Bonjour,
Question de débutant : Lorsque je regarde les réalisations de tables de chevet sur l'air du bois, je constate qu'une grande partie d'entre elles sont faites par un assemblage direct de panneaux massifs entre eux, et pas un assemblage traditionnel montant-traverses-panneaux.
Est-ce que la faible dimension de l'ouvrage permet ce genre de fabrication sans risque, est-ce une erreur de pratiquer comme cela, ou est-ce moi qui ne perçoit pas bien la technique de fabrication ?
4 réponses
Bonjour
L'important est de savoir comment selon la conception que l'on adopte l'ouvrage risque de se comporter et quel défauts suis je prés à accepter.
Heureusement que nos anciens ne ce sont pas arrêtés à une technique, La menuiserie comme L'ébénisterie est en perpétuelles évolution. Dans 200 ans les meubles d'aujourd'hui seront peut être qualifiés de traditionnel ?
Alors la solution est la curiosité si je fait comme cela que va t'il se passer?
Quelles sont les conséquences de tel type de fabrication j'suis près à les accepter?
A partir de là tout est possible.
Revenez sur le site avec un projet plus précis et beaucoup d'entre nous vous guiderons sur les spécificités techniques de telle ou telle fabrication.
Laissez cours à votre imagination.
C'est une mode lancée sur le Tioube par les ricains qui avaient l'habitude de faire des meubles avec des planches, dans leurs ranches au milieu de la Prairie...
Plus y a de noeuds dans les planches, plus y zaiment.
"Ah, le "vrai massif", que c'est beau, ma Chère..."
C'est le retour au temps des Romains et du moyen-âge, du temps où les seuls meubles que l'on réalisait, c'était de gros coffres en planches...
Les bricoloux croient que c'est plus facile que de faire des cadres. Ils croient que c'est comme si on faisait un caisson avec de l'agglo plaqué. Mais en fait, c'est bien plus compliqué... faire des panneaux qui ne voilent pas, pour pouvoir bien les assembler, et qui ne fissurent pas de partout, faut savoir faire...
A noter que les meubles des années 50, (mid century), tant à la mode en ce moment (revival), qui avaient des parois lisses, et ne semblaient pas être construits avec des cadres, étaient en fait réalisés par des ébénistes, qui faisaient du placage.
En fait ça dépend aussi de la disponibilité des matériaux et des capacités de travail de l'artisan. Je serais capable de faire une table de chevet en massif mais absolument incapable de faire un beau plaquage et je n'en ai pas de tout fait à ma disposition...
+1 mais pas que
sur les nœuds bien visibles, on voit ça maintenant sur beaucoup de produits imitant le bois : revêtements de sols, carrelage, mélaminés, etc et ça donne aussi les tendances (à moins que les fabricants ne suivent les tendances... la poule, l'œuf, bref, on change les modes pour nous faire consommer à tout va).
Bonjour,
effectivement, pour des ouvrages de faibles dimensions je pense qu'on peut se permettre de s'affranchir des méthodes traditionnelles.
Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de règle, mais je dirais qu'autour de 30 cm ça ne vaut pas le coup de trop se prendre la tête.
À titre d'exemple, j'ai fait ce meuble il y a deux ans :
C'est du hêtre - connu pour pas mal bouger - en massif, sans même recouper les planches en deux et il n'a pas du tout bougé.
Après c'est peut-être un mauvais exemple, et on doit pouvoir trouver des boîtes de 15cm de côté qui ont vrillé...
Licence
Merci à tous pour vos réponses, j'ai des éléments de réflexion à présent. Il n'y a plus qu'à essayer !