
J’émets un doute sur la pertinence de ce type de cale. En effet, les panneaux ont des épaisseurs variables. Affichés à 18mm, ils font en réalité entre 17,5 et 18,5 (sans compter l’épaisseur des CP qui dépend aussi du taux d’humidité, ni les erreurs du grossiste qui livre un panneau de 19 dans un lot de 18). Des désaffleurs involontaires sont régulièrement issus de cette tolérance ignorée.
Chacun fait comme il veut, mais j’ai pris l’habitude de travailler avec une face de référence.

Je pencherais aussi pour cette hypothèse : soit ce n’est pas un condensateur de démarrage (as-tu une photo du bestiau ?) soit il ne déconnecte pas mais cela serait une pure coïncidence pour ces trois pannes car le relais est intégré au condensateur (c’est pour cela qu’il comporte 4 broches de sortie), donc il était chaque fois renouvelé.
L’autre hypothèse serait une série défaillante (envisageable si c’est toujours le même technicien qui vient réparer) ou un modèle inadapté (par exemple 250V au lieu de 400V).
La chaleur excessive, je n’y crois pas une seconde.

Un fusible retardé est adapté en électronique (fusible en verre). Pour un tableau électrique, ce serait un disjoncteur courbe D comme le propose à raison Atelier Eustache

Pas d’accord avec l’emploi d’un fusible retardé dans un porte fusible de tableau électrique. Comme l’a proposé Atelier Eustache, ce serait un disjoncteur courbe D qui devrait remplacer le porte fusible.

Si le fusible qui est en aval du disjoncteur crame, c’est que celui-ci n’est pas en cause.
Le changer me paraît donc inutile à ce stade des recherches de panne.

Ma précédente réaction était erronée. En effet, j’ai lu la légende de la photo 1 qui indique un disjoncteur en tête de rangée. D’où ma conclusion que le fusible n’était pas concerné puisqu’en aval.
En fait, la légende est fausse : la tête de rangée est un interrupteur différentiel qui ne réagit pas aux surcharges des circuits individuels.
La proposition d’Atelier Eustache de changer le porte fusible par un disjoncteur courbe D est donc pertinente.

Comme le détaille Kentaro, l’exemple que tu montres n’est pas du tout représentatif de ton schéma initial.
De plus, l’assembleur n’est pas détaillé. C’est probablement une seule vis de forte section, aidée par la section ronde des pieds : ceux-ci peuvent être tournés en vissant, sans se soucier de l’angle final en fin de serrage. Ceci est impossible avec le pied carré de ton schéma puisqu’il devra s’aligner avec les bords du plateau en fin de vissage.
Pourtant, comme je te l’ai dit et proposé, des solutions existent, sans métal, à condition, comme dans cette illustration, d’augmenter l’épaisseur du plateau au niveau des pieds.
Ahah, mon beau-père, un peu malhabile et tête en l’air, me disait souvent « quand rien ne va plus, lire le mode d’emploi. »