Bonjour a tous
J'aborde un sujet proche de la sylviculture mais ca part de la.
Outre noyer et chêne, quelles essences relativement précieuses poussent dans nos contrées ?
J'habite en bourgogne, et j'ai déjà plein de fruitiers.
Essences exotiques bienvenues mais faut que ça pousse bien.
Le but évidemment c'est faire de l'argent de mon vivant donc sequoia chêne noyer olivier c'est pas adapté
Merci
PS : Je précise que je ne parle pas forcément d'exploiter le bois, plutôt de faire monter le prix de la parcelle, du coup bof les résineux. Si quand je serai plus âgé quelques arbres sont exploitables, tant mieux.
Mis à jour14 réponses
c'est une bien difficile question:
Le choix d'une essence se fait plus en fonction de la nature du sol, il faut la connaitre afin de choisir l'essence que l'on désire planter. C'est une réflexion impérative.
Mais cela ne suffit pas pour faire de beaux arbres car il y a des techniques de sylviculture qu'il faut maitriser et malgré cela, rien ne dit que tes arbres seront beaux, grands, et surtout désirés. Tous dépendra du marché à l'heure ou tu couperas ou vendras ta parcelle.
Cette pousse est conditionnée à une compétence, les aléas climatiques, l'origine de tes plants, l'exposition au gibier, et la taille de la parcelle. Sur une micro parcelle il est préférable de rester dans le conventionnel.
Si tu restes sur des essences forestières locales regarde autour de toi ce que les parcelles voisines produisent. Pour des essences "exotiques" il est préférable de maitriser la situation. Sinon les fruitiers, comme le cormier, alisiers sont des essences précieuses mais pas qu'elles. les gros ifs bien conformés sont également très recherchés par exemple.
Si chaque propriétaire savait ce que vaudra ces arbres dans 100/130 ans, tu imagines bien que les forets en seraient remplies. C'est bien à cause de cette incertitude que l'on parle d 'essences refuges car malgré un cours chaotique le chêne, surtout de qualité, trouve toujours preneur. Ce qui n'est pas le cas de la plupart des autres essences.
Le plus bel exemple est l'alisier torminal qui valait plusieurs milliers d'euros le mètre cube dur pied à la fin du siècle dernier et aujourd'hui il se vend en bois divers à quelques dizaines d'euros le mètre cube. La mode est passée par là.
Sans connaissance particulière je resterais sur du classique ou alors entoure de gens compétents.
Bonjour,
réponse un peu tardive, mais
stp, ne fais pas comme dans le Morvan ou pendant des décennies, ils ont planté des sapins pour plus de rentabilité, en tuant d'abord les chênes , sans les exploiter, juste en coupant l’écorce pour les faire crever, puis toute une faune, car sous les sapins, plantés à 3 m les uns des autres, rien ne pousse, les aiguilles acidifient le sol....
bon, je ne suis pas ecolo militant, mais devant un tel carnage, on peut pas rester insensible
Le Morvan, un coin de paradis, un peu froid l'hiver, mais super. mon coin préféré pour la pêche à la truite (la Cure, Lac des Settons...)
nievre-tourism...ac-des-settons/
depuis, c'est interdit de planter des sapins, sauf sapins de Noël
Bonne journée
Hervé
autre choix possible si ton sol le permet : le PEUPLIER
il y en a beaucoup dans ma région, pousse vite dans les zones humides impropres à la culture
beaucoup de littérature sur le sujet
nouvelle-aquit...npf.fr/peuplier
lanselle-decou...tiere-peuplier/
Auxerre, vallée de l'Yonne, plutôt plat par chez toi, non????
Bonjour
Je n’ai pas vu de quelle surface tu disposes
C’est très bien de penser au futur et aux héritiers
Il y a d’autres méthodes pour rentabiliser un grand terrain , à court terme avec la possibilité d’avoir un chiffre d’affaires sans trop de travail
- louer à une société pour parc photovoltaïque
- plantation mellifère et exploiter un rucher ( ou louer)
- chez moi l’immortelle à la côte pour en tirer l’huile essentielle (plantes mellifères) , étudier pour ta région
Un élément que je n'ai pas vu abordé dans les autres réponses mais qui me semble intéressant : le marché local.
Si je prends comme exemple ma région, il n'y a pas d'unité de première transformations du bois (scierie) proche, donc soit il faut faire venir une scierie mobile, soit il faut pouvoir remplir un semi complet de bois "précieux" pour que le coût de transport soit amorti.
Si tous tes voisins font du sapin ou autres bois à faible valeur ajoutée, tu vas avoir plus de mal à convaincre un négociant de venir voir tes arbres, car il se déplacera potentiellement loin pour une seule parcelle...
Sinon le plus important dans le choix des essences reste à mon sens de connaître le climat et le micro climat de la parcelle. Outre température et eau, le vent va être important à comprendre : tu n'auras pas des chênes de 30m si tu es dans un couloir de vents ; et il peut être intéressant de stratifier ta parcelle pour créer des brise vents qui favoriseront une zone plus intéressantes pour des arbres hauts.
J'ai lu tous les commentaires, aucun ne fait allusion aux robinier ou faux acacia. C'est une essence qui pousse rapidement sur les sols sablonneux ou drainant. On utilise le bois très durable en extérieur à la place des essences exotiques comme le teck.
Pas obligé d'en faire une forêt monoculture non plus mais il est adapté à certaines zones de parcelle.
plusieurs l'on dit, c'est une affaire de spécialiste. je consulterai un expert forestier: en fonction de ton sol, de la taille et de l'orientation de la parcelle, de la ressource en eau, ... il te diras ce que tu ne peux pas mettre et ce qu'il préconise. si le but est de faire des roros, il pourra aussi te dire aussi à qu'elles aides tu peux prétendre.
plus qu'une essence de bois, c'est la qualité du bois (ou la qualité à venir) qui fait le prix d'une parcelle
Quelle que soit l'esoece que tu choisis, il faut surtout élaguer et haut.
Sinon tu nauras pas de grumes cylindriques, mais des grumes coniques, diminuant a chaque noeud.
C'est facile jusqu'à 3 ou 5 m, ensuute il faut grimper avec des griffes au pieds.
Pour assurer une truc vertical et rapide il existe une vieille technique, on pkante des trucs qyi poussent droits et rapides entre les bons, et eux on les on etête pour qu'il n'etouffent pas les autres mais pour les obliger a pousser plus haut, puis une fois une bonne hauteur atteinte, un bon enracinement pour assurer un bel houppier, on coupe le peuplier ,le bouleau...
Semer c'est mieux que bouturer.
Pas de miracle , forestier c'est du boulot.
A partir de 25 ans erables,ormes
30 ans, châtaigner, merisier, poirier.
Aux bords des loupes de thuya (je ne sais pas comment on les favorise).
C'est bien de remettre de l'orme, l'autochtone de rejets sélectionnés, pas les modifies génétiquement ni les metis américains.
Ne pas oublier l’alisier. Je me souviens d’avoir assisté à des ventes aux enchères et où les billes d’alisier se vendaient à prix d’or.
Les érables en règle générale sont recherchés.
Dans les résineux, le cèdre a un bois magnifique
Et dans les bois exotique, l’eucalyptus pousse vite et son bois est très interessant.
avec le changement climatique, je partirai sur plusieurs essences qui fonctionnent bien ensemble, une approche permaculture
tout dépend de la parcelle, son sol, ce qui s'y trouve etc
je partirai de ca, pas de comment faire absolument pousser ceci ou ca.
mais c'est un grand sujet et je n'y connais pas grand chose
pour moi la meilleurs plantation a été les pavillons je, dit cela avec humour
pour le peuplier la vente est difficile je planterai plutôt des chênes même a 3o ans cela valorise la parcelle
pour les autre essences les marchés sont tellement fluctuant que cela ne vaut pas le coup
choisir une essence de chêne qui donne de bon résultat dans l' endroit ou vous êtes et mettre un grillage si ne voulez pas qu'il soit dévoré
etienne
les fruitiers, mais francs (non greffés ) pour qu'ils fassent du volume . du coup pas forcément terrible pour les fruits. (mais ça peut, on sait jamais ! )
poirier principalement, cormier, cerisier...
Par chez moi il pousse du buis, on ne le nomme jamais comme un bois "précieux" parce qu'on s'en sert de bois de chauffage par ici tellement il y en a, mais c'est un bois très intéressant : très dur, grain si fin qu'on dirait du plastique. Mais avec la pyrale il va y avoir un vide générationnel.
Après tous les bois durs, ça peut être intéressant de replanter des ormes, maintenant que la graphiose est passée (?); des érables sycomores, aussi très beau bois, du platane, qu'on ne trouve vraiment pas facilement en planches, mais qui a un décor remarquable, de l'oranger des osages pour faire des arcs et de la marqueterie, de l'olivier si le climat le permet, chêne vert aussi très intéressant pour faire des rabots...
Penser que l'on pourra avoir de beaux sujets à exploiter financierement sous forme de plots de son vivant en les plantant, c'est esperable lorsque l'on a 15 ans, surtout pour des bois precieux...
Personnellement j'ai planté des sapins, Douglas, pins noirs d'Autriche il y a plus de 50 ans, et bien ce seront mes enfants qui feront les coupes. Plus exactement quelques sujets peuvent être prélevés maintenant , mais ce ne sont qu'une minorité d'arbres . Avec du peuplier c'est possible. Je suis preneur de contradiction(s)
Bonjour,
Je pense que les fruitiers c'est très bien car avant de pouvoir vivre de la vente du bois ça permet d'avoir à manger. Peut être essayer quelques châtaigniers aussi, pour équilibrer le régime alimentaire.
Mickael
Je suis bien d'accord, c'est pour ça que j'ai commencé par la.
salut,
trouvé ça par hasard, intéressant
bonne journée
Hervé