Ah, le temps long... Sainte patience. Il y a eu des retombées directes, comme placer des pièces en galerie à Paris, ce qui était mon tout premier but. Une promesse d'article, plein de contacts. Mais la période n'est pas particulièrement riante. Rien ne fonctionne "comme d'habitude". Alors je remets mon nez dans le guidon.
Et merci pour les bons mots.
J'avais la trouille aussi vu le poids du dessus, mais ça marche très bien. Brusso fait de la grande qualité.
Pour être complètement honnête, je voulais la taille au dessus, mais elle n'était pas disponible avant mon prochain salon. Mais j'imagine que je les changerai après, par sécurité.
Merci :-)
J’utilise du placage. Le massif est hors de prix, et peu d’importateurs. Mais ça se trouve en fouillant.
Assemblage en pièces rapportées, puis re-placage des chants.
Je réfléchis à l'épitaphe.
Un objet de collection, une sculpture, un vase, etc.
Merci tou'l'monde !
C’est de l’encre de chine lustrée. Des fois brute, des fois huilée, des fois cirée,
brossée avant (métal) et après encrage (chiendent).
Je ne connaissais pas, merci.
Oui, Révélations 2025, du 21 au 25. Avec quelques-uns de mes autres trucs.
Ça marche, donc. Merci !
Pinceau, séchage, brossage x 2 ou 3. Sans oublier la pince à épiler avant !
Kentaro Et il faut toujours montrer un prix qui inclut la commission de 50 % du revendeur, en plus.
Kentaro Pas gagné. Arrivé 15ème mondial. Et ils n'aiment pas les pièces trop "artsy". Les concours d'ébénisterie sont plus centrés sur la technique, les concours de métiers d'art, sur le côté artistique, mais en compétition avec des métiers qui n'ont rien à voir avec le bois, comme le concours Ateliers d'art de France.
Je garde les tracés de trusquin sur tous mes meubles. C'est un parti que j'ai pris il y a dix ans au moins. J'aime les traces d'outils. Le côté fait-main, même rustre. Je comprends que ça puisse choquer.
Pour le placage des chants, je suis d'accord. Des fois, j'ai la flemme. Ou je dois me dépêcher de finir pour prendre un boulot qui paye, histoire de manger.
Quant au style du meuble lui-même, il est évident qu'on aime ou déteste. C'est bon signe, pour moi, les réactions fortes. Ça veut dire que j'ai fait mon boulot.
Quant aux essences invisibles, c'est parce qu'elles donnent des textures différentes. Des fils plus ou moins épais, plus ou moins de nœunds, des brillances différentes, etc.
Nicoel Pas encore décidé, et pas compté les heures. Mais plus long qu'il n'y paraît. Chaque pièce devant être découpée, finie, plaquée, en fonction de celles qui sont autours. L'habillage est très long, surtout en hiver.
Je crois que le prix risque d'être autour de 6000 (pour inclure la commission du vendeur). Voire plus, pour faire sérieux, ou me planter...
Figurez-vous que j'ignorais l'existence du mouvement de l'Art Cru en nommant cette table. Moi, j'ai l'impression qu'elle traîne entre les théories de Soulages, du brutalisme, peut-être même de l'art brut (aye !), les seuls ébénos que je connais qui font des trucs qui s'en approchent sont David Gates, et Jean-Guillaume Mathiaut. Mais on ne me dit pas tout.
J'en suis ravi.
Quant à la perfection... Ça fait faire des burnouts, ce genre de recherche impossible :-)
Ara Haha ! Oui, en effet. Je m'exprime souvent avec le bouton à fond.
Habiller l'intérieur des pieds m'aurait pris un temps fou (mesures et angles, onglets. Et vu qu'elle m'a déjà pris un temps fou, j'ai abandonné l'idée. Et les photos sont trompeuses (angle, focale), les proportions (en nombres entiers) sont plutôt agréables, en vrai.
Je na fais pas de plan. C’est de l’impro. Je crée la structure puis j’habille au « hasard ».
Soulages étais sûrement planqué dans mon subconscient quand ce « truc » est arrivé. Je l’adorais étant jeune, quoiqu’à l’époque, il utilisait encore la couleur. Mais il y a eu d’autres influences plus ébénistiques, comme David Gates ou l’irlandais Hartung.
À suivre…
Tu avais vu le précédent, Arbre. Plus épuré. Pas vrillé.
J'ai le même souci avec le piètement. On n'y arrive pas toujours...
Deux couches, puis brosse à reluire jusqu'à la brillance.
Il faut bien protéger le Scotch.
Pièce d'expo. Très dur à vendre depuis la fin du Covid, mais on y travaille dur.
Haha ! Tu as du bol, moi, je tourne autour du truc et me rappelle toutes les conneries de fabrication que j'ai faites. Mais, merci du joli compliment.
Tout n’est pas noir de la même manière, et il y a l’intérieur.
Ce sont des mi-bois avec des épaulements. Ça ne bouge pas.
Je pensais plus au ballet classique, mais c’est une idée. Merci.
Placage.
La gueule ouverte.
Non, presse à placage.
Désolé, pas de photo. Ce sont des mi-bois épaulés, pour empêcher tout mouvement.Et les transversales sont vissées dans la carcasse.
158 x 68 x 32. Pas d'association prévue pour le moment, mais c'est une idée.
Ça dépend... Il y A Maréchaux, Les fils de Georges, et des fois, sur des sites ou on peut voir chaque feuille, quand je veux un truc bien particulier.
Peltogyne venosa et Peltogyne paniculata plutôt que la plante, Amaranthus. Le nom de l'Amarante bois est vernaculaire.
Aussi appelé bois violet. Et non bois de violette.
21 mm, de mémoire.
Noyer noir qui a poussé en France, pas aux US.
Tasseau partiel à l'intérieur du tiroir, mais ça en aurait gêné le fonctionnement. Ou queue d'aronde coulissante dans le côté du tiroir, mais visible en façade, et forcément un peu lâche.
Alors, d'abord, j'ai assemblé 4 pièces droites en angle avec des dominos. Ensuite j'ai créé le profil avec des rabots mouluriers (convexe/concave), puis dégrossi les bords à la plane, puis avec des râpes, puis des racloirs.
J'ignore la notion. C'est quoi ?
Il faut m'expliquer. Jamais entendu.
Nairod Je n'avais malheureusement pas assez de buis pour tourner des ieds d'un mètre.Mais ou, elle gigotte si on la tripote. Mais pour un vase...
L'avenir nous dira si j'ai fabriqué une torsade ;-)
Si vous voulez du vrai Shaker, selon les dessins d'atelier originaux : julienhardyebe...-meuble-shaker/
C'est une boucle sans fin. Les danois se sont inspiré des Shakers, les japonais des deux, et les américains avec. Retour à la case départ. Tout finit par être inspiré de tout. Et c'est ça qui est bien. On ne fait que mettre notre grain de sel.
Chêne : vernis mat
Noyer : huile
Amarante : cire
Voilou. Le flou est dissipé.
Merci tout le monde. Ça fait plaisir.
Tout à fait. C'est aussi une cave à alcools de grain ;-)
Le noyer verni est une horreur.
Je voulais l'amarante avec un lustre, et le chêne, je le voulais presque brut, d'où le vernis ultra-mat.
Je l'avais ébonisé lors de l'assemblage à sec, pour voir. Et puis j'ai reponçé avant le vernissage.
Meuble d'expo.
Speyside's for beginners.
Je suis trop timide.
Je pensais le vendre au kilo ;-)
Merci m'sieur !
Merci. Je ne dirais pas non :-)
Les coins sont sculptés en tilleul et assemblés avec une languette à contrefil. Puis prises d'empreintes pour les contre-formes de placage.
L'humidité dans l'atelier, sans doute. Heureusement que c'est sur les deux portes centrales !
Merci à tous !
Et pourtant bien plus influencé par Nicolas de Staël (les toits) que Soulages, qui ne m'est venu à l'esprit qu'à posteriori.