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806 commentaires
cocoM
Je suis d'accord

c'est bien ça, gouge à profiler à affûtage exotique (qui permet peut être du l'utiliser comme une plane mais dans des zones trop dangereuses pour la plane
et une gouge à creuse au biseau très droit ; parfois le biseau d'origine chez certaines vendeurs (permet au tourneur de choisir son biseau) soit utile pour finir les fonds de pièce profondes par rapport à leur diamètre.

cocoM

Il faut ajouter une couverture pratique sur ton tormek pour éviter qu'il ne soit recouvert de poussière, et essayer de passer ton entrée avec les bras chargés en mettant en place une maquette pour voir si ce meule ne va pas finir par être ton pire cauchemar en terme de circulation.

cocoM

Je suis aussi un gros utilisateur de scie à onglets : pour mes débits de longueurs brutes avant le passage en RD ; pour la répétition de longueurs précises ; pour les mi-bois... Pour autant je suis d'accord pour ne pas en mettre dans cette pièce.

La scie prend de la place en elle même ; mais si tu ajoutes le dégagement nécessaire de chaque côté pour pouvoir l'exploiter réellement, il te faut un mur de 5m qui soit consacré presque exclusivement à la scie... dans ton petit espace c'est compliqué, est-ce que ta pièce de 6m de long attenante est exploitable ou pas ?

Autre élément : une scie à onglet c'est très mal foutu pour aspirer les poussières, dans une pièce de sous sol sans fenêtre et sans air tu seras vite en train d'étouffer si tu enchaîne mise à longueur/assemblage dans la même pièce. Pour la même raison, la défonceuse sous table demandera d'être bien conçue pour éviter de rendre ton atelier d'assemblage invivable.

cocoM

Juste un petit commentaire sur l'impression de "ne pas être assez pro pour être employable..."
Chaque région a ses spécificités ; mais par chez moi il y a pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs liés au bois (beaucoup en charpente, pas mal en agencement...). Si les postes les plus intéressants sont trustés par les personnes expérimentées ; il y a pléthore de missions en intérim pour des tâches plus basiques ; et à vue de nez 25-30% de ces offres se retrouvent prises par des personnes sans diplômes. J'ai un pote qui a eu son CAP comme ça : 6 mois d'intérim qui se sont bien passés, une embauche en CDI à la clé, trois ans après il a fait une VAE et hop il est maintenant menuisier diplômé. Pour autant quand il a eu son CAP, il aurait été incapable de passer la partie écrite. Autant il a appris à très bien travailler sur chantier et en atelier, autant il n'a pas du tout abordé la partie théorique.

Je vous invite à découvrir la conférences de Franck Lepage où il évoque la notion de déqualification à l'embauche/surqualification à l'emploi. Même si la conférence parle globalement du marché de l'emploi, en appliquant ce principe au secteur bois dans certaines régions, ça permet de changer de perspective.

cocoM
Je suis d'accord

Pour garder l'idée des montants mais alléger l'ensemble, tu peux installer une équerre sous l'étagère du bas, et une simple tige pour maintenir le porte à faux des étagères du dessus (tige métallique, en bois tourné... peu importe la technique, elles sont juste là pour que le poids sur les porte à faux des étagères finissent par porter sur l'équerre en bas.) L'équerre peut être un élément de décor si tu te sens de faire une équerre ajourée et/ou chantournée ; une forte équerre métallique laquée en noir et noyée dans l'épaisseur du bois pour plus de discrétion...

par cocoM il y a 5 mois
cocoM

ce sont les arbres qui décident... les titres sont choisis en fonction d'une impression, d'une référence qui m'est apparue à un moment ou un autre du projet. Dans un cas j'ai vu un singe avec un clope au bec qui disparait quand on retourne la pièce, dans un autre le petit prince qui regarde vers le ciel... qui peut prédire ce que le suivant aura à me dire ?
spoiler... oui il y aura des suivants ; quand je parle d'hécatombe je pèse mes mots, rien que cette année j'ai 7 arbres à récupérer à moins de 4kms de chez moi. Quand on sait qu'ils sont "protégés" et que l'été 2024 a été un des rares où le climat leur a été favorable depuis dix ans...

cocoM

merci

cocoM

L'avantage de l'adaptateur CM3-CM2 (qui est vendu entre autre par Bezombes lui même) c'est que tu peux utiliser les accessoires standards, voir d'occasion (contre pointe spécifique par ex) là où un mandrin de perçage restera un mandrin de perçage.
Après il est aussi possible d'acheter tous les accessoires en CM3 chez Bezombes, mais c'est dur à trouver d'occase.

La gouge à profiler en 6 c'est vrai qu'on a peur de la casser, et qu'on peut vite la massacrer à l'affûtage.

Pour les tormek, je suppose que la justification est de pouvoir utiliser le même réglage des guides pour passer sur le disque de démorfilage ; comme le démorfilage au cuir se fait de toute façon en tirant... Et puis si tu te plantes dans ton réglage ou veut donner un angle moins aigu, ça évite de planter ta gouge dans la pierre, avec une vitesse de rotation très basse j'imagine les dégâts.

cocoM

Pour le mandrin, un vicqmark 100 ferait l'affaire.
Je travaille avec un SC3 de chez record power (donc globalement équivalent au VM100) et ça me suffit à faire des pièces de 70 cm de diamètre ; des pièces de plus de 30 kg au démarrage, avec de forts déséquilibres... Et quand j'ai ressenti le besoin d'acheter un deuxième mandrin, j'en ai pris un plus petit.

Avant d'atteindre les limites de compétences du VM100 tu auras déjà 5-6-7 ans d'expérience ; et tu sauras exactement ce dont tu as besoin. Et avec la différence de prix entre VM 100 et VM 120 tu rajoutes une gouge.

Le mandrin de ta perceuse à colonne fera l'affaire amplement.

Pour la griffe, un entraîneur 4 griffes basique fait l'affaire, mais tu dois le trouver en CM3 (à part chez bezombes directement je ne sais pas)

cocoM

alors pour moi les longerons ce sont les deux morceaux qui font le coin bas, et qui relient l'avant à l'arrière. celle que tu montres sur la première photo c'est une traverse, le longeron c'est celui qui va de ton arrondi jusqu'au passage de roue.
si celui ci est abîmé (ce qui me semble le cas en voyant les photos) le risque est que le mur et le sol de la caravane décident de ne pas continuer la route ensemble

cocoM

Concernant les systèmes modulaires ; je pense que la clé c'est de changer à bon escient.
Si je prends mon cas (assez similaire à première vue à celui de graeme ) :
mon atelier a globalement trois configurations : tournage, usinage et assemblage.
Si je suis sur un projet qui nécessite très peu d'usinage (moins d'une journée pour une semaine en assemblage), je ne vais pas passer par la configuration usinage. De même si je fais une "pause" au milieu d'un projet menuiserie en m'autorisant un peu de tournage le weekend, je vais me limiter à un tournage qui n'impose pas de changer de configuration.

Il faut aussi voir ce qui est modulaire : encore une fois si je prends mon cas, la servante à électroportatif peut être déplacée dans l'atelier ou en chantier, mais quoi qu'il arrive les outils y resteront rangés de la même façon. En quelque sorte il faut trouver la bonne échelle de module pour que ce soit efficace de changer sans être trop perturbant.

par Femto il y a 5 mois
cocoM
( Modifié )

Bravo ! c'est pas si simple d'avoir un tel fini sur du bois échauffé. Il reste une toute petite trace d'outil sur l'extérieur là où tu as commencé à tourner du vide, mais rien de bien méchant.

cocoM

Femto pas toujours justement sur du bois échauffé : la zone échauffée est parfois tellement "molle" par rapport au reste qu'elle se creuse au ponçage alors que le bois "sain" garde des traces du grain précédent ; le ponçage devient alors l'ennemi du mieux.

cocoM

c'est clair qu'avec le tournage notamment la gestion des chutes n'est pas facile... il y a toujours moyen de tourner un joli fleuron ou une toupie dans le petit bout de chute.

Pour les chutes j'ai récupéré un stock de cartons à bananes, je fais au fur et à mesure
-un carton pour les toupies/fleurons
-un carton pour les pendentifs
-un carton de plaquettes que j'échange ensuite avec des couteliers
-un carton de carrelets assez longs pour des manches d'outils.

Quand j'ai plus qu'un carton de chaque catégorie, je sais que j'ai de quoi tenir un an de production, et je fais un tri pour mettre au feu les morceaux qui clairement ne feront pas le poids.

cocoM

Nicoel J'avoue que vivre dans un climat où il est nécessaire de se chauffer l'hiver et où je préfère brûler une chute plutôt qu'une bûche qui aurait pu donner deux bols aide à se faire une raison 😜

Mais soyons honnêtes : le jour où je devrais déménager je me maudirait d'avoir été si conservateur avec mes chutes. Je me soigne mais faut pas y aller trop brutalement sinon le délirium tremens me guette.

cocoM
( Modifié )

Dans un monde idéal, ce serait vrai. La palette, utilisation peu valorisante du bois, serait réservée à des bois de moindre qualité ; et la production d'agglo, réservée à des bois qui n'ont aucune valorisation possible sous forme de planche ou recyclés.
Malheureusement, les contraintes de l'industrie l'éloignent parfois de cette gestion rationnelle de la ressource :
Quand une scierie s'est spécialisée dans la production de palettes, a investi dans des machines pour rendre cette production efficace ; il devient moins rentable pour elle de payer quelqu'un qui va être capable de trier les grumes de manière fine ; de maintenir une gamme avec des bois de forte valeur ajoutée qui impose des vendeurs, du contact client, de la vente au détail... Et surtout en cas de "pénurie" de bois à faible potentiel, il vaut mieux passer des bois de bonne qualité dans une palette que de mettre la chaîne de production à l'arrêt.

Et quand on voit les bois de qualité qui passent dans des broyeurs pour finir en agglo ou en granulés...

Si elles pouvaient mieux le valoriser je ne vois pas pourquoi elles s'en priveraient

Tout simplement parce que quand on industrialise, valoriser c'est trouver coûte que coûte de la matière première pour nourrir le robot.

cocoM
Je suis d'accord

Pour moi aussi un mot clé qui se recouperait dans les différentes rubriques ; ou une collection alimentée par un collectif sembleraient plus pertinents qu'une nouvelle rubrique :
Le site commence déjà à être chargé ; quand on y est depuis des années une rubrique en plus ne va pas nous choquer, mais un nouvel arrivant ne saura pas où donner de la tête et les sujets placés dans la mauvaise case risquent de se multiplier (on voit déjà pas mal de trouvailles ou annonces qui apparaissent dans les questions avant d'être déplacés dans la bonne rubrique).

Certains pas à pas présentent déjà des étapes de ratage avec la solution dans l'article suivant, certaines trouvailles sont là pour prévenir d'un danger potentiel... plus j'y pense et plus la collection me semble pertinente, un mot clé "on apprend de nos erreurs" pourrait venir en complément et faciliter l'alimentation de la collection. Et l'un comme l'autre ne perturberont pas les nouveaux arrivants.

cocoM

Pour moi c'est une question de mode de vie et de compromis. Chacun doit faire son choix en fonction de ses attentes, mais ne pas espérer que la chimie crée des produits miracle qui suppriment le besoin de compromis.

cocoM

Houla... déjà non parce que j'ai déjà un engagement sur les dates, et qu'épinal c'est pas la porte à côté pour moi.

Ensuite, je suis flatté de la proposition, mais je ne me sens pas du tout assez expert du sujet pour proposer une conférence.
Les infos que je donne sur cette réponse, elles sont trouvables en moins d'1h en faisant des liens entre des articles wikipédia ; HAL et des fiches de composition en accès libre. Je ne fais "que" faire de la synthèse documentaire comme n'importe quel étudiant en sciences apprend à les faire en licence (on peut d'ailleurs à juste titre critiquer le fait que je ne cites pas mes sources, ce qui permettrait de corriger des erreurs d'interprétation, d'ajouter des sources plus à jour qui apportent un correctif...).
A la différence de quelqu'un qui travaille vraiment sur ces sujets, j'ai effectué cette recherche documentaire il y a 3 ans, j'ai gardé les éléments qui m'intéressaient pour ma pratique dans un coin de ma tête, mais le reste est resté dans les archives numériques sans laisser de trace dans mes neurones.

cocoM

Ca soulève des questions très complexes :

_Point de vue botanico-chimique : certes on perce l'aubier pour prélever la sève brute, mais de fait on perce également le liber où circule la sève élaborée... J'imagine qu'il n'y a pas d'étude poussée avec analyse rigoureuse toussatoussa de la part de sève élaborée et brute dans le produit final, mais il n'y a pas que de l'eau et des sels minéraux.

_Point de vue santé : j'imagine là encore qu'il n'y a pas de test rigoureux sur les effets précis du produit en fonction des conditions climatiques, du sol... mais il est indéniable que la sève de bouleau ce n'est pas n'importe quelle sève. Les vieux Homo Sapiens, et peut être même les néandertaliens faisaient du brai de bouleau (obtenu par pyrolyse de l'écorce) qui est le premier exemple archéologiquement prouvé de colle. La méthode (pyrolyse, décantation, distillation d'écorce) a ensuite été appliquée dans l'histoire à différentes essences, mais on n'a jamais utilisé de brai de frêne ou de chêne... Ca ne veut pas dire que ça a des effet thérapeutiques, mais il est indéniable que le jus de bouleau a une composition chimique spécifique.

_Point de vue récolte : il y a 50 nuances de sylviculture. J'imagine mal la récolte de la sève de bouleau se faire dans une forêt diversifiée menée en taillis sous fûtaie éco-gérée par un permaculteur 100% biodégradable et sans aucune mécanisation ; mais plutôt dans une monoculture telle que celle des hévéas à l'époque des pneus en latex naturel, ou des pins à l'époque où l'on calfatais les bateaux au goudron de pin... C'est peut être pas le top mais si les alternatives c'est une monoculture de plantes annuelles sur labours avec des sols lessivés et tassés ; ou un puit de pétrole ; ou une monoculture de douglas parce que le douglas ça rapporte bien plus... je trouve que la monoculture de bouleau c'est pas si terrible.

_Point de vue morale : oui on fait mal à ces pauvres petits bouleaux en leur découpant l'écorce pour notre bon plaisir... mais à moins de vivre nu assis sur un tas de cailloux en ne buvant que de l'eau de pluie et en se nourrissant des rayons du soleil on fera forcément du "mal" à un autre être vivant. Notre condition de mammifère nous impose d'être prédateurs, notre condition d'Homo Sapiens nous offre la liberté de choisir en conscience notre mode de prédation ; notre diversité culturelle fait que chaque individu aura une conscience biaisée par ses expérience,son éducation, son environnement...
Les biais de certains font qu'ils trouvent normal de blesser des arbres élevés dans des monocultures pour un confort présumé tout en refusant catégoriquement toute prédation envers un être vivant non végétal... Je trouve pas ça cohérent mais les mêmes pourront à juste titre relever plein d'incohérences dans mes choix de vie...

_Point de vue politique : les délires écolos-bobos-végans outranciers... ça me gave ; mais je préfère mille fois avoir à discuter/débattre/vivre avec quelqu'un qui a conscience que quelque chose cloche dans notre mode d'organisation actuel de société et se raccroche à des chimères en espérant changer quelque chose qu'avec quelqu'un qui se complait dans notre mode de prédation débridée au point de nier ses effets néfastes. C'est dommage car les second ont probablement beaucoup plus de pouvoir d'influence pour réellement changer les choses...
Heureusement qu'il existe des Aurélien Barrau, Monique Pinçon Charlot ou Olivier Hamant (entre autres) pour ne pas tomber dans le désespoir.

Sur ce... merci pour ton coup de gueule, ça m'a permis de passer un petit moment à poser des pensées par écrit plutôt qu'à juste les ruminer ; et même si ça ne changera rien ça défoule.

cocoM

Effectivement un petit combiné (RD260mm, scie en 250mm...) reste relativement mobile ; mais pour un usage "semi-pro" j'ai par défaut considéré un combiné plus conséquent (type lurem 310 qui avoisine les 700kg). Même si j'avoue qu'en reprenant le temps de lire la question un combiné de petite taille serait bien suffisant vu les machines alternatives évoquées.

Par contre je reste persuadé qu'en petit atelier des machines séparées (ou pour être précis des combinés deux opérations : rabot/dégau et scie/toupie) sont un avantage...
Le combiné, même si on peut le retourner, doit rester globalement en espace central pour être utile. Même si les machines séparées prennent plus de place cumulée, elles sont disposées contre les murs, et l'établi/zone de montage peut devenir central. L'emprise en sol doit tenir compte non seulement de la machine, mais aussi de l'espace nécessaire pour l'utiliser. Avec un combiné central, les murs peuvent vite avoir tendance à devenir des espaces de stockage où l'on perd la place gagnée par rapport à des machines séparées... Bref, tout un tas de conséquences indirectes du choix entre combiné et machines séparées qui font que même si on a économisé des m² sur le papier, en utilisation réelle on est coincé.