L'Air du Bois est une plateforme Open Source de partage collaboratif ouverte à tous les amoureux du travail du bois. (En savoir plus)

Rejoindre l'Air du Bois Se connecter

23 commentaires
Cyro

Génial !!! Et le clou assis sur le banc, le clou du spectacle, quoi...
C'est fascinant !
Vraiment excellent !

Cyro

Merci pierrotb !
C'est justement le problème, je ne suis pas certain d'être très à l'aise avec les tâches et je ne suis pas le seul dans la famille...
Mais bon, merci pour le retour d'expérience !

Cyro
( Modifié )

Merci Oak !
J'apprécie le conseil. Je vais creuser dans ce sens.
Question supplémentaire: quelle colle pour le teck sur de l'OSB ?
Est-ce qu'on peut trouver quelque chose de relativement écolo ?

Cyro

Merci Kentaro pour la contribution.
Je ne savais pas trop quoi penser de la cire mais je reconnais que c'est une solution avec laquelle j'ai hésité.

Cyro
( Modifié )

Merci pour le tuyau. Je retiens pour le futur !

Ceci dit, entre Rubio Oil+2C, Blanchon et Oléobois, c'est chez Oléobois que je m'en sors avec la note la moins salée.
Et PerlOléo est à environ 21€/L en bidons de 5L, ce qui est adapté pour la surface que je veux faire.

Cyro

Merci à tou·te·s pour vos réponses !
J'ai bien noté le Rubio (que j'ai utilisé par ailleurs pour des tablettes d'appui de fenêtre intérieur) et l'huile environnement de Blanchon.
Je me demandais s'il existait un traitement plus "simple", avec des produits très peu transformés et non industriels.
Comment faisaient les anciens ? Ce n'était peut-être pas plus sain mais je suis curieux.
J'ai entendu parler d'un mélange d'huile de lin et d'essence de térébenthine. En avez-vous déjà vu et/ou appliqué ?
Existe-t-il d'autres recettes ?

Cyro

On m'a parlé des produits Oléobois par ailleurs (Perloléo et Blancoléo).
Quel retour d'expérience avez-vous la-dessus ?
Merci d'avance !

Cyro

Merci constibat !
Je vais regarder.

Cyro
( Modifié )

Merci Corps et Bois pour ta réponse !
Il y a énormément d'infos qui me permettent de me faire une meilleure idée.

J'ai commencé ce chantier depuis un certain temps et j'ai réalisé l'ossature et toute la charpente avec un charpentier issu du compagnonnage.
Nous avons travaillé en duo et cela a été un super apprentissage.
Je précise que je l'ai employé comme salarié et non pas en entreprise. Je ne suis donc pas couvert par la décennale. J'ai fait ce choix en connaissance de cause.

J'essaie de le contacter pour voir avec lui comment aborder au mieux la préparation de mes phases à venir, notamment les cloisons et parquets.
Pour le moment, il ne répond pas et, quoi qu'il en soit, comme j'aime comprendre, je cherche d'abord des idées auprès des personnes plus expérimentées, comme vous, par exemple...
J'ai par ailleurs contacté des personnes qui s'y connaissent dans ma région. De même, j'attends quelques réponses et je me documente en parallèle.

Le contreventement du plancher est assuré par des croix de St-André en feuillard métallique placé au dessus du lambris et cloué sur les solives à travers le lambris.
J'ai pris soin de chauffer le feuillard pour le dilater au maximum avant de pointer et ainsi avoir une bonne tension.
Le reste du contreventement est assuré un peu partout par des croix de St-André en bois, avec parfois du feuillard en renfort.
Les entraits, les arbalétriers des fermettes, les murs porteurs, tout est blindé de croix.

Un mur de refend (colombage) est placé au RdC sur 5m de long, à l'axe de la travée (donc au milieu des solives, si j'ai bien compris ce que cela veut dire) et 10 solives portent dessus (et solidement fixées). Les 12 autres solives sont celles qui ont la portée de 5,15m.
Si j'ai bien suivi les explications que j'ai pu lire, les entretoises à l'axe de la travée sont requises afin d'éviter le risque de dévers.
En l'occurrence, il n'y a pas d'entretoises mais les solives sont fixées aux deux bouts sur une muralière avec.
Le charpentier n'a pas évoqué ce point avec moi. J'imagine qu'il a estimé que les fixations suffisaient à tenir l'ensemble en place.

Concernant la section des solives, mes calculs d'amateur montrent que je frôle la limite et j'avoue que cela ne me rassure pas.
Mais les solives sont là et je ne peux pas les changer...
Ce que je ne comprends pas, c'est que le charpentier avec qui j'ai travaillé a pris en compte mon souhait de mettre du sable entre les lambourdes à l'étage, d'une part, et a plutôt tendance à surdimensionner, d'autre part.
Affaire à suivre...

Au sujet des cloisons à proprement parler, tu dis:

Tu es obligé de rajouter des montants (perpendiculaires aux solives) de 45/95mm ou plus, espacé tous les mètres entre tes 2 solives. (DTU)

Sais-tu de quel DTU il s'agit ? Eventuellement, serait-ce possible d'avoir l'extrait en question ? (je sais que ce sont des documents payants mais je suis un particulier et, vu le prix que ça coûte, c'est un peu rageant... Et l'endroit le plus proche où on peut les consulter est à une heure de chez moi.)
Par ailleurs, lorsque tu indiques 45/95mm, si le 95mm est dans le sens de la hauteur, cela risque de me poser un problème car cela relèverait carrément ma hauteur de parquet.
En revanche, l'idée m'a traversé l'esprit et voici plus bas deux schémas représentant une solution de ce que j'avais initialement envisagée.

Précision, la vis que j'ai représenté est une vis à double filetage afin de m'assurer qu'il n'y a pas d'écrasement des panneaux de fibre de bois par la lisse basse lorsque je la fixe.

Il y a un point qui me fait penser que ma question n'était pas clairement posée: puis-je faire reposer ma lisse basse de cloison sur la fibre de bois phonique ?

Merci d'avance pour les réponses !

Cyro

Oui, c'est ça, je l'ai employé en T.O.B.

Concernant le mur de refend, je vais mettre au propre mon plan pour le partager, en ajoutant les emplacements de solives pour plus de clarté concernant ma question.

Les panneaux de fibre de bois que je compte placer au dessus de mon lambris et, donc, sur lesquels je placerai mon parquet sur lambourdes est le produit Base20 de la marque Steico.
Voici un lien vers les infos techniques:
steico.com/fr/...ique/steicobase

Les infos qui nous intéressent plus particulièrement ici:
densité 250kg/m³
résistance à la compression: supérieure à 150kPa

Mon calcul de descente de charge me donne une charge linéique de 111kg/m.l., ce qui, rapporté à la zone de contact entre la lisse basse et ce sur quoi elle repose, donne une pression de 18,5kPa, donc bien en-dessous de ce que le panneau peut encaisser...

J'ai été rappelé par le bureau d'études avec lequel j'avais travaillé pour d'autres sujets il y a quelque temps.

La personne que j'ai eu au téléphone m'a rassuré en me disant que les solives sont bien dimensionnées.
Suivant les hypothèses de calcul, il m'a communiqué une flèche maxi de 20 à 26mm.
Cela me semble assez considérable mais il m'a dit que cela ne devrait pas être gênant.

Je me reconnecte aussi vite que possible pour apporter les plans des niveaux avec les cotes.

Merci mille fois pour le répondant !!!

Cyro
( Modifié )

Voici les plans du RdC et de l'étage.
J'ai mis un minimum de cotes pour faire simple.
En vert, sur le plan de l'étage, la projection de la poutre du colombage que l'on aperçoit au RdC (il y a une dépasse, c'est pour ça que c'est plus long que sur le plan du RdC).
Sur le plan de l'étage, toujours, le tireté représente les emplacement des solives.
Je n'ai pas représenté le bâtiment à droite car il n'a pas de lien avec la question. (je précise car c'est peut-être surprenant de voir un escalier sans voir où il va...)🙂

Cyro

Corps et Bois , j'ai communiqué au bureau d'études les infos postées dans cette discussion, à savoir:

  • section, entraxe et portée des solives
  • composition envisagée du plancher (lambris, fibre de bois, lambourdes, sable, parquet)
  • composition et dimensions des cloisons

La personne a fait deux hypothèses successives:

  • une cloison au milieu, perpendiculaire aux solives (grosso modo dans l'axe de mon colombage)
  • une cloison dans le sens des solives

Le bureau d'études connaît bien les cloisons paille-terre banché car il travaille sur des projets de ce genre et, notamment, avec le collectif des terreux armoricains.

Pour info, normalement, je vois quelqu'un en fin d'après-midi sur place pour étudier la question.

Cyro

Corps et Bois oui, en quelque sorte...
Avec des sections différentes.
J'ai ajouté quelques infos et photos au message initial pour mieux rendre compte de la situation. Notamment, j'ai précisé les sections de bois employées.

Cyro
( Modifié )

Corps et Bois , je complète ma réponse:

isolation paille (avec certainement enduit terre)

Oui, en effet, c'est mon cas.

l'hypothèse d'un toit double pente,

C'est aussi mon cas. Pente à 42°, réparti moitié nord, moitié sud.

Je suis dans une région venteuse, sur la côte nord de la Bretagne (Ille-et-Vilaine, 35, à Saint-Lunaire, entre Saint-Briac et Dinard).
Mon chantier est à deux pas des plages (ce qui est sympa pour se rafraîchir après une chaude journée de travail.

Les vents dominants sont d'ouest.

Au nord, je suis protégé par le rocher qui remonte et par la maison que je retape (et qui est en maçonnerie presque conventionnelle).
Quand ça souffle fort de nordé, on est complètement à l'abri.
En revanche, le noroît, on le sent bien...

Au sud et à l'est, il y a très peu de vent qui souffle.

Au RDC, je ne vois pas de mur de refend (perpendiculaire à la plus grande façade) qui pourrait reprendre la poussée aux vents sur la façade Sud ou Nord. Il doit rejoindre les 2 murs et être présent également à l'étage.

En effet, il n'y a pas de mur de refend dans l'axe nord-sud.
Je n'avais pas prévu non plus que les cloisons de l'étage jouent ce rôle.

A vrai dire, je me suis laissé convaincre que je n'avais pas besoin de plus de contreventement que ce que j'ai avec:

  • 2 pignons contreventés dans le plan vertical (volige),
  • le plancher intermédiaire bien contreventé dans le plan horizontal
  • une charpente bien contreventée, à la fois dans le plan horizontal, au-dessus des entraits et dans les deux plans dans la pente du toit, au dessus des arbalétriers
  • un "mur de refend" extérieur reprenant le mur du nord (assuré par la coursive reliant les deux bâtiments)
  • un contreventement au sud

Ces contreventements étant visibles sur les photos que j'ai ajoutées à mon message d'origine.

J'imagine que tu es hors d'eau, hors d'air maintenant?

Oui, tu imagines très bien ! 🙂

la possibilité de placer un mur de refend, qui peut très bien être un colombage sous cette fameuse cloison. De ce fait, tu contreventes la structure et soulages le plancher. Par contre ça pose des questions pour l'aménagement.
En effet, cela fout tous mes plans d'aménagement en l'air...

Je n'ai pas du tout envie d'aller par là.

Consulte le DTU 51.3

Je vais tenter de le consulter. Merci pour la référence.

Concernant les calculs de charge, sur la base d'une ossature bois en douglas section 40x60mm avec lisse haute + lisse basse + montants tous les 50cm, hauteur 2,5m, voici ce que j'obtiens:

Charge linéique de la cloison seule:

  • 87,3 daN/m.l. pour une composition Fermacell de 12,5mm de chaque côté + 60mm de métisse.
  • 89,3 daN/m.l. pour une composition Fermacell de 12,5mm de chaque côté + 60mm de ouate de cellulose.
  • 96,3 daN/m.l. pour une composition enduit terre crue 5mm de chaque côté + 60mm de paille-terre à 330kg/m³
  • 121,7 daN/m.l. pour une composition enduit terre crue 8mm de chaque côté + 60mm de paille-terre à 330kg/m³.
  • 167,5 daN/m.l. pour une composition 2 couches de Fermacell de 12,5mm de chaque côté + 60mm de métisse.

Je vois que l'épaisseur de l'enduit de finition joue un rôle prépondérant dans le résultat obtenu.
Avec un enduit assez fin, on devrait approcher les valeurs des compositions avec Fermacell.
Mais le Fermacell, bien que plus écologique que le Placo, est beaucoup plus dense.

En le remplaçant par du BA13, je trouve une charge linéique de 57,7daN/m.l.

Encore un GRAND MERCI pour toutes ces précieuses réflexions !

Cyro

Alors je viens de passer 3 heures à tenter de trouver des infos sur le sujet dans les DTU 51.3, 36.2 et 31.2 (plus quelques documents cités, type Eurocode 1 ou EN 338, au passage, pour parfaire ma culture générale...)😩
Malheureusement, je n'ai pas accès aux versions les plus récentes...
Quoi qu'il en soit, en dehors du fait que j'en sors avec une migraine 😉, je n'ai pas trouvé les éléments que je cherchais, notamment les renforts perpendiculaires aux solives sous les cloisons ossature bois...
Serait-il possible d'avoir les références (paragraphe,...), et, idéalement, un extrait du passage/tableau qui met cela en évidence ?

Cyro

Corps et Bois, c'est vraiment plaisant de lire tes réponses.
En plus des informations que tu partages, le ton cordial et chaleureux apporte une saveur bien appréciable.
Merci !

C'est vrai que les linteaux du sud ne sont pas très visibles sur mes photos.
Et même sur celles que j'ai, on ne voit pas bien comment ils sont réalisés.
Je joins quelques photos et un croquis de coupe.
Sur le croquis, le rectangle violet correspond à l'isolant (liège) que nous avons placé directement après le levage et avant de fixer la muralière.
Sur les photos, j'ai mis en bonus les photos sur lesquelles on voit le mieux les linteaux au nord.

Sinon, j'ai un peu exagéré sur la migraine mais ce n'était pas une partie de plaisir de parcourir ces documents.
Disons que c'est un peu aride comme lecture...

Cyro

Corps et Bois , en effet, nous n'avons pas lésiné sur les clous.
Avec le cloueur pneumatique, c'est facile, on ne compte pas trop ce que l'on met...
La qualité du bois est bonne, nous nous en sommes rendu compte à la réception.
Nous avons passé pas mal de temps à sélectionner le bois selon les usages: les plus belles solives là où la portée libre est la plus importante, par exemple, ou alors selon la courbure du bois pour déterminer quel pièce irait faire quel arbalétrier (les plus courbes au centre du toit, les plus droites sur les rives, etc.)
Globalement, le choix était assez facile, vu la qualité.

Cyro
( Modifié )

Bonjour et merci etiennedesthuilliers !
Quelle partie du projet est à revoir selon vous?

C'est un fait, je suis déjà bien engagé (malheureusement, peut-être ?).
J'ai fait confiance à certaines personnes qui m'ont accompagné et le solivage et le lambris sont déjà posés depuis longtemps.
La conception a été faite par le charpentier qui connaissait mon souhait de faire un plancher avec parquet massif sur lambourdes et je lui avais initialement indiqué mon souhait de mettre du sable entre les lambourdes, pour l'intérêt phonique que cela peut représenter.

Concernant la composition du plancher au dessus du lambris ou celle de mes cloisons, je suis tout à fait prêt à revoir ma copie.
Seulement, je ne sais pas trop comment avancer.
Si vous pouviez m'aiguiller, j'en serais ravi !
Ma proposition initiale dans cette discussion était une hypothèse peut-être farfelue mais inspirée par quelques idées glanées ça et là, un point de départ pour la discussion...

Cyro
( Modifié )

etiennedesthuilliers , merci pour le conseil.
Malheureusement, cela ne sera pas possible étant donné l'état d'avancement de mon chantier (j'ai ajouté quelques photos au message initial pour que ce soit plus parlant).
En effet, je n'ai nulle part où fixer ce madrier.
Qui plus est, d'un point de vue esthétique, cela romprait le beau solivage que nous avons actuellement.
Je note que mon plancher est faiblard et que vous me préconisez de le renforcer et de ne pas le charger.
Je vais me tourner vers un bureau d'études pour avoir des calculs et des propositions chiffrées.
Merci pour le temps passé à me répondre !

Cyro
( Modifié )

etiennedesthuilliers, je ne suis pas certain de bien comprendre ce que veut dire "les deux madriers qui sont de chaque côté".
Les solives reposent à chaque bout sur un tasseau de 6x4cm fixé sur une muralière de section 38x300mm.
Les solives ont été entaillées pour épouser la forme du tasseau.
La muralière est fixée aux montants de l'ossature.
Les solives sont fixées aux muralières par des pointes en utilisant deux techniques, selon le cas:

  • en paume (pointes lardées en biais), à travers la solive pour aller chercher la muralière, lorsqu'un montant empêchait de clouer à travers la muralière.
  • à travers la muralière, pour aller chercher la solive en bout lorsqu'il était possible de passer.

Depuis la réalisation de l'ossature bois, le chantier a suivi son cours et le remplissage des murs en bottes de paille ainsi que les premières couches d'enduit terre ont été réalisées.

Désormais, à moins d'entreprendre une percée dans l'enduit et le retrait, localement de l'isolant, je n'ai plus accès à la muralière.
Je préfère donc éviter d'en arriver là.

Pour mieux rendre compte de la situation, voici une photo du mur nord, vu de l'intérieur au RdC, ainsi qu'un détail de la pénétration du solivage (c'est la même photo mais j'ai agrandi sur le détail).
Le liseré blanc est un scotch qui sert à délimiter l'épaisseur d'enduit.

J'aime bien l'idée de cloison porteuse pour limiter la surcharge sur le plancher.
Je me demande quelles techniques sont envisageables pour cela.

Comme ça, naïvement et avec mes modestes connaissances, j'imagine que l'on peut faire une ossature avec des écharpes qui partent des coins en bas aux extrémités et qui viennent créer une sorte de voile de contreventement par triangulation, les efforts étant repris en partie sur les extrémités.

Ou alors, une lisse basse de section plus importante.
Par exemple un 45x145mm placé avec les 145mm dans le sens de la hauteur, stabilisé pour ne pas déverser, voire une lisse basse doublée pour plus de résistance...

Dans ces deux cas, je ne vois pas comment ça se passe au niveau des portes...
J'avoue que j'ai encore du mal à imaginer.

Cyro
( Modifié )

Merci philbois pour ta réponse !
En effet, je n'ai pas précisé que je placerais les lambourdes perpendiculairement au solivage.
J'ai fait le schéma comme ça parce que c'était plus lisible mais ce n'est pas représentatif, en effet. J'aurais dû le préciser. Comme ma question ne portait pas dessus spécifiquement, j'ai éludé le point.
En revanche, tu m'apprends quelque chose de très intéressant concernant le sens de la lumière.
En effet, si je mets les lambourdes perpendiculaires au solivage, le parquet se retrouvera dans le sens de la lumière. Chouette !

Concernant la cloison déportée par rapport aux solives, je n'ai pas fait de calcul pour savoir si le lambris de 18mm d'épais résisterait.
J'ai juste calculé la descente de charge de la cloison et la pression de poinçonnage.
Le point que tu soulèves est une autre façon de formuler ma question, à vrai dire. Mon message n'était peut-être pas très clair...
Comment calculer la résistance mécanique d'un plancher entre deux solives ?

Concernant le choix du matériau terre crue, je sais que c'est un choix qui est fait dans certaines maisons actuellement pour apporter de l'inertie thermique et aussi pour faire appel à des matériaux moins transformés et nécessitant moins d'énergie grise pour leur fabrication et transport.
Dans mon cas, j'ai de la paille et de la terre à disposition donc cela me semble un choix pertinent.

Comme je me renseigne sur le sujet, je n'ai pas beaucoup de retours d'expérience concernant les cloisons à l'étage avec des enduits en terre crue.

Ce que je peux dire, c'est que j'ai visité quelques maisons avec des enduits terre crue sur les murs porteurs ou des cloisons au RdC qui sont en parfait état après quelques années. Et le rendu est magnifique, sans compter les avantages (inertie thermique, belle acoustique, faible coût,...). Le bois et la terre sont deux matières magiques, chacune à sa façon !

Cyro
( Modifié )

Merci Bonbonveronbi !
Si je comprends bien, ta réponse concerne le cas de pose sur maçonnerie, ce qui correspond à mon cas de figure "rénovation" et mes questions Q8 à Q12.
Ça tombe bien car je n'ai pas encore démarré ce chantier, bien que j'aie déjà fini celui de mon bardage sur l'ossature bois.

Merci d'avoir précisé les entraxes et les distances aux bords pour les chevrons verticaux.
Sur ton message, l'entraxe de tasseaux horizontaux n'apparaît pas. La phrase semble avoir été tronquée...

Une question qui reste pour moi:

  • Est-ce possible de remplacer le complexe "chevron vertical + tasseau horizontal" par un chevron horizontal fixé directement sur des équerres de sorte que le chevron soit éloigné de la maçonnerie d'une distance minimum de 20mm pour assurer la lame d'air ?
Cyro
( Modifié )

Merci seric !
En effet, cela vient corroborer mon hypothèse de 3cm d'ancrage dans l'ossature principale. Mais est-ce valable pour les 2 réseaux de tasseaux ? Je vais partir du principe que oui.

Concernant la pose sur maçonnerie, il est écrit dans le texte du lien:

Mise en œuvre sur supports maçonnés ou en béton
Les pattes équerres de fixation doivent être alignées verticalement, de manière parallèle à l’axe du chevron à poser.

Mais je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas faire la pose des chevrons à l'horizontale.

Les questions concernant la section des tasseaux/chevrons n'est pas encore tout à fait élucidée de mon côté, malgré la qualité du lien Batirama.

Sinon, à toutes fins utiles, on peut consulter gratuitement les DTU sur place.
Il suffit de se rendre sur le site de l'AFNOR, rubrique "nous trouver" et suivre les liens suivant sa région et/ou ville.

Dans mon cas, c'est loin et le savoir-faire et les astuces de terrain, c'est parfois pas plus mal que les DTU 😉