Chaluthier
Que la fabrication d'instrument de musique puisse exiger quelques contraintes particulières, je n'ai pas de problème à le croire.
Maintenant, pour une traverse de 80x80 devant supporter un sommier, que ça apporte un gain significatif, alors, là, j'ai de gros doutes.
Mais bon, ce que j'ai dit valait sûrement un vote négatif, pour le sanctionner !
Chaluthier
La capacité de flexion, y compris jusqu'à la rupture éventuelle, j'ai largement eu l'occasion de tester sur diverses sections et essences, en de multiples occasions, au cours de ma carrière. Je n'ai pas constaté de difference, sur des pièces qu'il était possible de faire fléchir à la main, donc de sections relativement faibles.
Alors sur une pièce de 80x80, comme dans le cas qui nous est exposé, même en y enlevant une feuillure, aucune crainte que ça compromettre la solidité de ce lit.
C'est une table, donc destinée à être utilisée en tant que telle... enfin, j'imagine.
Pour un aspect mat, sur une table, les huiles ne sont pas idéales, en termes de protection.
Mais un vernis ou vitrificateur mat, même s'ils protègent mieux, ont pour inconvénient de se lustrer, et donc de perdre par endroits leur aspect mat dans le temps, au gré des frottements et durée d'utilisation.
En général, les finitions mates sont d'ailleurs déconseillées en usage horizontal (vernis, vitrificateurs, mais aussi sur des matériaux, y compris melaminés et stratifié, etc).
Reste le vernis ou vitrification satiné, qui n'aura pas ce défaut.
Tout à fait d'accord.
. Assemblages à 45° à proscrire en extérieur, du fait de l'exposition au soleil et aux intempéries.
. Domino à éviter aussi (ils sont faits en hêtre, pour ceux sur le marché). Ou alors, les fabriquer soi-même dans un bois adapté à un usage extérieur.
Des assemblages parfaitement ajustés, et des tenons serrés sur leur largeur, sont des gages de bonne tenue dans le temps d'ouvrages extérieurs.
Carococo
Le plateau qui se décolle, c'est le contreplaqué qui se délamine, alors ?
Puisque ce que je vois, en partie centrale du plateau ressemble fortement à de l'okoumé déroulé, donc très probablement du contreplaqué (latté ou multiplis, suivant l'époque de fabrication).
Après, ça peut peut-être se recoller, par injection de colle, le placage constituant le CP étant bien plus épais que du placage rapporté en décor (15 à 20/10e, au lie de 6/10e, généralement).
Ou alors, découper à l'intérieur du cadre du dessus, pour y rapporter un panneau revêtu d'un placage plus noble, comme le propose Erebor...
Mais dans ce cas, tu auras une ceinture qui aura vécu, ainsi que ses traces, et une partie centrale parfaitement neuve. A voir...
Carococo
Ah, en effet, ça ne se délamine pas... c'est carrément un contreplaqué de 5mm, qui se relève ! 
(Mais c'est donc bien un contreplaqué, ce que je subodorais depuis le début. Et donc, de l'okoumé déroulé)
Mais du coup, il y a un autre panneau, dessous, sur lequel il repose, ou auquel il est (était) fixé ou collé ?
Ou alors, il serait juste posé en feuillure, et reposerait sur des traverses intermédiaires ?
Une hypothèse, que permet d'avancer la présence de ce contreplaqué de 5mm... Il remplace, peut-être, un ancien panneau gainé, enlevé parce que trop dégradé.
Mais justement, du fait de cette construction, tu peux peut-être l'enlever complètement, pour le remplacer par quelque chose de plus propre, d'une finition différente, qui tranche, ou par un nouveau panneau gainé. Tu aurais un plus bel aspect, et en plus, ça te faciliterait les choses, plutôt que de tenter de rénover de quelque manière ce contreplaqué, qui reste (et restera) un matériau basique, en tout cas, sur le plan esthétique.
Carococo
OK, et c'est bien seulement une délimitation de teinte, qu'on y voit, et pas un autre cadre intérieur ?
En tout, le bois brut qu'on y voit est du hêtre. Comme pour d'autres pièces, ici ou là dans l'ensemble du bureau.
Concernant le contreplaqué visible du dessous, c'est le même 5mm qui se relève, au dessus ? Ou une autre épaisseur indépendante du 5mm ?
Ça n'est pas trop souple, lorsqu'on appuie sur le dessus, dans les zones qui ne sont pas supportées par les traverses intermédiaires ?
Sinon, l'idée de remplacer le panneau de 5mm par un panneau d'une autre finition, ou un panneau gainé, tient toujours, afin d'apporter un peu plus de cachet au dessus, et de t'éviter d'avoir à refaire une finition qui en plus ne s'accordera jamais parfaitement, avec l'encadrement.
Pour le panneau de coté, rien de particulièrement esthétique. Mais ces traces ou traînées obliques interpellent. S'agirait-il de traces de ponçage, ou alors de grands coups de brosse (pinceau) lors de l'application d'une teinte ?
Par contre, il semble que ce soit, ici encore un placage déroulé. Pas de joints, pas de veinages répétitifs qui montreraient le contraire. Donc, probablement de nouveau du contreplaqué okoumé, sur lequel aurait été appliquée une finition, peut-être pour tenter de masquer sa véritable essence.
Placage, oui, mais d'okoumé. (En tout cas ça y ressemble beaucoup). Du déroulé. Donc placage constituant un contreplaqué, latté ou multiplis, suivant l'époque.
Donc, généralement plus épais que du placage habituel, mais il faut s'en méfier tout de même, au ponçage ou raclage. On ne sait pas ce qui a pu être enlevé, lors de la fabrication.
Certains menuisiers Youtubeurs (ou peut-être un, surtout) ont diffusé cette idée que la mousse que produisait la colle PU, comblerait les interstices des (mauvais) assemblages avec trop de jeu, et ainsi assureraient une meilleure tenue dans le temps de ceux-ci. J'ai même entendu le même dire que la PU, du fait de son expansion, assurerait l'étanchéité de l'assemblage !
Tout à fait d'accord avec BeauLeRabot, ce qui ne restera qu'une "mousse" n'apporte rien à la tenue d'un collage.
La colle PU à des intérêts, des avantages, dans certains cas précis, mais pas ceux dont on parle ici.
Ah ouais
... mais avec ce type de charnière Kubica, on est loin de ce qu'on appelle couramment "charnière invisible" chez les menuisiers ou fabricant de mobilier.
Ces charnières Kubica (ou similaires) ne sont pas du tout prévues pour des portes de meuble, mais plutôt pour des portes de communication. La référence que tu donnes, c'est pour des portes de 120 à 140Kg. Pour des portes sous un établi, c'est largement surdimensionné. En plus, là, c'est le modèle tout inox. Pas étonnant que le prix soit prohibitif !
Si c'est bien ce que tu recherches, il existe de ce genre de charnières articulées et encastrées, de dimensions adaptées pour
portes de meubles, et bien moins chères.
Comme je l'évoquais dans ma réponse, l'origine serait plutôt à rechercher du côté de l'Afrique.
J'ai déjà eu à voir des mobiliers qui en étaient ramenés, et dont l'aspect était proche. Et aussi un meuble, un peu trop branlant après le (ou plusieurs) transport(s), qu'on m'avait confié pour le renforcer.
En outre, en Afrique, le manguier est commun et très utilisé, semble t-il.
Ramener le prix du panneau à un prix au m3, pour pouvoir le comparer à un achat de massif est un non-sens, dans le cas présent.
Le panneau est un produit quasi fini, alors qu'au massif, il faut y rajouter un coût ou temps de MO pour transformer ce massif en panneaux, savoir s'il est correctement équipé pour ça, vérifier que le bois soit à une hygrométrie adaptée, et le faire sécher si ça n'est pas le cas, etc. 
Roland13480
Si des arbres sont en diamètre 30, en particulier sur des combinées, c'est parce qu'elles sont de moindre puissance. Sur une machine équipée d'un arbre de 30, tout est dimensionné à l'avenant. De ce fait, les guides de toupies de combinées (ou autres accessoires comme un guide "Météor" ou à bague, tables de tenonneuse, etc) ne peuvent pas recevoir d'outils d'aussi grand diamètre que des toupies professionnelles avec un arbre de 50.
Après, tu peux tout de même, il existe des manchons ou des bagues de réduction qui le permettent. Mais ces outils, plus lourds et de plus grand diamètre, exigeront plus de puissance de la machine, useront plus vite les différents organes de transmission et mécaniques de la toupie.
Roland13480
Les outils MAN sont conçus pour limiter l'effet de rejet, du fait des limiteurs de passe (ou plus exactement, anti-recul) dont ils sont dotés. Ce que ne feront pas des outils MEC (d'où le fait que ceux-ci soient à réserver pour un amenage MECanique).
Pour autant, ça ne limite pas la capacité d'usinage ou la profondeur de passe possible.
Si du fait des anti-reculs dont sont dotés les outils MAN, la prise d'une dent est limitée à 1mm, par exemple, il faut multiplier ce 1mm par le nombre de dents, puis par le nombre de tours/minute. Puis de diviser le résultat par 60, pour savoir ce que ça peut usiner par seconde.
Tout-à fait, puisqu'il s'agit de placage (donc du vrai bois, et non de la mélamine)
De plus, chez beaucoup de ces grossistes, tu peux aussi faire débiter, plaquer les chants, si ça t'intéresse. Il suffit de leur communiquer le débit, et d'y indiquer les chants à plaquer. (Et demander le prix au préalable, bien sûr)
Et "4+4" dans la colonne Z, signifie qu'il y a 4 coupes dans un sens, et 4 dans l'autre.
Ou alors 4 coupes sur chacune des deux parties d'une fraise extensible, par exemple (Tu ne nous montres pas la fraise dont il est question, dans ce tableau, mais je pense que c'est ce qu'il s'applique, ici).
OK.
À la relecture de ta question, je m'aperçois que tu dis que le problème se révèlerait en "fin de rabotage". Sauf que la photo ne montre que le jeu à un endroit donné, et pas l'ensemble de la pièce, ce qui permettrait de voir à quel endroit ce défaut apparaît, si c'est de façon brutale ou alors progressivement.
Si tes pièces sont longues et lourdes, il est aussi possible que du fait de leur poids, elles aient tendance à "tomber" en fin de passe, la table de rabotage étant très courte, et le rouleau d'entrainement de sortie, très proche de l'extrémité de table, sur ces petites machines.
Il faut dans ce genre de cas vieller à accompagner et soulager le poids de la pièce en sortie, pour éviter qu'elle ne s'affaisse.
C'est vrai que de le faire soi-même en massif permet de parfaitement choisir, orienter et appareiller ses pièces.

Mais pour des panneaux achetés, qu'ils soient en massif, 3 plis ou lamellé, cette sélection est souvent loin d'être parfaite.
Alors que ça soit du LMC, si l'aspect ne dérange pas, d'autant que sur le plan résistance, c'est tout à fait adapté pour des marche (en épaisseur suffisante, tout de même), il n'y a pas de problème. Encore moins si ça te conviens mieux, point de vue budget.