grande surface, pas chauffée, et milieu montagneux qui peut avoir des variations saisonnières différentes de ce qu'on apprend à l'école (en fond de vallée ça peut rester à l'ombre 6 mois par ex). De plus les fabricants de parquets conçoivent des produits adaptés à la pose "moyenne" ; c'est à dire dans une maison chauffée à 19° avec une VMC.
Donc soit tu poses en période humide après acclimatation du parquet (reste à savoir si la période humide c'est l'hiver ou plutôt à la fonte des neiges) ; soit tu prévois un jeu à la pose.
comme les copains je ne pense pas qu'il soit intéressant de coucher la scie dans ta situation. Les scies à grumes horizontales sont conçues dans ce sens : position du moteur, guide lame, répartition des masses.
La conception d'un chariot capable de supporter le déplacement de ta scie donnera un chariot capable d'amener la grume sur la scie... Y'a plus qu'à creuser un trou pour abaisser la scie et éviter de lever les grumes ou bien trouver un palan.
Il faut qu'on sorte de ce réflex qui consiste à chauffer un volume complet pour le confort d'un "petit" être humain au milieu... A moins d'atteindre des températures fortement négatives qui peuvent poser problème à certains outils ; le seul qui "souffre" du froid c'est l'humain, si on le réchauffe l'objectif est rempli.
IL existe une grande liste de vêtements destinés à certains qui n'ont pas le choix que de travailler en extérieur ; des plus traditionnels comme les vêtements en laine aux derniers nés comme les vêtements chauffants à batterie. Bien sur on perd un peu de liberté de mouvements, et donc d'efficacité dans notre activité... mais pour un cout dérisoire (autant à l'achat qu'à l'usage) si on le compare à l'isolation/chauffage d'un atelier. Pas la foi de faire un calcul de rendement mais mon intime conviction est que l'investissement dans une isolation/chauffage d'atelier n'est "rentable" (tant financièrement qu'énergétiquement) que dans quelques situations professionnelles ; et jamais en amateur.
Pour les collages... s'il est possible de les rentrer à la maison c'est une bonne solution pour les amateurs. Pour des grosses pièces ou un atelier pro ; il vaut mieux isoler un petit volume dédié que chauffer l'intégralité d'une passoire thermique. Perso j'ai pendant quelques années installé une vieille tente qui fuie dans mon atelier, recouverte de plusieurs couches de couvertures récupérées chez emmaus et avec un tout petit radiateur électrique on atteint facilement les 15° nécessaires aux collages.
Oscillation d’avant en arrière de lame de scie à rubanRéglage scie à ruban
J'utilise régulièrement cette méthode pour des pièces tournées, bien souvent à la cyanoacrylate pour sa rapidité de prise.
Si la pièce a été huilée avant que je ne me rende compte de la fissure, je dégraisse au préalable avec de l'alcool à vernir. Pour faciliter le nettoyage des bavures, je fais un bouche pore à la gomme laque sur la zone susceptible d'être impactée, puis ponçage derrière pour retrouver le bois brut.
Le soucie ici c'est que ne sachant pas quelle huile a été utilisée, il sera peut être difficile de retrouver la même pour retoucher la finition si tu as dégraissé/poncé une zone.
Quelques petites notions de foresterie pour se rendre compte à quel point même si le bois est cher, il ne l'est pas vraiment :
-une forêt en bonne santé produit plus ou moins 10m3 de bois par hectare par an
-le prix au m3 du bois sur pied c'est en moyenne toutes essences confondues 90€/m3 (variant de 13€/m3 pour un bois de chauffe à 400-500€ pour des arbres remarquables qui donneront des bois exceptionnels)
-on récolte le bois sur une parcelle qui a été plantée par la génération précédente, voir il y a plusieurs générations.
Donc une forêt en bonne santé, ça produit 900€ de bois par an et par hectare... qu'on récoltera dans 100ans (ou pas dans une fûtaie jardinée... mais c'est tellement rare), avec un risque de voir la valeur descendre à 0 à n'importe quel moment en cas d'incendie, de tempête... par comparaison (qui n'est pas raison) un hectare en maraîchage c'est 55000€ (de CA brut) par an...
Ensuite le bois il faut le récolter ; à la hache et avec un âne pour débarder on dépense peu mais si on sort 1m3/jour ce sera beau ; une abatteuse neuve fera 50m3/jour mais c'est 500000€ d'investissement, de l'essence en quantité...
Une fois récolté il faut le transporter à la scierie... là encore l'investissement dans un PL avec grue pique ; et ce n'est généralement pas un chauffeur débutant qui va manoeuvrer sur des chemins gravillonnés (ou pas) avec un 40T.
A la scierie il te faudra des hectares pour stocker des grumes en attente de sciage, des hectares de hangar pour stocker du bois en cours de séchage, des engins de manutention coûteux, un banc de scie robotisé à 500K... ou alors un bon vieux moulin à eau qui demande deux temps pleins pour l'entretien, et qui va scier 3-4 grûmes par jour (6m3) avec 2 opérateurs aidés de quelques animaux de trait.
Après tout ça, on enlève au bas mot 50% de perte entre ce qui a poussé dans la forêt et ce qui sera commercialisable... et on se retrouve avec un bois à 1€ le L. Tous comptes faits c'est vraiment une bouchée de pain par rapport à ce qui a été mobilisé en amont. Merci les esclaves énergétiques ;)
Problème découvert en cours de restauration : comment l’annoncer au client ?
c'est bien ça, gouge à profiler à affûtage exotique (qui permet peut être du l'utiliser comme une plane mais dans des zones trop dangereuses pour la plane
et une gouge à creuse au biseau très droit ; parfois le biseau d'origine chez certaines vendeurs (permet au tourneur de choisir son biseau) soit utile pour finir les fonds de pièce profondes par rapport à leur diamètre.
Je ne vais pas en remettre une couche sur le sens de pose...
Pour les vis ou les pointes... les deux ont des avantages et des inconvénients.
Pour la pointe : le prix, l'outillage très basique (cale, marteau, chasse pointe), la démontabilité à long terme (un parquet vieux de 60 ans se décloue ; j'aimerais voyager dans le temps et voir comment se passera un démontage de parquet vissé dans 60 ans...)
Pour la vis, la possibilité de démontage rapide et une technique plus accessible aux débutants (visser du torx même ma nièce de 4 ans m'y aide, par contre planter un clou ce sera jamais droit).
Par contre, même avec des vis spécifiques, les risques de fentes existent bien plus à la vis qu'au clou.
Le côté démontable n'est vrai que si tu mets le limiteur de couple sur ta visseuse, car une vis qui casse parce que trop serrée te fais perdre plus de temps à enlever que 20 clous. Et dans le temps... on verra bien mais moi je parierais plus sur le clou.