sacré taf, qui part d'un belle surprise à la première étape : "cool j'ai un bon plan pour du châtaigner... à en fait non, c'est le plan du siècle pour de l'orme !"
Juste deux petites pistes (trop tard) pour gagner un peu de temps : tu dis que tu as raboté 8mm, en 5 passes si j'ai tout bien compris (4 passes d'approche puis une de finition)
Est-ce que tu n'aurais pas été plus vite à faire une refente à la SAR puis directement une passe de 1mm ? J'imagine que selon la qualité de la SAR et de la raboteuse ce n'est pas toujours le cas, mais perso dès que j'ai plus de 5mm à raboter je le fais, et je garde les plaquettes de 5mm pour d'autres projets.
Et sinon, plutôt que de poncer après la pose, tu aurais pu sous traiter un passage à la calibreuse à une menuiserie près de chez toi (ou carrément le faire toi même en échange d'une bonne bouteille pour l'utilisation de la machine). Au moins tu élimines le risque de faire un trou au ponçage, d'arracher une fibre sur un chanfrein alors que le parquet est déjà posé... et ça va carrément plus vite : avec une bonne calibreuse tu aurais pu sauter l'étape du rabotage de finition et amener directement une lame à 0.5mm de la côte finie pour repartir avec une lame poncée au 120 dans le sens des fibres (ce qui équivaut visuellement à une finition au 180 à la rotative d'après moi).
Pour préparer des morceaux à tourner j'aime bien avoir un pas important (donc peu de dents), ça permet de mieux évacuer les copeaux sur du bois vert. Niveau largeur, je préfère avoir un ruban large (30mm) et qui file bien droit, en prépa pour tournage on a vite fait d'avoir de grosses épaisseurs et je trouve que les rubans fins voilent trop avec de grosses épaisseurs.
Yam c'est ce que j'allais suggérer, sur un gros lamellé collé ou collage à plat joint, si tu ne le sent pas fais ton collage en deux ou trois fois.
Si on veut être précis : la pluviométrie que subit notre ami est certes importante, mais moins que s'il était basque, auvergnat ou jurassien. Par contre parler de soleil qui brille... même si la légende dit que ça arrive plusieurs fois par jour, ce doit être des séances de 5 minutes à chaque fois.
Et si on regarde les autres cartes, au moins il n'a pas à se soucier des orages, des canicules, des chutes de neige, de la colle qui gèle dans l'atelier...
dependancesbois Je le sais bien, j'ai longtemps vadrouillé dans les monts d'arée et dans d'autres zones du centre bretagne. Il y a tellement de micro-climats qu'on pourrait probablement prouver qu'en prenant n'importe quelle heure de l'année, il existe au moins un endroit en Bretagne où il ne pleut pas, et au moins un où il pleut.
pour mafell cela dépend des modèles : sur ma KSS60CC il y en a un, très bien foutu d'ailleurs car c'est un couteau auto-rétractable qui permet de faire des coupes plongeantes.
Erebor et pour consulter les dernières normes il faut taper 3615 INRS
Quand je débutait j'ai pris un guide stanley d'occasion, chaque affûtage était long et fastidieux, mais le résultat était très beau, bien brillant et ça rasait...
Puis j'ai fais un chantier avec un charpentier. Son ébauchoir n'était pas à 90°, son affûtage n'était pas à double biseau mais concave, il n'avait sur le chantier qu'une pierre diamantée 4 faces bas de gamme et le cuir de sa trousse à ciseaux sur laquelle il a créé une zone de démorfilage avec un pâte abrasive. Sur une journée de chantier il a rafraîchi son ébauchoir 6 ou 7 fois, ça prenait 30 sec à chaque fois ; moi j'ai affûté deux fois, 30min de temps perdu... Et son ébauchoir coupait encore quand il le passait à la pierre alors que mon ciseau non. Après ça je me suis dit plus jamais de guide.
Pour les frappes désaxées, bien sur c'est beaucoup plus une question d'expérience que de percuteur, mais à expérience égale, et selon le type de tâche à effectuer, je pense que pour les ciseaux on a un meilleur confort global avec des maillets bois.
Quand à l'impossibilité d'ajuster énormément de gens justement modifient les marteaux pour qu'ils correspondent à leur besoin (j'en ai modifié un il y a pas longtemps et c'est pas sorcier) et pas besoin de 15 moules quand on les forges (comme un ciseau à bois au final
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C'est sur qu'il est possible d'ajuster un marteau métal, mais ça demande du matériel adapté au travail du métal, des compétences qui ne sont pas celle du menuisier de base... Rien d'impossible mais c'est quand même tellement plus facile en bois.
Pour la forge j'avoue que je n'y avais même pas pensé, mais ça me donne encore un projet à proposer à mon pote forgeron pour aller faire un stage chez lui...
Sur le principe je suis entièrement d'accord avec toi, malheureusement la législation ne s'embarrasse pas de détails et oblige tous les artisans à avoir un minimum de compta. Si ce minimum peut être fait à la main avec des cahiers dédiés ou des modèles officiels ; le risque d'oublier un élément et de se le faire reprocher par le fisc, l'avocat du conjoint en cas de divorce, ou celui de tes enfants en cas de succession compliquée est grandement réduit en ayant des logiciels dédiés (en gros sur ces logiciels tu ne fait que saisir tes factures et le logiciel s'occupe de créer des factures avec toutes les mentions obligatoires, d'éditer le livre des recettes, et te donne les sommes à déclarer à l'URSSAF chaque mois/trimestre).
Kentaro effectivement j'aurais pu préciser que je parle là du cas d'une micro-entreprise qui ne fait que des comptes d'apothicaire, pour une SARL avec salariés et apprentis c'est un autre histoire.
Quand je parle d'élément à ne pas oublier, je penses surtout aux mentions obligatoires sur les factures et les devis : même si rien n'est très sorcier pour faire une facture papier, avec un logiciel tu rentres toutes les infos nécessaires lors de l'installation et il va de lui même mettre les mentions, pas besoin de ressortir son pense bête à chaque fois pour retrouver le n°siret, ou l'article à citer qui éxonère de TVA.
Et une fois la facture éditée, le livre des recettes se met à jour tout seul, c'est pas grand chose de gagné, mais franchement c'est confortable.
Je ne crois pas que les logiciels font tout, simplement mon expérience m'a montré que pour moi l'apprentissage pour utiliser un logiciel de compta était "rentable" en terme de temps de cerveau libéré par la suite ; alors même que je fais toujours mes plans à la main car je ne ressent toujours pas la "rentabilité" dans le temps d'apprentissage d'un logiciel de CAO pour mon activité.
j'ai appris les rudiments de la compta à une époque où les tableurs et encore plus, les logiciels faciles à utiliser n'existaient quasiment pas... Et on se débrouillait...
je crois que la clé est là : étant habitué à une compta papier, c'est devenu naturel pour toi et un logiciel pour des comptes d'apothicaire ne t'apporte rien ; mais pour un nouveau venu biberonné à l'informatique, le logiciel est une porte d'entrée beaucoup plus "naturelle". Notre environnement administratif est dématérialisé (pour le pire comme pour le meilleur), et rester l'un des dernier résistants à travailler avec du papier a du sens si ça évite d'avoir à jeter à la poubelle des années d'expérience ; mais ça en a beaucoup moins si on veut découvrir un environnement que l'on ne connaît pas encore...
Kentaro sur le principe encore une fois oui, un tableur tout simple ça marche... mais c'est pas légal car ça doit être non modifiable => donc soit facture papier avec carbone soit facture informatique sur logiciel dédié.
Il y a deux choses :
_les vibrations liées au coup de maillet, qui sont plutôt violentes pour le bras qui tient le maillet. Le manche en bois va moins rebondir qu'un manche en plastique (sous réserve que ce soit du bois bien sec, et une essence adaptée) et donc être plus doux pour le bras qui tient le maillet. Toujours pour ce même bras, on pourra jouer sur la matière du manche pour avoir un meilleur grip et donc une prise moins crispée, une tête de frappe qui amortis les vibrations, limite les rebonds etc...
_le bras qui guide le ciseau lui va être soumis à des contraintes différentes : il doit guider le ciseau pour un positionnement le plus précis possible ; avec le phénomène de levier un ciseau tenu en bout de manche va être fortement dévié par un mouvement de quelques mms du bras, mais le bras aura beaucoup de force pour retenir ces déviations ; à l'inverse quand il sera tenu par la planche près du biseau, le ciseau sera mieux orienté mais risque de plus dévier sous un coup de maillet mal axé. Le tout est de trouver un compromis entre force et précision du contrôle en fonction de la tâche à accomplir (typiquement pour bûcher sur un bédane je tiens par le manche ; mais pour retoucher une queue d'aronde je tiens à quelques cms du biseau)
La crispation du bras qui tient le ciseau peut toucher soit l'avant bras, soit le poignet. Dans le premier cas c'est plutôt que l'on a trop retenu de coups de maillet mal axés avec un ciseau tenu par le manche, il faut essayer de trouver un maillet avec un manche plus long, plus court, une face de frappe bombée... ou simplement taper moins fort. Dans le cas du poignet, ce qui est en cause c'est plutôt une crispation des doigts (on "pince" trop fort le ciseau en le tenant par la planche), là il faut trouver une position de prise de ciseau qui apporte un meilleur compromis entre force et précision ; et encore une fois on peut travailler son maillet pour trouver une forme plus adaptée.
Ce n'est que la vision d'un ancien joueur de tennis rongé par le tennis elbow qui a trouvé avec un osthéo une méthode pour corriger ses défauts, pas une méthode universelle. Je pense que le top si on a des problèmes de tendinites à répétition c'est justement d'en parler avec un osthéo ou un kiné.


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j'allais dire comme Oak , c'est le cas depuis 2018 ou 2019 ; un simple compte sur une banque en ligne peut être suffisant du moment qu'il est clairement au nom de ta micro.
Par contre encore une fois c'est un "petit" avantage financier (on parle de maxi une centaine d'euros d'économies par an) à mettre en balance avec le fait que derrière la banque sera moins à l'écoute si tu as besoin d'une avance de trésorerie pour payer l'URSSAF pendant qu'un client ne te paye pas pour n'importe quelle raison.