
Voici un système à base de tronçonneuse.
Sinon, équarrissage à la main. Il faut simplement trouver une hache à équarrir. Moi je suis gaucher, j'en bave pour en trouve rune avec le biseau du bon côté...
Et pour les plus courageux, scieur de long ! Pas de problème de transport de l'outil, en revanche il faut trouver la main d'oeuvre.

La poutre portante travaille essentiellement en compression. Mais en général, le flambement de la poutre arrive avant qu'elle ne cède en compression pure. Il existe des formulaire de charge limite en fonction des conditions limites aux extrémités de la poutre (encastrée, appuyée, ...).
Avec le contreventement, ça doit aussi rajouter une composante de flexion dans la poutre verticale.
Bref, il faut regarder du côté des formules de résistance des matériaux (RDM pour les intimes !).

La réalisation est soignée, c'est chouette.
En revanche, on s'éloigne des presses traditionnelles pour ce qui est de la butée mobile.
Pour augmenter la rigidité de tes butées mobiles il faudrait:
- rapprocher le trou de fixation de la butée du côté de la pièce à serrer;
- augmenter la longueur de a butée et donc sa longueur d'appuis sur la barre (cf images ci dessous).
A mon avis, si tu fais pivoter des butée d'un quart de tour, tu auras déjà quelque chose de plus rigide.
Dans le système traditionnel, pas de tige filetée/vis qui bosse en traction (et donc qu'il faut visser), mais un système à crémaillère dont le réglage est plus rapide.
Enfin, si tu veux augmenter la rigidité des te barres, la section carrée n'est pas optimale en terme de masse. Mieux vaut utiliser une section rectangulaire (cf images) afin d'augmenter le moment quadratique car la barre travaille surtout en flexion.

Ah, ces petits papillons sont bien chouettes.
Ils vont à quelle profondeur ?
C'est ça que j'aurais dû mettre pour que ma table basse ne fende pas... Mais maintenant que le bois à bougé, j'ai peur qu'il ne soit trop tard.

Le lien est dans mon message précédent.
Les fentes -une à chaque extrémité, milieu de la planche- sont peu visibles sur les photos mais elles ont grandi depuis.
Comme toi le plateau est très proche du coeur de l'arbre.

Voici enfin les photos des fentes telles qu'elles sont maintenant. La première ne me gêne pas trop, elle était là depuis le début. La seconde, en diagonale, s'est bien élargie depuis que la table est dans le salon (au départ je l'avais rebouchée avec de la pâte à bois, depuis ça a bien pris 5mm).
Est ce que ça vaut le coup de mettre un papillon maintenant ? Est ce qu'il est possible/souhaitable de rapprocher les bords de la fente avec un serre joint lors de la réalisation ? ...

C'est normal, le frêne est une essence difficile à travailler. Le côté que je qualifierais de "fibreux souple" n'est pas facile à gérer au rabot.

Pierro je ne sais pas si le problème vient de la semelle du rabot ou bien du fer qui est affûté bien droit. Il faut peut être plutôt rendre l'arrête du fer moins agressive sur les bords en créant un léger biseau/arrondi. De la sorte, le fer laisse beaucoup moins de marques.
Je ne trouve plus ne nom du rabot correspondant...

Bonjour,
Pour moi, cet échantillon n'est pas du padouk:
- la couleur n'est pas assez "rouge brique" goût;
- le grain ne correspond pas. Ici le contrefil parait plutôt fort, alors qu'il est plutôt léger (voir Fiche TROPIX Padouk ).
Je rajouterai une photo d'un objet en padouk que j'ai confectionné.

Dans tous les cas, il est difficile d'identifier un bois avec de simples photos.
Mais j'ai toujours des doutes.
Ci dessous, deux petits kayaks en bois que j'ai confectionnés:
- le kayak couleur corail est en padouk;
- le bicolore est peut être du sapelli, collage de l'aubier et du duramen d'une même planche.
Finitons cirées, cela peut foncer les bois.
Tout ça pour dire qu'il n'y a pas que le padouk qui présente cette différence de couleur nette et que le grain du padouk est pour moi moins torturé que ce qui suggéré comme échantillon...
Le mieux reste l'examen micrographique en bois de bout!

Merci olofe, j'aime bien ton analyse. Je retiens pour le support des lettres à frapper qui devrait suivre ! (Teaser: ce sera du plancher d'épave en iroko)
A vrai dire, je n'ai pas apporté un soin infini à cette réalisation. Et puis toutes les parties en acajou mince étaient assez friables donc pas évidentes à mettre en forme. Comme je ne voulais pas les casser, je ne me suis pas attardé.
Ces bancs sont bien jolis.
Je me pose toujours la question de savoir combien de temps va tenir le cadre, surtout l'élément d'extrémité car il ne présente probablement pas le même retrait que le frêne (différence d'essence ET d'orientation du fil) ? Et fatalement, j'ai l'impression que ça finit toujours par bouger...