
Intéressant, la coupe de la jute semble plus franche que sur le premier prototype, et le contraste de couleur de la jute teintée donne un rendu qui me parle plus.
On a aussi une proportion jute/bois brut qui est plus sympa... en bref une belle évolution de prototype.

Nicoel Il pourrait aussi y avoir des potentiels intéressants sur de grands diamètres : préparer un insert en CP/médium ou autre recouvert de jute qui ferait le fond d'une pièce de grand diamètre sans avoir besoin d'un morceau de bois immense ni de problèmes de déformation... Ou encore pour faire une "signature" originale créer des inserts en CP/jute avec une sérigraphie à coller en fond de mortaise.
Ca m'inspire aussi un usage pour des rouleaux de cuir que j'ai récupéré depuis quelques temps, ça peut donner un bon vide poche qui ne fait pas de bruit quand on y jette ses clés.

quid alors des charpentiers de marine ??? Ils font de la charpente sur un bâtiments sans murs ni toit. Et les charpentes métalliques qui servent notamment à faire des ponts... c'est de l'ossature bois en métal ?
Je pense que la définition que tu donnes sera celle du grand public et des architectes (encore que pas tous).
En voici une autre, certainement tout aussi fausse et pas généralisable :
L'ossature bois n'est qu'une (mauvaise) traduction littérale des "woodframes" ricaines, utilisée pour vendre cette "nouvelle" méthode constructive sans faire peur aux potentiels clients en faisant références aux techniques de construction à pans de bois médiévales...
La charpente, c'est l'art de concevoir et mettre en place une structure fixe permettant de décupler les capacité physiques brutes du matériau utilisé.

Dans un monde "idéal"... mais en vrai, il existe un tas de cas où on ne peut pas tout (pré)voir : on ne peut pas passer 4h à faire un devis (gratuit) pour un chantier de 2h qui sera potentiellement refusé ; on a pas envie de rentrer dans une relation contractuelle avec tout plein de termes restrictifs sur le devis pour réparer le meuble de famille de Mme Michu qui passait le balais à la cantine et avec laquelle on a envie de garder une relation purement humaine.
Dans certains corps de métier, c'est "normal" de faire des dépassements ou de facturer le diagnostique : chez un garagiste point de devis "gratuit" pour faire disparaître un bruit d'origine inconnue. J'ai une vieille voiture de 91, avec son lot de corrosion et de boulons fermement serrés par l'âge ; lorsque j'ai une pièce à changer j'ai un prix précis pour la pièce, mais la main d'oeuvre c'est une fourchette. Parfois le boulon est sorti tout seul et ça a pris 1h au lieu de 2 ; parfois le boulon a cassé dans son logement à force de corrosion, et là c'est 4h au lieu de 2... J'ai confiance en mon garagiste pour ne pas me surfacturer et m'offrir des facilités de paiement lorsque la facture se révèle trop salée pour moi...
Chez le véto c'est pareil, si il a fallu faire une anesthésie générale parce que médor ne voulait pas coopérer lors d'une intervention banale, ce n'est pas prévu sur le devis initial mais c'est facturé, et personne ne discute.
Tout comme Kentaro dans un cas pareil je ne me poserais pas la question : je fais le boulot, je livre au client en lui glissant que j'avais mal regardé et que j'ai du faire ça en plus... s'il est sympa et pas sur le paille il proposera de lui même de rallonger la facture ; et s'il ne le fait pas je resterais sur le prix initial et je serais content d'avoir de la pub parce que je fais le boulot jusqu'au bout.
Mais sur un cas où la réparation en plus serait vraiment lourde, je défendrais mon bout de gras un peu plus même si je garde en tête que légalement le devis vaut contrat.

c'est bien ça, gouge à profiler à affûtage exotique (qui permet peut être du l'utiliser comme une plane mais dans des zones trop dangereuses pour la plane
et une gouge à creuse au biseau très droit ; parfois le biseau d'origine chez certaines vendeurs (permet au tourneur de choisir son biseau) soit utile pour finir les fonds de pièce profondes par rapport à leur diamètre.

Je suis aussi un gros utilisateur de scie à onglets : pour mes débits de longueurs brutes avant le passage en RD ; pour la répétition de longueurs précises ; pour les mi-bois... Pour autant je suis d'accord pour ne pas en mettre dans cette pièce.
La scie prend de la place en elle même ; mais si tu ajoutes le dégagement nécessaire de chaque côté pour pouvoir l'exploiter réellement, il te faut un mur de 5m qui soit consacré presque exclusivement à la scie... dans ton petit espace c'est compliqué, est-ce que ta pièce de 6m de long attenante est exploitable ou pas ?
Autre élément : une scie à onglet c'est très mal foutu pour aspirer les poussières, dans une pièce de sous sol sans fenêtre et sans air tu seras vite en train d'étouffer si tu enchaîne mise à longueur/assemblage dans la même pièce. Pour la même raison, la défonceuse sous table demandera d'être bien conçue pour éviter de rendre ton atelier d'assemblage invivable.

Juste un petit commentaire sur l'impression de "ne pas être assez pro pour être employable..."
Chaque région a ses spécificités ; mais par chez moi il y a pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs liés au bois (beaucoup en charpente, pas mal en agencement...). Si les postes les plus intéressants sont trustés par les personnes expérimentées ; il y a pléthore de missions en intérim pour des tâches plus basiques ; et à vue de nez 25-30% de ces offres se retrouvent prises par des personnes sans diplômes. J'ai un pote qui a eu son CAP comme ça : 6 mois d'intérim qui se sont bien passés, une embauche en CDI à la clé, trois ans après il a fait une VAE et hop il est maintenant menuisier diplômé. Pour autant quand il a eu son CAP, il aurait été incapable de passer la partie écrite. Autant il a appris à très bien travailler sur chantier et en atelier, autant il n'a pas du tout abordé la partie théorique.
Je vous invite à découvrir la conférences de Franck Lepage où il évoque la notion de déqualification à l'embauche/surqualification à l'emploi. Même si la conférence parle globalement du marché de l'emploi, en appliquant ce principe au secteur bois dans certaines régions, ça permet de changer de perspective.

Pour garder l'idée des montants mais alléger l'ensemble, tu peux installer une équerre sous l'étagère du bas, et une simple tige pour maintenir le porte à faux des étagères du dessus (tige métallique, en bois tourné... peu importe la technique, elles sont juste là pour que le poids sur les porte à faux des étagères finissent par porter sur l'équerre en bas.) L'équerre peut être un élément de décor si tu te sens de faire une équerre ajourée et/ou chantournée ; une forte équerre métallique laquée en noir et noyée dans l'épaisseur du bois pour plus de discrétion...

ce sont les arbres qui décident... les titres sont choisis en fonction d'une impression, d'une référence qui m'est apparue à un moment ou un autre du projet. Dans un cas j'ai vu un singe avec un clope au bec qui disparait quand on retourne la pièce, dans un autre le petit prince qui regarde vers le ciel... qui peut prédire ce que le suivant aura à me dire ?
spoiler... oui il y aura des suivants ; quand je parle d'hécatombe je pèse mes mots, rien que cette année j'ai 7 arbres à récupérer à moins de 4kms de chez moi. Quand on sait qu'ils sont "protégés" et que l'été 2024 a été un des rares où le climat leur a été favorable depuis dix ans...

L'avantage de l'adaptateur CM3-CM2 (qui est vendu entre autre par Bezombes lui même) c'est que tu peux utiliser les accessoires standards, voir d'occasion (contre pointe spécifique par ex) là où un mandrin de perçage restera un mandrin de perçage.
Après il est aussi possible d'acheter tous les accessoires en CM3 chez Bezombes, mais c'est dur à trouver d'occase.
La gouge à profiler en 6 c'est vrai qu'on a peur de la casser, et qu'on peut vite la massacrer à l'affûtage.
Pour les tormek, je suppose que la justification est de pouvoir utiliser le même réglage des guides pour passer sur le disque de démorfilage ; comme le démorfilage au cuir se fait de toute façon en tirant... Et puis si tu te plantes dans ton réglage ou veut donner un angle moins aigu, ça évite de planter ta gouge dans la pierre, avec une vitesse de rotation très basse j'imagine les dégâts.

Pour le mandrin, un vicqmark 100 ferait l'affaire.
Je travaille avec un SC3 de chez record power (donc globalement équivalent au VM100) et ça me suffit à faire des pièces de 70 cm de diamètre ; des pièces de plus de 30 kg au démarrage, avec de forts déséquilibres... Et quand j'ai ressenti le besoin d'acheter un deuxième mandrin, j'en ai pris un plus petit.
Avant d'atteindre les limites de compétences du VM100 tu auras déjà 5-6-7 ans d'expérience ; et tu sauras exactement ce dont tu as besoin. Et avec la différence de prix entre VM 100 et VM 120 tu rajoutes une gouge.
Le mandrin de ta perceuse à colonne fera l'affaire amplement.
Pour la griffe, un entraîneur 4 griffes basique fait l'affaire, mais tu dois le trouver en CM3 (à part chez bezombes directement je ne sais pas)

alors pour moi les longerons ce sont les deux morceaux qui font le coin bas, et qui relient l'avant à l'arrière. celle que tu montres sur la première photo c'est une traverse, le longeron c'est celui qui va de ton arrondi jusqu'au passage de roue.
si celui ci est abîmé (ce qui me semble le cas en voyant les photos) le risque est que le mur et le sol de la caravane décident de ne pas continuer la route ensemble

Concernant les systèmes modulaires ; je pense que la clé c'est de changer à bon escient.
Si je prends mon cas (assez similaire à première vue à celui de graeme ) :
mon atelier a globalement trois configurations : tournage, usinage et assemblage.
Si je suis sur un projet qui nécessite très peu d'usinage (moins d'une journée pour une semaine en assemblage), je ne vais pas passer par la configuration usinage. De même si je fais une "pause" au milieu d'un projet menuiserie en m'autorisant un peu de tournage le weekend, je vais me limiter à un tournage qui n'impose pas de changer de configuration.
Il faut aussi voir ce qui est modulaire : encore une fois si je prends mon cas, la servante à électroportatif peut être déplacée dans l'atelier ou en chantier, mais quoi qu'il arrive les outils y resteront rangés de la même façon. En quelque sorte il faut trouver la bonne échelle de module pour que ce soit efficace de changer sans être trop perturbant.

Bravo ! c'est pas si simple d'avoir un tel fini sur du bois échauffé. Il reste une toute petite trace d'outil sur l'extérieur là où tu as commencé à tourner du vide, mais rien de bien méchant.

Femto pas toujours justement sur du bois échauffé : la zone échauffée est parfois tellement "molle" par rapport au reste qu'elle se creuse au ponçage alors que le bois "sain" garde des traces du grain précédent ; le ponçage devient alors l'ennemi du mieux.
ça fait quand même une différence... lors de la prochaine révolution la populace aura quelque chose à brûler