
Ca va mieux en le disant...
Et malheureusement cette augmentation des prix se fait au bénéfice de ceux qui par héritage ou prédation possèdent le capital (le puit de pétrole, la forêt, l'usine, le camion...) mais certainement pas au bénéfice des travailleurs (faut dire qu'ils cherchent, avec l'humain augmenté et l'amélioration des conditions de santé ils deviennent la ressource la moins rare...).

le tampon à friction c'est ce que j'utilise systématiquement pour supprimer les tenons lorsque je finis une pièce. Pour ça j'ai pris l'habitude de marquer le centre de mon tenon (soit directement avec la contrepointe, soit avec une gouge de petit diamètre). Je n'ai jamais eu de problème sur mon tour d'atelier. Comme tampon antidérapant j'utilise une semelle de tong collée à la néoprène sur un bloc de hêtre, ça n'a jamais bougé. Les seuls cas où j'ai eu des soucis avec cette méthode cela venait du tenon : soit le bois était trop "mou" et en accrochant avec la gouge la marque de la contrepointe s'agrandissait ; soit il y avait une faiblesse dans le bois du tenon qui cassait lorsque je le réduis (sachant que pour enlever les tenons je réduit le dernier téton à 5-6mm de diamètre). Avec mon tour d'établi/démonstration par contre j'ai eu des cas où la contrepointe ne me permettait pas de mettre suffisamment de pression et où le tampon "patine" sur le fond du bol.
Le plateau de reprise je ne suis vraiment pas fan : long à mettre en place sur le mandrin, cher, il te limite dans les formes que tu peux donner aux bords de tes pièces, dans la finesse des pièces...

des variateurs bien dimensionnés sont parfaitement fiables
Fiables certes, mais avec une durée de vie réduite et une fragilité plus grande comparé à des moteurs tri. Par la porte ou par la fenêtre, les variateurs c'est de l'électronique pointue, ça n'aime pas les réseaux à intensité variable, l'humidité, la poussière, les coupures de courant... Le moteur tri de ma SAR a 60 ans, celui de ma dégau 50... Ils ont tous deux tournés dans des ateliers non chauffés et non pourvu d'aspiration centralisée et ils sont encore en vie ; je ne donne pas chère de la peau du variateur de mon tour s'il vit la même chose jusqu'en 2080.

Pas mieux pour la différence entre 95 et 99%
l'alcool à 99 je l'utilise pour mes gommes laques en hiver (en été c'est alcool à 95) ; à l'usage j'ai moins de problème de film blanchâtre à température basse/humidité élevée. C'est aussi cet alcool que j'utilise pour dégraisser mes pièces avant application d'une finition, il sèche plus vite et m'évite des déconvenues lorsque je suis trop pressé.

L'idée de la toile cirée n'est pas à prendre au premier degré ; c'est un pied de nez récurrent face à la question qui revient tout le temps du produit miracle qui permet de transformer le bois en pierre sans modifier son aspect.
On est nombreux à être d'accord avec ta vision : le bois ça vit, ce qui implique qu'à un moment ça se blesse et qu'in fine ça meurt.
Autant en discutant en direct avec quelqu'un j'arrive à rester patient et à tenter de déconstruire cette marotte moderne de la momification du bois par le miracle de la pétrochimie ; autant sur le net, noyé au milieu des bonimenteurs vendeurs de potions de vitrification et autres huiles sacrées destinées à l'extrême onction du saint meuble en palette ; la dérision et le second degré sont des défenses bien efficaces pour la santé du cigare...
PS : que les alchimistes concoteurs de potions de vitrification se rassurent, je ne remet pas (ici) en cause l'efficacité de leurs onguents ; j'interroge plutôt la pulsion première qui pousse à l'invention de ces recettes...

Kentaro Merci, venant de quelqu'un dont les interventions montrent régulièrement un amour des belles phrases ça me touche...

Petite remarque : l'abonnement tri n'est pas plus cher... c'est le nombre de KVa qui détermine le prix de l'abonnement. 9KVa mono ou 9KVa tri c'est le même prix. Par contre les installation tri mal équilibrées nécessitent d'avoir une puissance supérieure si on a un gros consommateur mono quelque part (par exemple une plaque induction)
Ce qui coute cher c'est souvent de refaire le tableau pour l'équilibrer ; et/ou de changer le câble d'alimentation car dans certains cas les trois phases sont réparties entre maisons voisines (et dans ce cas Enedis ne fait les travaux que si un consuel a validé l'adaptation du tableau... ce qui pour une maison ancienne nécessite de refaire toute l'électricité de la maison).
Et puis... il existe au moins une exception de machine neuve équipée de moteur tri avec variateur : les tours à bois. Le VFD couplé avec un potentiomètre permet d'avoir un réglage fin de la vitesse du tour et donc de diminuer le nombre de poulies, et donc l'encombrement de la machine ; mais aussi la longueur et le diamètre de l'axe donc sa masse ; d'avoir une courbe de démarrage du moteur programmée par électronique qui rend le tout plus souple à l'usage...

Fabien R pour le tour les besoins de changement de vitesse et de flexibilité sont beaucoup plus important que sur une toupie, donc le sacrifice de fiabilité se justifie.

etiennedesthuilliers effectivement j'ai proposé le racloir comme solution générale sans penser au bois dans le cas présent...

notezik Je ne sais pas exactement, sur l'échelle de la difficulté à pousser le transpalette je dirais 300kg.

je débite régulièrement des "gros" morceaux de troncs (1m de long par 35cm de diamètre) pour préparer des pièces au tournage. Pendant un temps je le faisais à la SAR mais depuis que j'ai fais l'acquisition d'une gruminette et d'une guide de tronçonneuse adaptés je préfère cette solution.
Il y a à peu près 40cm entre l'avant de ma table de SAR et la lame ; donc il y a toute une phase où le tronc est en porte à faux. Pour palier à ça il faut installer une servante en entrée et en sortie de SAR, et fixer (d'autant plus solidement que le tronc est gros) le tronc sur un support plat qui va servir à guider la pièce. Le poids tronc + support sur 1m de long c'est déjà pas mal, alors sur 2m50 ça va être quelque chose. Il faudra des servantes sérieuses et pas des trucs pas cher de chez brico dépot. Ensuite il faut guider l'ensemble tronc+support pour couper droit. Avec une lame bien d'affût et un peu d'habitude ça se fait bien, mais dès qu'une dent perd du mordant ça devient sportif.
Pour passer des pièces longues à la dégau, il faut là encore des servantes, dont le réglage n'est pas si aisé ; et pousser un morceau de bois de 60Kg en le plaquant bien sur la table de sortie ça tire dur sur le dos.
La gruminette a l'avantage de se déplacer sur le tronc sans avoir à porter ce dernier.
Si tu veux seulement tailler un plat la gruminette n'est même pas nécessaire, une règle en bois vissée sur le tronc et un peu de maîtrise de la tronço suffisent à obtenir un résultat très correct.

Baudet j'utilise un U fait maison (une planche bien dégauchie avec des tasseaux vissés sur les bords).
La forme en U permet de la stabiliser assez facilement sur la grume. J'y ai prévu quelques chapelles pour pouvoir visser ce support sur la grume, et je fais mon découvert en ajoutant au moins 2 cm sur le réglage de la gruminette par rapport à la longueur des vis. Pour le régler par rapport au coeur de la grume, je mets de cales.
C'est sûr que c'est encombrant, mais pas si compliqué.
Pour ce qui est de la planche vissée sur le côté, je l'utilise principalement comme repère, mais aussi comme appui pour démarrer ma coupe : je plante mes crochets d'abattage dans cette planche, j'aligne mon guide contre, et je fais une coupe en pivotant autour du crochet. Avec une chaîne bien affûtée et un peu tendue ça me permet de bien orienter le guide chaîne pour la suite de la coupe.

La requalification peut être demandée par l'URSSAF car tu n'as pas le droit de travailler bénévolement pour une SASU. C'est du travail dissimulé, au noir, illégal... peu importe le nom, la réalité est là.
Scénario à la con : tu poses un meuble chez Mme Michu, tu te casse une jambe et l'ambulance est obligée de venir te chercher pour t'évacuer aux urgences. Après ta prise en charge, Mme Michu est contactée pour savoir dans quel cadre tu travaillais chez elle, elle se justifie en transmettant le devis au nom de la SASU... qui n'a aucun travailleur déclaré. L'URSSAF s'inquiète et vient faire une enquête, et Paf tu dois payer un redressement à 12000 balles.
Ca peut aussi être un voisin/concurrent jaloux qui te dénonce... Et là tu vois débarquer chez toi l'inspection du travail qui va pas être hyper contente que tu travaille sans contrat sur des machines appartenant à ta SASU (parce qu'en SASU elles ne sont pas à toi les machines)... là encore 12000 balles de redressement.

Vu que tu es taxé sur le CA et que dans la création de meuble tu peux avoir beaucoup de matière première chère, ça veut dire avoir de très grosses marges donc un prix de vente très cher.
Pour jouer un peu au tatillon de service : en micro tu n'est pas "taxé" sur le CA, tu paye des cotisation en fonction de ton CA (qui t'ouvrent des droits à la retraite, à la sécu, aux allocation familiales... qui ne t'intéressent pas mais qui accessoirement permettent à tout un chacun d'en bénéficier, et ne peuvent rien financer d'autre que ces droits)
Tu est taxé sur ton CA quand tu est assujetti à la TVA et là tu paye 20% de ton CA en TVA... certes en échange tu te fais rembourser la TVA sur ce que tu dépense pour faire tourner l'entreprise mais uniquement là dessus sinon c'est de la fraude fiscale (et ces taxes le gouvernement en fait ce qu'il veut : entretenir des routes, acheter des armes, payer des profs, payer des flics, organiser des JO, sauver des entreprises de la faillite...)
Pour l'IR, le revenu pris en compte pour le calcul de l'IR en micro entreprise est une portion de ton CA : par exemple en vente on considère que ton revenu "net imposable" est de 30% de ton CA... Même si tu es dans la tranche supérieure de l'IR (plus de 177000€/part et/an et donc IR à 45%) l'IR représentera 13,5% de ton CA (45% de 30%). Si on cumule avec les 12,3% de cotisation, on arrive à un total de 25,8% max de ton CA qui part en taxes impôts et cotisations.
Certes c'est plus que les 15% ou 25% d'IS sur le bénéfice ; mais si tu rajoute une balance de TVA qui te fais payer un peu plus que tu ne récupère, des cotisations sociales minimales si tu ne veux pas être dans l'illégalité en travaillant pour ta SASU, la flat tax sur les dividendes à 30%... la micro reste pas si dégueu.
Répondre à un argument simpliste (planter des arbres en rang d'oignon ca va sauver la planète) par un contre argument tout aussi simpliste ça ne fait pas avance le schmilblick... Les plantes absorbent du CO2 par la photosynthèse, et rejettent du CO2 par la respiration. Selon le type de plante, son âge, l'exposition au soleil, la saison, la quantité d'eau et de nutriments disponibles... la balance entre CO2 "capté" par photosynthèse et rejeté par respiration va être d'un côté ou de l'autre. En moyenne un végétal va avoir capté plus de carbone qu'il n'en a rejeté à la fin de son cycle de vie, qui dit moyenne implique qu'on pourra toujours trouver des exemples de végétal qui ont rejeté plus qu'ils n'ont absorbé ; et qu'on trouvera des exemples de super pompe à CO2 sous un climat et dans un environnement donné
La vrai question c'est ce qui est fait de ce carbone absorbé par les plantes : est-ce qu'il est stocké quelques décennies dans le sol sous forme d'humus ? Stocké pour un siècle ou deux dans une construction ? Enfouis pour des millions d'années (c'est à dire transformé in fine en charbon, gaz ou pétrole) ? Brulé ? Transformé en méthane dans la panse d'un ruminant ?