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618 commentaires
cocoM

j'ai trouvé une avoyeuse mais pas encore d'affuteuse, c'est sur ma liste pour le père noël mais il paraît que ce n'est pas la saison ;)

cocoM
Je suis d'accord

J'ajouterais deux grands cas de figure pour le kickback en plus de ceux cités :
un mauvais réglage de la machine ou une machine de faible qualité. Si le guide parallèle n'a de parallèle que le nom, il peut resserrer ta pièce sur la lame en sortie. De même un chariot ou un guide perpendiculaire un peu branlants peut modifier l'angle entre pièce et lame en cours de coupe et donner à ton bout de bois des envies de se prendre pour Icare. Autre erreur possible : un couteau diviseur inadapté (si tu as une scie bas de gamme et que tu veux lui mettre une lame grand luxe, attention car le couteau diviseur d'origine sera probablement trop fin)

Lors de la coupe de pièces hors normes : coupe de grandes pièces qui se retrouvent en déséquilibre en entrée/sortie de coupe (là le kickback ne sera pas aussi violent, car généralement la pièce est trop lourde pour voler loin, mais il surprend). De même si tu coupes au guide parallèle des panneaux plus larges que longs (dans ce cas de figure si tu pousses trop près du guide et loin de la lame, ta pièce va pivoter, toucher l'arrière de la lame et se transformer en shuriken géant).

cocoM
Je suis d'accord

Pour ce prix là j'ai certaines essences (frêne, hêtre) sec séchoir en qualité BME... et encore c'est chez un fournisseur avec pignon sur rue, alors chez un particulier...

A leur décharge, les GSB vendent les plateaux bruts une fortune (j'ai vu la semaine dernière un plateau d'épicéa à quasi 2000€ le mcube) donc s'ils se basent sur ces tarifs ils ont l'impression de faire une belle offre...

cocoM
Je suis d'accord

sur ces tables le contour est en massif, mais le centre est un plateau de CP (généralement assez moche) replaqué avec du placage 6/10e de mm.
Tu as chopé la perce ; malheureusement c'est irréversible. Replaquer ce type de planche est difficilement accessible au commun de mortels, il va falloir faire preuve d'imagination pour résoudre ton "erreur".

Tu peux finir de poncer la structure en massif, pour révéler l'aspect naturel du bois (c'est quitte ou double sur ces modèles fabriqués en asie, d'origine tout est couvert sous un vernis teinté foncé, donc la sélection du bois est aléatoire).
A partir de là, soit tu veux conserver cet aspect bois, soit il ne te plais pas du tout et tu préfères repeindre.
Si tu repeins, un simple égrenage au grain 180 du plateau devrait suffire s'il n'a pas de grosses rayures.
Si tu veux conserver l'aspect bois, il faut décider quoi faire du plateau.
_soit tu repeins uniquement le plateau pour créer un contraste avec le bois
_soit tu colles sur le plateau un élément décoratif (décor imprimé de ton choix par ex)
_soit tu veux absolument replaquer, dans ce cas là soit tu acceptes d'avoir une suprépaisseur de 6/10e de mm entre plateau et contour ; soit tu trouves une solution pour décaisser 6/10e sur tout le plateau (à la défonceuse, à la guimbarde... Et ensuite tu replaques à la colle contact (néoprène) car c'est à mon sens la seule solution pour plaquer une telle surface sans démonter le plateau (et ce n'est pas une solution facile, bien aligner un tel collage ça relève de l'exploit)

Bon courage

cocoM

J'y suis beaucoup passé quand la charpente était encore dans son jus (pour faire de la musique en profitant de l'acoustique, de l'absence de voisins qui se plaignent du bruit, et d'un lieu ouvert 24/24 7J/7.)
D'ailleurs en tant que musicien je remarque une disparition : il y avait une kora (harpe africaine) suspendue à la charpente depuis 2012 ; laissée là par un musicien vagabond qui avait été tellement touché par l'acoustique et la magie du lieu qu'il a considéré que plus jamais il ne ferait mieux sonner son instrument et qu'il valait mieux le laisser là... j'espère qu'elle n'a pas été jetée lors de la rénovation.

cocoM
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Intéressant ce bilan après un an, j'imagine que c'est très variable d'une année à l'autre ? Comme dans n'importe quel groupe/classe il suffit parfois d'un élément moteur pour tirer tout le monde vers le haut ou vers le bas.

et 2/3 qui ne foutent rien, se fichent du métier et qui malheureusement servent de manutentionnaire pas chère à l'entreprise.

Pour ces cas là, quelle est la part de l'oeuf et de la poule ?? Est-ce qu'ils étaient motivés au départ et ont déchanté après avoir passé leur premier mois à servir de larbin ? ou est-ce que les entreprises ont essayé de les motiver et fini par jeter l'éponge face à un mur de démotivation ?

cocoM
( Modifié )

Pour étayer le gain de temps que peut représenter une personne meme non formée : j'ai réalisé pas mal de chantiers sous la forme de chantiers participatifs (de l'accompagnement d'autoconstructeurs dans certains cas ; de la participation des clients pour réduire la facture dans d'autres cas ; de l'échange d'heures entre différents corps de métier ; du bénévolat en asso...)

Bien évidemment c'est différents d'un apprentissage : ce sont des adultes, motivés, avec des compétences professionnelles qui viennent d'ailleurs et qui peuvent etre mobilisées... mais ce sont des etres humains tout de meme ;)

Pour autant, quel que soit le cas, ça a toujours été une expérience positive
-soit parce qu'elle me permettait de réaliser un chantier plus vite : par le gain de temps sur la manutention le plus souvent ; mais aussi en déléguant des taches longues mais peu techniques comme le ponçage, certains usinages, le vissage d'une terrasse...
-parce que le chantier est devenu moins fatiguant physiquement et moralement : porter des pièces lourdes à deux, discuter d'autres chose et oublier qu'on est en train de devenir un robot lors de taches répétitives ; avoir une deuxième cerveau qui est capable de nous surprendre (se souvenir de la cote qu'on a mesuré il y a 30 secondes mais qu'on a oublié en descendant de l'échelle)...
-parce que le fait d'expliquer à voix haute pourquoi on fait de telle ou telle façon permet (parfois) de se remettre en cause et d'évoluer.

Pour moi si tu passes de travailler seul à travailler à plusieurs, que la nouvelle personne soit formée ou pas ne change rien : tu vas gagner en temps et en confort rapidement. Il "suffit" de créer une relation de confiance dans laquelle les taches confiées sont valorisantes tout en étant réalistes par rapport à la motivation et aux compétences.

cocoM

trente six seb un gros point de différence c'est la durée d'engagement : au plus long j'ai passé un mois avec mes "stagiaires" ; rien à voir avec un apprentissage en deux ans ou plus.
Le positif c'est qu'effectivement tu peux espérer un gain d'autonomie plus élevé ; par contre si la relation humaine est compliquée, c'est plus difficile de mettre la poussière sous le tapis pendant deux ans que pendant un mois...

cocoM

j'allais dire la meme chose ;)

cocoM
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j'avais déjà vu le concept et j'adore l'association entre les deux matériaux. Petite question technique : comment as-tu assuré le "ceinturage" de la maçonnerie pierre avant de poser tes lisses basses ?

cocoM
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Faire ces mesures sur la dosse n'était pas la meilleure idée : bien qu'il soit peu différencié il y a de l'aubier ; et ce dernier contient plus d'eau libre (ou superficielle) que le bois de coeur ; ce qui accentue encore l'effet "ça descend vite au début puis ça stagne".
La coupe d'un bois tombé au printemps c'est pareil : plus d'eau libre sous forme de sève brut...

D'expérience l'aulne est un bois qui sèche vite et fends assez peu (expérience limitée : j'ai récupéré un aulne utilisé pour différent projet de tournage ; rien ne dit qu'il soit un représentant fiable de son espèce). Pour autant un mois c'est vraiment très rapide ; c'est ce que j'ai pu avoir comme temps de séchage pour des pièces tournées à 1cm d'épaisseur après 4 mois de ressuyage de la bille (c'était l'an dernier pendant un printemps exceptionnellement sec et chaud).

cocoM
Je suis d'accord

Il n'y a qu'à regarder la prépondérance des constructions en bois au canada/us par rapport à ici pour imaginer la différence de fréquentation que pourrait voir un tel magasin.

Ajouter à ça des distances qui rendent beaucoup plus "nécessaire" le fait de savoir couper un bout de bois ; et après plusieurs générations vous obtenez d'une part un pays où le kit de menuiserie fait partie des outils de base ; et d'autre part un pays où le travail du bois a été délaissé par toute une génération.

Et pour finir un pays où l'activité économique a été historiquement très centrée sur sa capitale fait qu'en dehors de la région parisienne il a longtemps été illusoire de vouloir créer un commerce de niche en dehors (ça évolue avec la vente par correspondance ; mais lentement)

Résultat : si tu veux du matériel de menuiserie il faut se déplacer sur la région parisienne ou commander par VPC auprès de sociétés comme bordet ; ftfi ; gaignard&millon... Tu aura peut etre quelques quincailleries locales indépendantes qui vendent des ciseaux ou rabots de qualité ; mais c'est plutot rare et le choix restera limité.

cocoM
Je suis d'accord

Egalement pour "dessiner" les joues de mortaise avant de mortaiser au bédane ; un coup de ciseau de 40 est plus précis et rapide que 3 coups de 20.
Pour prolonger un chanfrein démarré au rabot dans un angle ; la surface d'appui permet d'etre plus facilement droit et de tailler en angle lorsque le bois est difficile.
Les retouches de tenon ; nettoyer un assemblage à mi bois ; les assemblages de petite charpente ; araser un placage de chant ; tailler un crayon... les occasions ne manquent pas

cocoM
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Je suis d'accord

C'est du 380V qui se fait rare en dehors des professionnels ; les professionnels n'en voudront pas en dehors des micro-entreprises car trop de taf pour la remettre en état de marche et surtout en état de sécurité pour des salariés ; c'est lourd à déplacer sans etre rare donc la clientèle restera assez locale.
Je ne sais pas si elle est toujours près de Nantes ; mais si c'est le cas franchement des vieux tas de fonte il y en a des pelletés dans le coin. Une mise à prix à 400€ à débattre sur LBC me parait raisonnable ; à condition d'avoir une courroie correcte et aucun roulement à changer.

cocoM

Je n'affirme pas que le coronet a des fragilités ; mais si on regarde bien le marché, c'est le seul à avoir la tete pivotante dans cette gamme de prix. Tous les concurrents sérieux (magma, stratos, jet...) proposent un tour d'établi qui a à peu près les memes caractéristiques de taille/poids/puissance et qui est un tour avec poupée fixe fixe et moteur sous le banc. Les tours à moteur inclus dans la tete et poupée pivotante apparaissent dans une gamme plus élevée (entre 2000 et 3000€) et avec des puissances supérieures (généralement 2cv).
Si record est le seul à proposer un tour de cette gamme de prix utilisant la technique des gammes supérieures ; c'est soit qu'il maitrise tellement la technique qu'il peu se permettre de la brader ; soit qu'il réduit les couts par ailleurs (matériaux ; qualité du SAV ; économies d'échelle ; main d'oeuvre sous payée ; évasion fiscale ; frais de communication ???)
Etant donné que par ailleurs les autres tours de la gamme coronet sont sortis après que les autres marques aient proposé leur version du tour milieu de gamme à moteur pivotant ; je ne crois pas que record soit mieux placé que les autres sur la maitrise de cette technologie ; donc ils ont réduit les couts, et comme je ne sais pas comment ; par défaut j'ai des réticences.

par Oak il y a 11 mois
cocoM
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Je suis d'accord

A la limite pour avoir des jolies tasses qui brillent tu peux faire une finition extérieure mais pour l'intérieur de ta tasse le mieux reste le culottage par quelques litres de breuvage.

cocoM
Je suis d'accord

entre l'amélioration des abrasifs et les abrasifs perforés qui assurent une bonne qualité d'aspiration lors du ponçage ; le risque est surement moins grand qu'il y a 50 ans.
En revanche ne pas faire d'usinage après ponçage a beaucoup d'autres intérets : par exemple ne pas marquer une surface poncée avec la presse, limiter les manipulations et donc les traces de doigts/graisse avant la finition ; ne pas recréer de marquage (crayon ou tranchet) après le ponçage...
Pour autant il faut bien poncer avant assemblage pour certains éléments qui deviendront inaccessibles ; et il est parfois indispensable de retailler après assemblage.

Et puis il y a les petites exceptions qu'on s'autorise : perso je tire souvent des petits chanfreins au rabot de paume après ponçage car je trouve que dans l'autre sens le ponçage casse les aretes du chanfrein et le font ressembler à un quart de rond mal fait.