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sebmalaise

Séchoir ou pas séchoir ?

Bonjour à tous,

Nous sommes en pleine construction de notre maison ossature bois dans le Beaujolais et pour l'intérieur, nous allons réaliser toutes les façades (cuisine, placards, dressings...) l'escalier et quelques meubles en chêne. Après quelques recherches nous avons trouvé et acheté des billes de chêne qui ont séchées entre 18 et 23 ans, en extérieur et à l'abri. Je ne connais pas précisément les étapes du séchage qu'elles ont subies, mais je sais qu'elles sont restées une vingtaine d'année sous abri, à moins de 80km de notre maison (Forez et Bourgogne).

Récemment, lors de discussions avec notre parqueterie, il nous a été mentionné le fait que même un séchage long, pour des façades ou un escalier, n'éviterait pas le travail et les fissures de nos assemblages. Ils nous ont dit qu'un passage en séchoir serait nécessaire.

Je comprends bien que le bois travaillera toute sa vie quelque soit son temps de séchage et son essence, même si un bon traitement initial peut limité cela. La question est donc la suivante :

Peut-on se lancer dans travail de nos planches avec un risque acceptable étant donné le temps et les conditions de séchages ou doit-on envisager un passage au séchoir ?

etiennedesthuilliers

bonjour
si vous voulez faire du parquet avec votre chêne
votre prestataire devra obligatoirement débiter les lames en carrelet , les passer au séchoir pour descendre a moins 8 pour cent les bois et les usiner pourquoi 8 pour cent , pour profiter du phénomène de rémanence qui permet de descendre de deux points l 'équilibre des bois a venir
les parquets seront stockés dans un endroit bien sec et posé dans la maison lorsque celle ci a degré aura une hygrométrie mesurée à 55 pour cent , pas de l estimation une mesure correcte et les laisser sans les poser pour qu'il s équilibre un certain temps pour le reste si vous devez en faire du mobilier ou des escaliers et autre qui vont dans la maison même motif même punition
pour des ouvrages extérieure volets fenêtres et autre 12 pour cent me semble bien
il apparaît donc que suivant l usage on emploi des bois ayant une hygrométrie adapté et que l' on essaie de profiter du phénomène de rémanence , que de plus on choisi ses bois suivant leur destination ceci est une autre affaire qui bien souvent n' est pas respecté car cette notion de choix est peu ou mal enseigné et souvent rarement suivi
par exemple les marches d’escalier doivent être choisi dans un chêne plus maigre que les bois qui servent a faire du mobilier
cela peu paraître un peu compliqué l' apprentissage est long mais tout cela s' apprend et doit obligatoirement se mettre en pratique
mais cerise sur le gâteaux on a des ouvrages plus stables et des retraits moins importants
etienne desthuilliers maitre menuisier
mais en réfléchissant bien vous êtes libre de faire comme bon vous semble en tous cas je travaille comme cela et j ai des résultats qui sortent de l ordinaire

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8 réponses

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lamalleencoin

Bonjour .. C'est évident que nos anciens avais des methodes qui ont fait leurs preuve ..
mais ce sont aussi des anciens qui ont mis au point les sechoir pour faire mieux .. Pour s'adapter au nouveau mode de vie et aux nouvelles maison .. ( et aussi etre plus productif)
Au depart on utilise du bois vert ( moyen age) puis on fait secher le bois .
les premiers séchoir artificiel date D'avant guerre je crois .

Une maison isolées en 1900 ne réagis pas comme une maison actuel
Je pense que par securité , le passage au sechoir est plus adapter pour des huisseries d'une maison moderne et sans interet si c'est pour refaire une porte d'une maison de 1800 mal isolé .. non ?
Par ailleurs le séchoir a des proprieté fongique qui sont intéressante . un bois sec a l'air est a 18 % un bois sechoir descent a 9

D'apres le site " expert bois "

..
Dans Une habitation , A une température de 20 °C et à une humidité relative de l’air de 60 %, l’humidité du bois se stabilisera autour de 11 %.

La vitesse à laquelle la pièce de bois atteindra cette humidité d’équilibre dépend certes de sa section, de l’essence de bois et des conditions de stockage. Cependant, quand un vieux paysan vous expliquera que son bois est « on ne peut plus sec » car stocké depuis l’époque de son grand-père dans sa grange, vous saurez qu’il ne peut être plus sec que les conditions climatiques dans lequel il a été entreposé !

Des valeurs moyennes sont reprises dans les DTU et permettent de conclure que, sauf saison exceptionnelle, l’humidité d’une pièce de bois située sous abri à BREST ne descendra jamais en dessous de 19 %.

Une charpente à NICE verra son bois se stabiliser toute l’année autour de 15 % tandis qu’à TOULOUSE, le bois se stabilisera autour de 12 % l’été et autour de 21 % l’hiver.

foal
( Modifié )

hum!60° d'humidité dans une maison ,ça fait beaucoup!dans le apparts ou maisons chauffés à 20° le degré d'hygrométrie est plutôt entre 38- 45 ° .Par ailleurs un bois même vieux de plusieurs variera toujours en fonction des critères de température et d'hygrométrie.

lamalleencoin

Ce sont les donnée DTU 50 a 60 d'humidite dans une maison .. j'y croyais pas non plus .. mais c ce qu'ils indiquent

foal
( Modifié )

lamalleencoin actuellement en appart de 8 étages ,sur mon hygro j'ai38°

lamalleencoin

Oui oui c fort possible
Surtout dans un appart mais ç assez peu .
Ç pour ca que quand un appart est trop sec on met des petit réservoir d eau sur les radiateurs

etiennedesthuilliers
( Modifié )

foal bonjour il y a un problème vous devriez y remédier 55 pour cent est meilleurs pour l organisme et les œuvres d art que 38 pour cent il existe des humidificateurs
bien amicalement

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Boisenformes

Un petit commentaire pour illustrer avec nuance le facteur géographique.
Un bois stocké à 2000 m d'altitude dans le Queyras ne sera pas sec pareil quand Normandie mais les conditions de stockage influent aussi, si il est empilé près du sol sous des tôles près de la rivière ou bien dans une sous pente aérée ça ne donnera pas le même degré. Pour les façades de cuisine réalisée en merisier et panneaux plate bande châtaigner, j'ai moi aussi eu la prudence de laisser les bois débités qque semaines dans l'atelier avant usinages. Rien n'a bougé depuis.
Mais pour du parquet et pire pour un escalier, c'est séchoir obligatoire. On voit effectivement de très beaux parquets anciens en point de Hongrie dans des appartements haussemaniens mais malheureusement trop souvent des nids à poussière entre les lames. Noter aussi qu'autrefois le mode de chauffage n'était pas le même et donc les contraintes de séchage des bois pas les mêmes.

etiennedesthuilliers

bonjour lorsque j ai commencé ma carrière chez certain clients fortunés je démontais proprement les parquets et ensuite les reposais pour Eviter les rainures de parquets et faisais la fermeture avec des lames récupérées dans une petite pièce pour éviter la différence de couleur aujourd’hui les très beaux parquets que j ai posé n' ont plus de rainure de parquet le séchage y est pour quelque chose
etienne l homme qui vend du parquet sans raie

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Kentaro

On dit que le séchoir permet d'obtenir un degré d'hygrométrie plus bas que n'importe quel séchage naturel, même très long.

C'est possible, mais on peut se demander: comment faisait-on "avant", avant l'introduction du séchoir, qui est assez récente.

Est-ce à dire que tout ce qui a été fait "avant", avec un séchage naturel, c'était de la m... ?

Assurément, non.

Mon père et mon grand-père utilisaient des bois qu'ils achetaient en scierie, sans séchoir, et qu'ils faisaient sécher (longtemps) dans leur hangar. Mon père a fait ainsi toutes les huisseries de sa maison, en chêne, et elle sont toujours là, 50 ans après.

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etiennedesthuilliers

bonjour je ne partage pas toujours l avis des autres c'est un gros défaut
le bois peut avoir 20 ans de sciage il serez toujours a 13 pour cent et des fois plus a certaine période de l année
envoyé moi votre adresse postale et je vous ferai parvenir ma prose
etienne desthuilliers maitre menuisier

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Tarazhilt

Bonjour,
pour moi, pas besoin de séchoir!
Idéalement, si c'est vous qui fabriquez, entreposez le bois prédébiter dans le lieu où il "finira ses jours" avant de l'usiner très rapidement.
Si c'est un pro, il a l'habitude de ce genre de situation et fera ce qui est nécessaire pour obtenir le meilleur résultat. Mais il ne faut pas rêver, le bois absorbera toujours les variations d'hygrométrie et ses dimensions changeront. Le pro de toute façon en tiendra compte dans sa fabrication.

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ADPB
( Modifié )

D’après ce que j’ai pu apprendre et comprendre, le séchage du bois est un phénomène très complexe et difficile à maîtriser selon la précision que l’on recherche.

Les techniques actuelles s’appuient sur le séchage artificiel pour maîtriser au mieux les conditions ambiantes du séchage est ainsi accélérer les cycles de séchage.

Cette maîtrise est évidement pus complexe dans des conditions extérieur mais cela ne rend pas forcément un séchage naturel moins bon, les risques ne seront simplement pas les mêmes et la garantie du résultat est alors moins « scientifiquement » maîtrisable.
Les phénomènes de jour/nuit et la vitesse plus lente amènent aussi beaucoup d’intérêts au séchage naturelle.

Concernant le degré d’hygrométrie final, un séchage naturel est réputé pour déscendre moins en humidité qu’un séchoir. En revanche tout dépend des contions final d’utilisation : un bois sécher artificiellement à 9%, puis qu’on stock dans des conditions ambiantes Classique peut facilement reprendre en humidité Et donc se déformer.
En séchage naturel, l’humidité finale dépendra surtout de la saison et le bois ne réagira pas aussi rapidement selon son épaisseur.

Pour se donner une idée diagramme qui permet de déterminer l’humidité « d’équilibre » du bois si on le laisse suffisamment longtemps dans les conditions décrites dans l’abaque (la lecture la plus simple est d’utiliser une température humide et une humidité relative de l’air) :

Enfin, si cela en vaut la peine, la technique est de stocker le bois quelques temps dans les cnodntions finales de mise en œuvre. Le meilleur exemple est pour la pose d’un parquet Massif dans les règles de l’art, où l’on stock les lames finies dans la pièce même ou celui si sera ensuite installé. On limite ainsi au maximum les déformations, bien qu’elle existeront toujours avec l’alternance des conditions dans la pièce (à l’image des courbes de l’abaque).
Pour des façades de cuisine, je trouverais résonabel de stocker à l’atelier les planches quelques mois avant corroyage, en saison intermédiaire (ni pleine hiver, ni pleine été), de manière à affiner l’équilibrage hygrométrique du bois.

Même si le séchage artificiel permet de mieux mesurer tout ces aspect, il ne dédouane pas « miraculeusement » de tout ces phénomène de déformations, car le bois reste un matériaux vivant (ou du moins qui réagit à l’humidité).
Ce n’est pas non plus un produit miracle qui limitera ces déformations mais plutôt la conception des assemblages qui doit laisser les jeux nécessaire pour permettre au bois de « bouger » sans déformer tout l’ensemble.

J‘èspère répondre à ma manière à la question.

Pierre

Mis à jour
etiennedesthuilliers

bonjour j ai bien indiqué mois de 8 pour cent
pour du chêne bois a structure fermé il faut conduire un séchage a l air et a 12 ou 13 pour cent finir au séchoir
le chêne en épaisseur a partir de 40 mm se collapse et devient inutilisable si il a été séché au séchoir , certain disent qu'ils y arrivent ,mais je ni croit guère déjà en 27 il y a des problèmes
il est plus facile de sécher devant sa copie
bien amicalement un menuisier qui lui ne sèche pas

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alexisbeaugrand

Bonjour le mieux c'est de les laisser dans un endroit à température ambient 2 3 jour il va déjà être habitué à la température de votre maison et même pour le collage il ne faut pas que le bois soit trop froid

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sebmalaise

Bonjour à tous,

Je voulais tout d'abord vous dire un immense "MERCI" pour toutes ces réponses et retours d'expériences.

A priori, notre stratégie devrait être la suivante : Nous allons faire au mieux pour stoker le bois dans la maison un maximum de temps. 3 plots sont déjà dedans depuis un mois environ et nous allons rapatrier les autres dès que possible. Nous ne passerons donc a priori pas au séchoir. Ensuite, nous allons déligner tout cela, faire un premier corroyage en se laissant quelques millimètres de marges, puis stocker de nouveau les planches pré-travaillées dans la maison dans de bonnes conditions (serre joints...) le temps de passer au travail final et à l'assemblage.

Une de nos contrainte (non négligeable) est l'espace... En effet, nous sommes en train de finir le second oeuvre de la maison, nous n'avons pas de garage et nous vivons actuellement en appartement, donc a part stocker le bois dans la maison (dans laquelle nous travaillons presque tous les jours), nous n'avons pas vraiment d'options. Le fait de déligner et faire un premier corroyage nous permettra de gagner de la place avec un stockage plus compact (une des billes fait actuellement 4.5m et prend un grande partie de l'espace de travail du RDc).

Pour l'escalier, on se laisse encore deux options. Soit on passe la bille prévu à cet effet au séchoir et on essaye de travailler les marches et éventuellement les contre-marches avec des planches continues. Soit on ne passe pas au séchoir et dans ce cas, nous prévoyons des assemblages de façon à limiter un peu le travail.

Encore un grand merci pour vos retours, je ne manquerait pas de faire passer les photos dans la rubrique créations.

Bien à vous,

Seb

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