Notre escalier de buanderie (d’ailleurs plutôt une échelle de meunier) méritait une retraite et un remplaçant.
Vous noterez sa jambe (de bois 
) de consolidation et ses marches à hauteurs diverses (et qui versent pour certaines).
Placé dans mon futur atelier, le remplaçant devait
- tenir son rôle avec honneur
- pouvoir se déplacer pour gagner une peu de place lorsque nécessaire; donc sur roulettes,
- être stable malgré les roulettes ; donc avec un socle en trapèze (des angles pas droits
) et des roulettes à blocage. - servir d’étagère (toujours plus de trucs à y poser)
- dimensionné en regard avec la petite trémie existante.
- construit par une personne seule, dans une pièce de 20m2, tout en conservant l’ancien escalier le plus longtemps possible.
- bien sûr, facile à monter et descendre avec les bras chargés.
- et construit par quelqu’un qui n’y connaît rien en escalier
Je vous passe les calculs savants de girons idéals, hauteurs et largeurs de marche … plein de crobars sur bouts de papiers et même un plan 3D avec un logiciel qui est plutôt fait pour les plans de maison donc qui ne servait à rien.
Beaucoup des paramètres étaient fixés de base par le dimensionnement des éléments de bois fournis par la scierie ou limités par la capacité de mes outils (degau-rabot >> 25cm).
Le plus réconfortant a été l’essai avec quelques marches en caisses de carton et les monter en tentant de conserver son équilibre.
Quand il n’y a plus de retour en arrière possible, tout va plus vite.
« L’ancien » ne tenait plus que par un fil.
J’avais eu la bonne idée d’installer un treuil au dessus de la trémie ; très utile aussi pour les opérations de levage du nouvel escalier quand on est seul et qu’on s’aperçoit que les roulettes c’est mieux de les mettre dessous.
Le piétement en trapèze (assemblage mi-bois) les planches étagères (en contreplaqué), les 4 tiges filetées qui assurent le serrage de l’ensemble, la dernière marche fixée dans l’épaisseur du plancher (sur un profil équerre en métal donc démontable), une finition en Rubio et deux diagonales à l’arrière en plat métal fin comme conseillé par un amis pour consolider le tout.
Comme je trouvais la finition très belle, j’ai rajouté des tapis en caoutchouc protège-marches et du coup … on ne voit plus la finition
Y a plus qu’à s’en servir… parfait pour ce qui concerne l’escalier, la stabilité, le déplacement mais pas encore assez de rangements.
Après coup j’ai pensé au pont levis avec le treuil mais il y aurait eu encore moins de rangement.
À la prochaine.
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