Jeu de la Grenouille

J’en ai rêvé, ils me l’ont offert..

Pour mon anniversaire, (un compte rond qui commence par un 5..), mon meilleur ami et mon beau frère m’ont offert les pièces en fonte du jeu de la grenouille avec une requête :
« Tu nous construirais le meuble ? »

Deux ans plus tard je me lançais dans l’aventure, l’idée étant de ne pas acheter de bois pour la réalisation.

Le plateau est un reste de plan de travail en bambou, les trous sont percés à la scie cloche avec un arrondi à la fraise ¼ de rond. Les arches ont été cintrée dans un fer rond de 6mm

Le piétement est tiré de chutes de bois de charpente, ainsi que les séparations

Les toboggans sont en CP qui me restait d’un projet précédant.

La finition a été faite avec un vernis satiné « cuisine et salle de bains ».

Le caillebotis en façade et les joues ont été extraits de la vielle armoire de la tante Odile, merisier pour la face et peuplier pour les côtés.

Afin de pouvoir réduire l’espace de stockage, je me suis inspiré du modèle de Charles Santucci pour l’aspect démontable du meuble :

Le plateau est simplement posé,
Le piétement est démontable en 2 côtés, 4 tobogans, 1 façade et 2 traverses arrière. L’assemblage se fait par 4 vis bouton : un insert à visser dans les montants et les boutons moletés des vis en merisier (de l’armoire de la tata Odile).

Et j’ai trouvé quelque porte-étiquettes sur un site marchand en ligne, pour les points.

Je suis assez content du résultat, malgré deux petits soucis :

Pour être honnête, la hauteur de séparations entre chaque glissière est telle que l’ensemble prend presque autant de place monté ou démonté. Quel dommage, me direz-vous, mais si cela ne prend pas moins de place au fond du garage, ça a au moins eu l’avantage de pimenter la conception.

Et puis ce bois, de récupération, il a été mis en forme, corroyé, raboté, poncé, verni, chouchouté. Et un jour, il faudra lancer le premier palet… en fonte… a trois mètres de distance, sans verser une larme.