L'Air du Bois est une plateforme Open Source de partage collaboratif ouverte à tous les amoureux du travail du bois. (En savoir plus)

Rejoindre l'Air du Bois Se connecter

22 commentaires
Chaluthier

Bonsoir à tous,
Airdrien , bravo pour ce chouette commencement de restauration et son partage.
Premier point, mais peut-être y as-tu déjà pensé, maintenir sous presse les deux joues pendant la restauration du fût et autres pièces. Deux cales en bois dur bien dressées et quelques serre-joints...
Là, en cas de déformations, un peu d'eau stratégiquement localisée, puis un peu de chaleur devrait aider à redresser. Attention de protéger les cales en les filmant (scotch d'emballage ou film étirable) et disposer du papier pour aider au séchage
Sinon, je profiterais du démontage du fût pour régler cette histoire de lumière, soit en resserrant les deux morceaux au remontage, soit en greffant une portée sous le fer pour le ravancer un peu (sous réserve que cela soit possible.) voire une combinaison des deux
Vu la largeur du fer, 40 mm si je ne me trompe pas, on serait plutôt en présence d'un riflard que d'une varlope. L'état de surface de la semelle est moins important dans ce cas.
Concernant le nettoyage des filetages, pourquoi ne pas essayer sans démonter, avec une petite longueur de drisse (tressée) du diamètre idoine ? Un abrasif en pâte pourrait aider, genre pâte à roder.
S'il s'avérait nécessaire de démonter l'ensemble, j'essaierais de démater en martelant doucement avec un petit burin sans biseau. La vis ayant été matée, l'acier n'est pas trempé, ou du moins à son extrémité.
Pour le réglage latéral, pas trop important pour un riflard, attention tout de même de prévoir un peu de jeu autour du fer, ne serait-ce que pour éviter un forçage sur les joues.
Pour le recollage, ça va être plus complexe, je ne me hasarerais pas à le faire à la colle animale, sauf si cales chauffées en métal, ou alors en ajoutant de l'urée (en poudre, chez les bons pharmaciens ou vendeurs de produits de laboratoire) à la colle pour la faire prendre à froid, ce qui est vraiment confort...
Je vais rechercher les proportions correctes, mais on n'y est pas encore, rassure-moi...
D'ici là, bonne nuit à tous et à tous bientôt.
Jean

Chaluthier

Bonjour Airdrien et bonjour à tous.
Le pourcentage en poids pour obtenir une colle de peau liquide à froid commence vers 18/20%, maximum 30%.
Commencer par faire gonfler la colle, puis mettre au bain-marie (max 60°C, un chauffe-biberon fait parfaitement l'affaire pour des petites quantités)
Quand la colle est liquéfiée, ajouter l'urée, puis corriger la viscosité en ajoutant de l'eau petit à petit.
Pour une colle à chaud, je vise une viscosité correspondant à une huile fluide, pour une colle à froid, ça peut être un peu plus visqueux.
Je t'invite à tester ce type de colle en effectuant quelques collages tests, ça te permettra de mieux comprendre la manipulation, les réactions et les effets secondaires...
Pour passer au rabot à proprement parler, un montage à blanc, progressif et méthodique sera précieux, avec cales, butées, dispositifs anti-glissement...
Si tu peux trouver une ampoule infra-rouge 150W à monter sur une lampe architecte, ça permettra de climatiser les pièces à coller ainsi que l'environnement de travail (disponible en animalerie)
Je préconiserais un collage en trois étapes, mais avec toutes les pièces positionnées pour éviter les déconvenues.
1/ collage du fût arrière sur la joue droite (serrage avec fût avant et joue gauche positionnés)
2/collage du fût avant sur la joue droite (joue gauche positionné)
3/ collage de la joue gauche.
Peut-être d'autres proposeront des suggestions inspirées, c'est la force de l'intelligence collective.
Ah, dernier point, il est possible de trouver de la colle de peau liquide, Titebond commercialise sa "liquid hide glue",rien de caché la dedans, hide signifie peau en anglais ;-)
Voilà, ça semble simple comme ça, et ça peut l'être... De toutes façon, comme tu as pu le constater, ça reste parfaitement réversible.
Bon courage, et n'hésite pas pour toute info complémentaire...
Et quelques photos pour documenter...
Bonne journée à tous.
Jean
PS, bien sûr, double encollage, mais rapide et mesuré, un pinceau large (mais qui rentre dans le pot à colle) en fibres naturelles, mis à gonfler au préalable pour éviter de perdre des poils...

Chaluthier

Airdrien
Tropical est quelque peu excessif, une vingtaine de degrés est parfait, surtout pour la colle de peau liquide à froid, plus agréable à utiliser que la vinylique.
Autant je considère le conseil d'Étienne, le Roy du rabot, pertinent en ce qui concerne la colle à chaud, autant je persiste sur l'alternative à froid, pour des raisons de performance et de réversibilité. La colle de peau ne flue pas, ce qui n'est pas le cas de la vinylique.
En ce qui concerne la proposition de choix du bois pour reprendre la lumière, là c'est vraiment royal, mais je me demande pourquoi ne pas utiliser un bois local. Après tout, ce rabot a plus d'un siècle, et son origine, son histoire et sa conception méritent d'être respectées. Il reste un outil utilitaire, modeste et efficace, et je me méfie toujours de notre propension -très humaine en vérité - de vouloir mettre notre marque de manière quelque peu ostentatoire, même avec de beaux arguments.
Mes choix incluraient cormier, charme, chêne vert (j'utilise quasi quotidiennement une paire varlope/riflard en chêne vert, vraiment top ) voire buis si l'on veut vraiment de la dureté.
Maintenant, le choix que tu feras sera le bon, indépendamment de mon avis, les conseilleurs n'étant pas les payeurs...
Bonne nuit à tous, il parait qu'elle porte conseil...
Jean

Chaluthier

Airdrien
Bonsoir à tous.
Difficile en effet de se faire un avis au vu de toutes ces propositions/suggestions.
Si je devais reprendre du début, j'essaierais tout d'abord de déterminer cette première notion : riflard ou varlope?
Au vu de la largeur du fer, 40mm, j'opterais pour un riflard.
J'ai l'impression, au vu de la photo, que le fer a été affûté droit, avec deux amorces de pente de chaque côtés. Mais cela peut être récent!
La lumière est usée d'une manière assez surprenante, comme si une matière /bois assez abrasif avait été raboté avec le réglage suivant: beaucoup de fer et contre fer très reculé ; de cette manière, le copeaux, très épais, ne brise pas immédiatement et donc use la lumière de manière accélérée.
Du coup je me questionne : et si la lumière n'était pas trop fine pour un tel réglage ?
Alors, varlope ?
Que donne la lumière si tu repositionnes le tout comme l'avait collé le fabricant ?
Et ensuite, quel est l'usage que tu prévois, riflard ou varlope ?
Dans le premier cas, une lumière un peu plus large se justifie, dans le second, elle pourra être franchement étroite, le réglage est plus exigeant, c'est l'écart entre le tranchant du fer et le contre fer qui déterminera ça.
Concernant le choix du bois pour la pièce de lumière, ça dépend aussi de l'usage, même si je défends le charme, moins dense mais plus dur et plus résistant à l'usure que le cormier. Les vis de serre joints en bois ( et des vis à tabler des luthiers) sont en charme et ce n'est pas un hasard.
Enfin, cette pièce "d'usure" peut toujours se changer, par définition. Si tu utilises ton rabot plusieurs heures par jour tous les jours de la semaine, rendez-vous dans quelques années...
Sinon, l'argument d'autorité " toutes les pièces de lumière... " "restauration d'outillage..." est intéressant mais pas définitif à mes yeux.
À trop "faire comme les anciens" en d'autres termes copier servilement, on en vient à perdre ce qui faisait l'essence du métier, "l'attention, toute la force de l'esprit".
Dit autrement, ma mère coupait toujours une extrémité du rôti dominical. Quand je l'ai interrogée sur cette façon de faire, elle m'a répondu qu'elle avait toujours vu sa mère faire ainsi.
En séjour chez ma grand-mère, je lui ai posé la question. Sa réponse : " je n'ai pas de plat assez grand " ;-)
Pas de souci pour l'epoxy, elle sera éliminée pour la prochaine pièce, si jamais...
En attendant, bons collages.
Bonne soirée
Jean

Chaluthier

etiennedesthuilliers
Bonsoir,
vous avez raison, le charme était utilisé pour les outils d'entrée de gamme...
en France, pour des raisons qui nous appartiennent.
Roubo est plutôt succinct "La varlope est composée d'un fût qui est ordinairement de bois de cormier..."
En Allemagne,chez Ulmia, dont je ne me hasarderai pas a critiquer la qualité, c'est bien de charme dont sont faites les semelles des varlope et demi-varlopes. Certains rabots Ulmia contemporains ont une semelle de gaïac. Chez Primus, charme également , même si je ne connais pas leur pays de production, Suède ?
Attention à l'erreur, sur certains sites, Weissbuchholz est traduit bois de hêtre blanc, mais c'est bien de charme dont il s'agit.
Et au Japon, où les concours du copeau le plus fin peuvent nous étonner (quelques centièmes de mm quand même !), les rabots sont majoritairement en chêne !
m.youtube.com/...GNvbXBldGl0aW9u
Mais il est vrai que pour une amourette, certains feraient n'importe quoi...
Quoi qu'il en soit, merci pour vos contributions et au plaisir de vos explications.
Bonne soirée.
Jean

Chaluthier

Bonsoir à tous,
Floma , je suis ravi que tu te préoccupes de la qualité de l'air intérieur pour ta fille. ( et pour toi aussi sûrement)
Vu le cahier des charges, je partirais sur des caissons en parquet de pin des landes ( les odeurs de résine sont agréable et sont considérées bonnes pour le psychisme ) avec des fonds en lambris (moins épais)
Pour éviter de coller les côtés, un tasseau à l'intérieur de chaque angle, puis un bon clouage à queues d'aronde (ha ha ha, le terme désigne un assemblage spécifique, je propose juste de clouer en angles, pour améliorer la résistance )
Un tasseau support pour le fond, ou clouage direct sur le chant inférieur au choix, puis des roulettes et hop.
Bon, je sais, c'est sûrement trop simple pour ce forum, eh oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
On verra plus tard pour des queues d'aronde recouvertes ( avec la petite coupe d'onglet qui va bien ) ou mieux encore pour des queues twistées et autres lovetails...
Bon courage, à propos, quelle matière pour le matelas ?
À tout bientôt.
Jean

Chaluthier

Bonsoir à tous,
Remym
j'ai un peu réfléchi, et voici comment je procèderais dans ma configuration d'atelier et d'outillage, pour des assemblages à "plat cul" (sans tenons ni mortaises ou autres enfourchements réalisés avec des bois légèrement gauches.
Les montants et les traverses tronçonnés avec une légère surcote (+/- 6>10mm), je disposerais le tout sur tréteaux (ou chantiers) et mettrais le tout en plan (calages, serre-joints et tout le toutim!)
Puis, à la règle (calée pour qu'elle ne bouge pas) avec ma grosse circulaire festool de charpente, je reprendrait en une fois le chant intérieur des montants et les arasements des traverses. J'aurais ainsi la certitude que les portées seront justes, indépendamment du gauche des différents éléments.
C'est un peu trash, une sorte d'inversion du procédé de piquage en charpente.

Les académiciens vont peut-être hurler, je ne suis pas à l'abri de me prendre un vent, voire une tuile (ceci entraîne cela !) mais j'assume en ouvrant le débat...

Et connaissez-vous la différence entre amateurs et professionnels ?
Les professionnels rattrapent leurs erreurs plus rapidement !

Bonne nuit et à tout bientôt.

Jean

Chaluthier

Remym
En sciant selon ma proposition, c'est à dire en enlevant +/- 1 mm sur les deux plans de jonction simultanément, je m'assure de leur coplanéite alors que l'ensemble est plan sur les tréteaux.
Ah, on dit que ce qui se conçoit bien s'énonce bien, c'est pas encore ça ce matin...
Un petit dessin ?
En bleu, les bouts de bois avec les V figurant le gauche au niveau des assemblages, en pointillés rouges, le trait de scie, en vert, les supports et serre-joints ainsi que la règle de guidage.
Les bois doivent être calés tel qu'ils sont, sur un support rigoureusement plan.
(Je n'ai pas dessiné les cales, mais en insistant un peu...)
Précision ultime, le cadre sera OK en planéité, mais les arasements devront être repris au rabot ou à la ponceuse...
Nota: quand j'ai réalisé les portes et fenêtres de ma très petite maison en très bas budget, j'ai effectivement utilisé du douglas en 45/140 ou 45/220, deligné pour éviter les quarts de rond aux arasements. Ayant bien sélectionné les bois (j'avais le choix sur plusieurs m3), je n'ai pas eu à reprendre les assemblages comme je le propose ici.
Tout ferme bien 8 ans après, dont une coulissante de 2,40m x 2,10m...
Voilou, à suivre, je retourne à mon échafaudage, au menu laine de chanvre et lambris peuplier..
Bonne journée.
Jean

Chaluthier

Ça peut être une idée, mais attention, c'est plus lourd, plus fragile, et je n'irais pas trancher du saucisson dessus, par respect pour mes couteaux...
En plus c'est non compatible machines à bois...
À la vôtre.
Jean

Chaluthier

Oui, hêtre, olivier (plus difficile à trouver), noyer (cher!), frêne (pores ouverts mais ça le fait bien), merisier, érable-sycomore, sapin voire pin bien de fil et sans neuds le choix est assez vaste...
Quand au débit, il est clair qu'il y aura moins de déformations avec des planches sur quartier, mais avec un bois sec, une fois rabotée, la planche bougera un peu mais ça peut faire partie du charme de l'objet... Et puis quand c'est la fin (fentes, déformations excessives) on peut toujours les transformer en piques à brochettes... En cure-dents...
Joyeux Noël à tous.
À tout bientôt.
Jean
PS, pas de collage, of course

Chaluthier

Bonjour à tous,
j'ai longtemps utilisé une lurem 310 sti de manière professionnelle et l'expérience a été plutôt convaincante. La machine était neuve et je l'avais équipée d'un entraîneur Lurem ce qui est bien précieux. Ébénisterie, agencement et menuiserie pour des projets plutôt luxe et parfois un peu hors mesure...
J'ai mis le temps nécessaire et l'outillage adapté (règle de mécanicien et cales au 100°) à la régler avec précision, ce qui me semble essentiel pour travailler en confort.
C'est vrai qu'une occasion est toujours une prise de risque, à assumer ou pas selon ses compétences et le plaisir qu'on peut avoir en résolution de problèmes, ce que je découvre actuellement en révisant/restaurant une combinée Lurem 410sti...
Couteau diviseur +fixation à créer, compteur de position à démonter et réparer etc. (merci au forum metabricoleur!)
Maintenant, une combinée nécessite une bonne organisation au travail pour éviter les retours en arrière qui affectent la rentabilité, ainsi qu'une bonne organisation de l'espace pour travailler efficacement.
En résumé, la bonne réponse à tes interrogations pourrait être "ça dépend !"...
de ta petite activité...
À toi de dire de quoi il en retourne, je pense que tu auras autant de réponses que de forumeurs...
D'ici-là, joyeux Noël à tous...
Jean

Chaluthier

Bonjour à tous,
l'amortissement, vaste sujet...
Comment amortir un jet-ski, une salle de bain en marbre, une violoncelle de luthier... ?
Pour un amateur éclairé, le prix de cette scie est tout à fait acceptable, même si des générations de marqueteurs ont réalisé des oeuvres magnifiques avec des outils infiniment plus simples.
Pour un professionnel, qui connaît son métier, son marché et qui sait à quel point la qualité de son outillage est déterminante, un tel prix est presque négligeable quand on considère coût horaire et prix de vente des réalisations en marqueterie.
Maintenant, bonnes fêtes à tous et sobriété à ceux à qui ça parle...
À tout bientôt.
Jean

Chaluthier

Bonsoir Étienne,
merci pour ce partage, pourriez vous citer vos sources, cela donnerait un caractère plus "académique" à ce sujet qui le mérite bien.
À suivre...
Jean

PS, le mélange chaux / plâtre gros, avec éventuellement une charge de sable, fait de beaux enduits, et peut être aussi utilisé pour jointoyer/calfeutrer. Je n'ai rien lu sur le sujet ( je suis loin d'avoir tout lu !) mais je l'ai pratiqué avec un ami.

Chaluthier
( Modifié )

Mais bon sang mais c'est bien sûr...
J'ai repensé au mayen de mon frère, dans le val de Bagnes, où j'ai fait quelques travaux et ça a fait tilt !
Pour info, les mayens sont de tout petits chalets d'alpage dans les alpes valaisannes : à l'étage le vacher (cow-boy aux USA et armailli dans le canton de Fribourg ), et en bas les vaches, meuh oui.
Et bien figurez vous qu'ils ont copié en Auvergne ! (Enfin, c'est peut-être dans l'autre sens, j'y étais pas )

books.google.f...che&f=false

Décidément, quelle capacité d'adaptation ce sapiens !

À suivre.

Jean

Chaluthier
( Modifié )

Bonsoir,
du vinaigre d'alcool appliqué au pulvérisateur est une bonne pratique une fois le bois ressuyé.
Sinon, retirer l'écorce et le cambium, tous les insectes lignivores profitent de cette zone hyper nutritive pour pondre leurs oeufs, garantissant ainsi le gite et le couvert à leur descendance.
Il existe des outils spécialisés très pratiques, sinon une bêche de jardinier bien affûtée...
Voici.
Jean

Chaluthier

ThomasBS
Ah, la chimie...
Le début de nos ennuis...
Bon, voilà un lien vers l'outil mentionné.
Bon dimanche.
Jean
zimmersa.com/e...oir-zimmer.html

Chaluthier

IIOIIII
Je découvre le fonctionnement en arborescence du forum et trouve cette branche ( bois vert ?) d'infos après mon précédent message...

Ce que je pratique en matière d'appui bois, c'est d'associer une pente et un rejingot (j'utilise un terme de maçonnerie et peut-être local, merci de corriger/préciser)
Cette pièce d'appui peut être saillante, et dans ce cas avec une rainure formant goutte d'eau, ou bien à fleur du parement enduit ; dans ce deuxième cas, je vais faire une feuillure en pente ( il y a sûrement un terme plus exact...) à la place de la goutte d'eau. Double fonction, empêcher l'eau de remonter et maintenir l'enduit.

Je mets le coeur au soleil, et si exposé ouest, une bonne couche de goudron de pin fait merveille.
Pas n'importe quel bois bien entendu, idealement chêne (ou châtaignier si l'on en trouve de belle qualité), mélèze en montagne, si l'on veut respecter le caractère historique, sinon douglas ( ou robinier mais attention ça se tortille au séchage)

Il y a peut-être une ambiguïté dans mon précédent message au sujet de la filasse : mofran en a parlé alors je n'ai pas commenté, mais c'est évidement une bonne pratique... Je la poserais imprégnée d'une barbotine d'argile (ou de chaux, suivant la nature de l'enduit) pour une meilleure accroche.

Good better best,
Never let it rest
Till your good is better and your better best

Ça marche aussi (parfois !) en communication ;-)

Chaluthier

Bonsoir à tous,

On parle aussi d'arbres qui poussent avec le soleil et d'autres contre le soleil, est-ce que ça vous parle ?

Jean

Chaluthier

Si si, c'est plus clair ainsi, je vois bien une languette ( ça peut s'appeller autrement) au sommet de la joue gauche sur toute la longueur. Approximativement 14 à 18 mm de largeur par 6 à 8 mm d'épaisseur. (Difficile d'être précis sur une photo)
Je m'interroge sur sa fonction, est-ce un renfort, un guidage pour une fonction spécifique ou que sais-je encore...
Encore jamais vu jusqu'à maintenant.
Pour comparer, voici un guillaume suisse en charme (si si, et il ne dégomme pas que les pommes ) et l'original de chez Roubo.
Affaire à suivre...
Jean

Chaluthier

Oui, ça marche bien, j'utilise des lames bimetal de chez Lenox, un pur régal, pour le bois aussi.
Sinon, pour ce type de découpes, pourquoi pas la meuleuse d'angle puis une bonne lime... Grobet à Vallorbe, mais il y en a d'autres.

Chaluthier

En y regardant de plus près, il me semble qu'Étienne ait raison, les poignées n'ont pas la "nervosité" d'un estampage/forgeage, et la contre-dépouille implique une fonte...
Dont acte !
À tout bientôt.
Jean

Chaluthier

Bonjour à tous,
voici quelques photos de la boîte à recaler dont je dispose. Je l’ai trouvée sur un vide grenier , en l’état , et ne l’ai jamais utilisée.
Si un croquis coté vous intéresse, n’hésitez pas à me demander.
Au sujet du bois, je n’hésiterais pas à usiner les pièces dans un lamellé collé .
Concernant le séchage, j’ai eu de bons résultats avec ces deux procédés :
Stockage des prédébits au dessus du poêle de l’atelier, avec un déflecteur. Température dans la pile +/-35°. Avec l’alternance jour (chauffage) et nuit, et en mesurant les variations de poids de quelques pièces test, j’ai obtenu une stabilisation en 5 mois. Le bois, de l’érable des Balkans débité frais début décembre ( la grume était encore sur la pile en novembre), ne perdait plus de poids en avril de l’année suivante, pour des épaisseurs de 20 à 40 mm. Attention, pour éviter des fentes en bout, toutes les pièces étaient protégées par de la paraffine.
L’autre méthode consiste à utiliser un déshumidificateur dans un volume fermé étanche . Là aussi, un cycle jour/nuit permet un rééquilibrage du taux d’humidité évitant ainsi un forçage pas toujours accepté par le bois