
Chouette topo, merci!
Je ne comprends pas la phrase "Et d'une manière générale, plus le bois est dense, moins il travaille.", ou alors par "travail" tu entends autre chose que "retrait". Si on suit les valeurs données dans le tableau Dunod (ou ailleurs), le coefficient est bien moins important pour le pin que pour le chêne. Ou j'ai rien compris?

Ara Ça me rassure un peu, j'ai pas tout compris de travers! Pour info, ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est que j'ai lu des relevés similaires dans un bouquin de Becksvort (un ébéniste américain qui a fait des études de bio et a la même approche que toi: étudier le fonctionnement cellulaire du bois pour comprendre à quoi serve les différentes techniques de menuiserie). Une de ses remarques était que les résineux étaient "mal compris".

Une rapide recherche sur google Scholar permet de trouver la thèse d'Iris Brémaud (2006) (chercheuse/luthière dont, d'ailleurs on peut lire une belle interview dans le journal du CNRS)

Ah, j'ai pas de quoi faire un crobard sous la main... Imagine une pièce de bois en forme de trapèze, un peu moins longue que la marche, et incrustée dans la marche. En fait, ça sert de pièce d'usure. Celles que j'ai vues ne faisaient qu'une dizaine de centimètres de large je pense, juste pour couvrir la zone la plus sollicitée. Dès que j'en ai l'occasion je fais une photo.

Oui, c'est ça. L'avantage, c'est que tu peux percer plus gros que le diamètre du boulon et mettre une rondelle, ça laisse du jeu latéral.
Plus complexe à mettre en œuvre, mais sans quincaillerie: laisser dépasser un tenon sur les pieds avants. Le poids du plateau fait le reste.

Pour un exemple de construction (plateau + goulotte, sur pied tenonné et traverse haute), il y a cet établi, très soigné, que j'aime bien: metabricoleur....n-nouvel-etabli

Sans être un spécialiste, pour des formes relativement simples comme sur la photo (courbes simples et peu prononcées), il me semble inutile de faire un racloir su-mesure. Un racloir "col de cygne" (comme ici) fait déjà pas mal de choses. Pour dresser le chant d'un racloir concave, j'aurais tendance à essayer avec une lime d'affûtage de tronçonneuse (queue de rat).

+1 pour le rabot fait maison. D'abord faire la pente avec un rabot classique (les pentes en bout puis celle de fil, pour éviter tout problème d'arrachage), puis rabot cintré et finition racloir.
Pour les plans, comme dit ailleurs, c'est à adapter. Dans son livre "Shaker inspiration", Christian Beckswoort a une section "shakers' classics" dans laquelle on trouve... une photo d'ensemble, un croquis avec les principales dimensions et basta! Autrement, c'est plus de la création de meuble mais de la reproduction archéologique, ce qui est différent!

Si tu as déjà un rabot n°4, pas la peine d'investir: un bon affûtage et tu raboteras sans problème le bois de bout. J'ai un 62 et pourtant j'utilise fréquemment le 4 pour ce genre de retouches.
En plus, avec des sections pareilles, tu ne risques pas d'aller trop loin et de provoquer de l'arrachement!
Super pour recaler des assemblages à 45° ou autres. Mais pour scier un tenon...