Bonjour à tous,
J’ai fais de ça il y a quelques mois l’acquisition d’un combiné lurem (C36). Avec celui-ci etait vendu tout l’outillage du menuisier qui a fait carrière avec cette machine.
Dans ce lot j’ai trouvé bon nombre de fers taillés à la main. Bon nombre d’entre eux ont pour vocation d’être glissés dans la lumière mais il me reste sur les bras une grande quantité de ces petits fers (voir photos). Ceux-ci me semblent bien trop petits pour être glissés dans la lumière, je me pose donc la question de savoir comment étaient ils utilisés?
7 réponses

Bonjour,
oui, il s'agit bien de fers de toupie, très certainement fabriqués par le menuisier qui t'a vendu la machine.
Attention, pas d'anti-recul, donc fort risque d'accrochage, et pas de symétrie ce qui génère des vibrations dues au balourd, donc à utiliser avec un soin extrême. Si tu peux apprendre et pratiquer avec quelqu'un qui a l'habitude, c'est peut-être plus sage...
Après les avoir affûtés, retourner le fil des tranchants vertcaux avec un affiloir pour que cela diminue subtilement l'angle de coupe, qui est de 90° ( voire un peu plus...)
J'ai pris l'habitude d'intercaler une cale en métal plus "mou" (cuivre, laiton, acier doux...) pour améliorer la tenue aux vibrations ; un fer qui va se planter dans une cloison fait toujours réfléchir... Si ce type d'outillage est désormais interdit, ça n'est pas que pour faire plaisir aux marchands de molettes de toupie...
Ne pas hésiter à retirer de la matière avec d'autres outils avant de faire une ou plusieurs passes de finition.
Pour finir, je ne peux que renouveler mes conseils de prudence, la toupie est à l'origine de l'écrasante majorité des accidents de travail sur machines à bois.
À suivre...
Jean

Je crois me souvenir!
""Dans les annes 70 ce genre de fers se montaient sur un porte outils ZAK.""
Pour moi c'est un lointain souvenir,
A cette époque je ne travaillais pas le bois.
Mais entre autres, j'observais.
kaj ton avis s'il te plaît?

Ce sont aussi des fers, utilisés dans la lumière de l'arbre. De la même manière que les plus grands.
Si la vis est trop courte, c'est qu'ils étaient utilisés avec un fer de calage, sans aucun profil qui dépasse de l'arbre, et dans lequel aura été fait une encoche, au dessus, pour éviter les éjections.
Les plus grands, ou avec plus de deport, ont généralement été prévu avec une partie d'équilibrage, à l'opposé de la partie coupante. Cet équilibrage est généralement un profil simplifié, qui reste en retrait du profil coupant, de l'autre côté. Son utilité est d'éviter ou de limiter les déséquilibres, et donc, les vibrations, une fois en rotation.
C'est moins, ou pas nécessaire, pour des petits fers.

il y a généralement une fente dans l'arbre de toupie, et une vis par au-dessus. on met le fer dans la fente, et on serre la vis bien fort. c'est quand même un peu risqué si on ne sait pas ce qu'on fait, si le fer est mal serré, il peut partir et traverser la pièce, et éventuellement les êtres humains s'y trouvant.

la taille se mesure dans le sens de la longueur, s'ils dépassent de l'arbre de toupie ils sont utilisables et destinés à de petites moulures. A cette époque il était fréquent de travailler à l'arbre, c'est à dire en appui contre l'arbre en rotation avec seulement un petite partie du fer en saillie. Ces fers sont probablement issus de cette technique.