
Ara Ah ça, le matos, ça a été la révélation de cette année de préparation...je suis prof de français et d'histoire geo en lycée professionnel depuis 20 ans et j'ai toujours adoré allé traîner dans les ateliers...mais là, j'ai pu m'incruster un peu à l'atelier menuiserie, tâter de la tenonneuse à rouleaux, de la toupie à réglage numérique, retrouver une scie à format qui m'ont changé de mon garage et de mon bestcombi kity... et oui, tous les profs étaient sympathiques... ce qui se passe souvent quand on veut apprendre...

Merci, bravo à toi aussi ! J'avais bossé sur tous les sujets depuis 2018, et je peux te dire qu'ils nous ont soigné, entre les triangles équilatéraux du plateau et les angles des pieds...

Pour être franc, moi-même je n'ai compris le piètement que 2 heures avant la fin de l'examen...la géométrie dans l'espace n'est pas mon fort...
En fait, chaque pied est constitué de 2 sous ensembles, chacun assemblé en tenon mortaise à enfourchement. On devait fixer le triangle au plateau avec des tourillons sur l'alaise en frêne, puis on reliait ce sous ensemble à la 2e partie du pied avec une tige filetée et des écrous papillons... les découpes d'angle servent ensuite de cale suivant la position, haute ou basse... moi qui n'aime pas les casse-têtes,j'ai été servi...

C'est sûr que ça m'a fait bizarre de compléter les en-têtes de copies d'examen, avec numéro de candidat et tout le cérémonial où d'habitude c'est moi qui surveille... et j'ai retrouvé les mêmes sensations, le même stress à gérer qu'il y a 30 ans...un bain de jouvence dans un atelier de menuiserie...
Merci beaucoup ! Au début, ce Cap était une sorte de défi...et on se prend au truc... une vraie remise à plat de 30 ans de pratique solitaire, autodidacte... une épreuve au sens propre et au sens figuré...un passage du "bricoleur" à la reconnaissance officielle de "l'artisan"...