = 0,7. Vous pouvez toujours pousser le calcul à prendre l'inverse dans ce cas.
Et dire que le coefficient multiplicateur est 1 / 0,7 = 1,43
Sous réserve que dans cet exemple le 100 soit le volume brut et non le volume fini.

Et OpenCutList n'affiche pas le poucentage de Mat. réutilisable. Mais Mat. achetée - Mat. brute.
D'autant que dans ce cas, le côté réutilisable est bien hypothétique.

Même si on oubli le fait que gérer un stock de bois massif en numérique est assez approximatif, en l'état, OpenCutList ne serait quand même pas adapté à ça.
OCL traite et enregistre les données du modèle courant uniquement. Et donc du projet. Ca ne permet pas une vision globale entre les projets et donc ne permet pas une centralisation des données pour le faire. Il faudrait pour ça qu'il communique avec un autre outil externe à SketchUp.

Si tu as déjà du "non utilisé" avec un coef de 1, c'est que tu as des surcotes de débit non nulles.
Surement les valeurs par défaut à :
- longueur + 50 mm
- largeur + 5 mm
- épaisseur + 5 mm
Soit un cube de taille de débit = 1050 x 1005 x 1005 mm = 1,06 m3
Et donc 1,06 * 1,3 ~= 1,38.
Or, comme ta taille capable est de 1. il y a 0,38 de non utilisé et donc 0,38 ~= 27% de 1,38

Le coefficient est appliqué au volume de débit et la perte est calculée par :
non utilisé = volume de débit x coefficient - volume capable.

Ca va aussi dépendre de l'épaisseur standard retenue.
Si tu as une pièce de 23 d'épais, mais que tu lui propose que de 100mm d'épaisseur standard, par exemple, le volume de débit sera calculé sur le 100mm. Le 23mm ne va servie qu'au volume capable.

Le coefficient et le pourcentage de perte ne sont pas équivalents.
Le coefficient est le facteur multiplicateur appliqué sur le volume de débit. (potentiellement déjà surcôté)
Le pourcentage de perte est le pourcentage du volume de débit majoré restant après soustraction du volume capable.

Habituellement, pour les bois indigènes je mets 30%, pour du chêne 50%. Pour du placage 15,%
Et ces pourcentages, tu les appliques sur quoi ?
Volume capable ? volume brut ?
Avec quel calcul ?
Pour rappel, dans OCL, le volume capable est le plus petit volume contenant la pièce finie.
Le volume brut (= volume de débit) est le volume capable majoré en longueur, largeur et épaisseur la plus proche supérieure.
La logique à l'oeuvre dans OCL ne part pas de la perte sur le fini.
C'est un coefficient multiplicateur positif supérieur ou égale à 1.
Il est appliqué sur le volume brut (= volume des pièces avec toutes les surcotes).
Et 1 veut dire qu'on utilise les surcotes sans majoration. C'est donc déjà potentiellement plus que 100% du volume capable.
Ca n'a pas de sens de le calculer avec le volume capable. Qui, pour le massif est déjà inévitablement surcoté en épaisseur.
Le pourcentage non-utilisé affiché est global à tout le projet et tous ses types de matières. Il indique le pourcentage non utilisé en masse ou prix et non en volume. Les deux peuvent donc déjà être différents si prix et masse ne sont pas proportionnels au volume.
En revanche, ce que me montre ton besoin est que ça serait bien que ce coefficient soit paramétré sur la matière et non global à l'estimation. Ainsi on pourrait avoir une différence entre les essences.

tu veux dire qu'en BE on applique le coefficient sur le volume capable sans même tenir compte des épaisseurs de plateaux ?

Je pense que toutes les méthodes sont valables tant qu'elles sont utilisées avec la bonne connaissance de leur fonctionnement.
Je les désactivé dès le début car elles ne servent pas le pro.
Je pense qu'on ne peut pas séparer Pro et débutant et pouvoir affirmer que la méthode d'un pro éprouvée depuis 40 ans est forcément meilleure qu'une autre. Le gros avantage qu'a cette méthode pour le pro, c'est surtout qu'il s'y est entrainé 40 ans. Il a donc tous les réflexes qui vont bien avec même celui de faire des calculs en rab sans se tromper.
Et il sera donc toujours plus efficace avec sa méthode qu'avec une autre.
Ces colonnes de débit sont en effet affichées par défaut. C'est pour permettre leur découverte. Sans quoi la majorité des utilisateurs n'en connaitraient même pas l'existence. Et comme tu le soulignes, elles peuvent être désactivées.
Nombreux sont ceux qui n'ont jamais découvert qu'il y avait des colonnes pour afficher les chants à plaquer à cause de leur masquage par défaut, par exemple.
Bref, pro ou pas je reste convaincu que faire un débit avec des informations précalculées reste une bonne approche. Ca permet de se concentrer sur les pièces, le bois sans vérifier 5 fois ses additions.
Le bois coûte cher, mais l'erreur coûte encore plus cher et c'est encore plus vrai pour un Pro.
Par contre, s'il y avait la possibilité de nous donner l'arasement des traverses ce serait génial.
Arf, étant donné qu'il peut y avoir de très nombreuses formes de tenon, ça me semble impossible à automatiser.
Il reste donc au moins deux solutions dans OCL pour les annoter manuellement et les voir apparaitre dans la fiche de débit :
- les ajouter en badge. C'est idéal pour filtrer par profondeur
- les écrire dans la description de la pièce.

Merci pour ta réponse.
la méthode de définir un coef avec l'expérience 50% sur le brute pour le chêne me semble la plus simple
C'est même surement la seule qui peut permettre un calcul avant d'avoir le bois sous les yeux.
Mais je crois que dans cette question ce qui est la source du flou est que l'on parle tous de pourcentage, mais sans le regarder par le même bout.
Vision OCL :
On a un volume brut théorique qui est la résultat d'une épaisseur surcôté et majorée à celle du plateaux standard voulu, d'une longueur et d'une largeur surcôté.
Ce volume serait le volume idéal si le bois n'avait pas de défaut et un calepinage parfait. Ce volume est donc déjà plus important que le volume capable des pièces. Ce volume est aussi le volume minimal qu'on s'impose pour créer nos pièces.
Mais ce volume est trop idéal (il ne considère pas les défaut et le calepinage inévitablement approximatif suivant les longueurs, etc...). Du coup, on peut lui appliquer un coefficient multiplicateur. Ce coefficient est forcément supérieur ou égale à 1, pour avoir au moins notre volume minimum.
Donc, dans cette logique, si je parle de 50%, c'est 50% de 1. Le coefficient est donc de 1,5.
Notre référentiel est donc le volume brut avant de lui appliquer un coefficient multiplicateur.
Vision du reste du monde :
Parler en perte. Et donc, par exemple, chercher à avoir une perte de 50% à la fin. Le référentiel n'est donc plus le volume brut initial, mais le volume brut qu'on ne connait pas encore.
D'où le calcul de 1 / 0,5 = 2. Le coefficient est alors 2.
J'ai besoin de 1, je veux 50% de perte, j'achète 2.
Puise que 2 - 1 = 1 = 50% de 2.
Même si c'est ce qui semble s'enseigner, j'ai l'impression que c'est un calcul assez lourd sur une donnée à prédire pour un truc qui est de toutes façons une approximation au doigt mouillé.
Il est donc certain que dans ces deux visions, 50% ne veut pas dire la même chose. Même si l'esprit de fond est le même : majorer.

Bonjour Doudou06,
Joli travail.
Afin de ne pas créer de nouvelle création pour mettre plus images, voici un peu d'info pour ajouter plus de 5 images à une création :

Dans la largeur, ce sont les traverses sous le plateau qui vont tenter de faire le job.
Mais y qu'à tester :P

Le retour des bouts de tables inégaux m’est moins agréable à l’oeil.
Il fallait un petit peu de folie dans ce design très symétrique :)
Pour les espaces entre lames, ne crains tu pas les miettes perdues qui se coincent?
En fait, elles vont surtout tomber par terre. Pour les grosses miettes, on verra.

Niouniou c'est commencé. Je tease :)

Haha, oui ! Laisse tomber, c'est encore pire d'être son propre client. On est exigent et on arrive pas à se fixer sur une idée de finition...

grit je l'avais loupé celle là. Bravo !

Assurément, c'est de l'auto-promo pour du lien affilié.
jerem17 (ou Stéphane ), le backlink pour le backlink n'est pas une pratique tolérée ici.

Le problème n'est pas de savoir compter un linéaire. Encore que dans pas longtemps, tu pourrais me demander de compter les chants sur des faces qui ne sont pas perpendiculaires à la surface de la pièce
Le soucis est de combiner ce besoin avec une liste de "chant à plaquer" et une indication de où les plaquer.
Sans ça on se retrouve avec deux systèmes et un outil incomprehensible à utiliser.
Si tu as vu d'autres logiciels gérer les chants qui ne sont pas sur le bloc capable, je veux bien savoir comme ils font pour présenter les choses.

lecreole hmm, dans une version plus avancée du développement d'OCL 7, il y a la possibilité d'avoir un objet "shell" qui est une collection de "Shapes" qui sont les contours de la projection de la pièce sur le plan choisi.
Il me fallait aussi les contours pour le nesting.

lecreole Non, la liste des balises n’est pas directement exploitable par OCL.
C’est surtout que c’est un truc trop flex les balises. Tu peux les attribuer sur n’importe quoi. Même les arrêtes.
Après, dans ton Ruby, tu peux parcourir les éléments et rechercher les faces qui ont la balise que tu veux.

lecreole les projections 2D calculées par OCL n'ont plus de lien avec des faces précisément, puisque c'est une recomposition de "l'ombre" de plusieurs faces projetées dans un plan 2D.
Et qui dit plusieurs faces, dit possiblement plusieurs balises. C'est aussi pour ça que je n'ai pas utilisé les balises. C'est difficile à exploiter dans la cas général.
Je te rejoins Etienne. Il peut y avoir beaucoup de déformation et donc de perte après une refente comme ça.
C'est aussi pour ça que ce genre de calcul n'est pas intégré à OCL.