Il faut qu'on sorte de ce réflex qui consiste à chauffer un volume complet pour le confort d'un "petit" être humain au milieu... A moins d'atteindre des températures fortement négatives qui peuvent poser problème à certains outils ; le seul qui "souffre" du froid c'est l'humain, si on le réchauffe l'objectif est rempli.
IL existe une grande liste de vêtements destinés à certains qui n'ont pas le choix que de travailler en extérieur ; des plus traditionnels comme les vêtements en laine aux derniers nés comme les vêtements chauffants à batterie. Bien sur on perd un peu de liberté de mouvements, et donc d'efficacité dans notre activité... mais pour un cout dérisoire (autant à l'achat qu'à l'usage) si on le compare à l'isolation/chauffage d'un atelier. Pas la foi de faire un calcul de rendement mais mon intime conviction est que l'investissement dans une isolation/chauffage d'atelier n'est "rentable" (tant financièrement qu'énergétiquement) que dans quelques situations professionnelles ; et jamais en amateur.
Pour les collages... s'il est possible de les rentrer à la maison c'est une bonne solution pour les amateurs. Pour des grosses pièces ou un atelier pro ; il vaut mieux isoler un petit volume dédié que chauffer l'intégralité d'une passoire thermique. Perso j'ai pendant quelques années installé une vieille tente qui fuie dans mon atelier, recouverte de plusieurs couches de couvertures récupérées chez emmaus et avec un tout petit radiateur électrique on atteint facilement les 15° nécessaires aux collages.
Oscillation d’avant en arrière de lame de scie à rubanRéglage scie à ruban
J'utilise régulièrement cette méthode pour des pièces tournées, bien souvent à la cyanoacrylate pour sa rapidité de prise.
Si la pièce a été huilée avant que je ne me rende compte de la fissure, je dégraisse au préalable avec de l'alcool à vernir. Pour faciliter le nettoyage des bavures, je fais un bouche pore à la gomme laque sur la zone susceptible d'être impactée, puis ponçage derrière pour retrouver le bois brut.
Le soucie ici c'est que ne sachant pas quelle huile a été utilisée, il sera peut être difficile de retrouver la même pour retoucher la finition si tu as dégraissé/poncé une zone.
Quelques petites notions de foresterie pour se rendre compte à quel point même si le bois est cher, il ne l'est pas vraiment :
-une forêt en bonne santé produit plus ou moins 10m3 de bois par hectare par an
-le prix au m3 du bois sur pied c'est en moyenne toutes essences confondues 90€/m3 (variant de 13€/m3 pour un bois de chauffe à 400-500€ pour des arbres remarquables qui donneront des bois exceptionnels)
-on récolte le bois sur une parcelle qui a été plantée par la génération précédente, voir il y a plusieurs générations.
Donc une forêt en bonne santé, ça produit 900€ de bois par an et par hectare... qu'on récoltera dans 100ans (ou pas dans une fûtaie jardinée... mais c'est tellement rare), avec un risque de voir la valeur descendre à 0 à n'importe quel moment en cas d'incendie, de tempête... par comparaison (qui n'est pas raison) un hectare en maraîchage c'est 55000€ (de CA brut) par an...
Ensuite le bois il faut le récolter ; à la hache et avec un âne pour débarder on dépense peu mais si on sort 1m3/jour ce sera beau ; une abatteuse neuve fera 50m3/jour mais c'est 500000€ d'investissement, de l'essence en quantité...
Une fois récolté il faut le transporter à la scierie... là encore l'investissement dans un PL avec grue pique ; et ce n'est généralement pas un chauffeur débutant qui va manoeuvrer sur des chemins gravillonnés (ou pas) avec un 40T.
A la scierie il te faudra des hectares pour stocker des grumes en attente de sciage, des hectares de hangar pour stocker du bois en cours de séchage, des engins de manutention coûteux, un banc de scie robotisé à 500K... ou alors un bon vieux moulin à eau qui demande deux temps pleins pour l'entretien, et qui va scier 3-4 grûmes par jour (6m3) avec 2 opérateurs aidés de quelques animaux de trait.
Après tout ça, on enlève au bas mot 50% de perte entre ce qui a poussé dans la forêt et ce qui sera commercialisable... et on se retrouve avec un bois à 1€ le L. Tous comptes faits c'est vraiment une bouchée de pain par rapport à ce qui a été mobilisé en amont. Merci les esclaves énergétiques ;)
Problème découvert en cours de restauration : comment l’annoncer au client ?
c'est bien ça, gouge à profiler à affûtage exotique (qui permet peut être du l'utiliser comme une plane mais dans des zones trop dangereuses pour la plane
et une gouge à creuse au biseau très droit ; parfois le biseau d'origine chez certaines vendeurs (permet au tourneur de choisir son biseau) soit utile pour finir les fonds de pièce profondes par rapport à leur diamètre.
Pour garder l'idée des montants mais alléger l'ensemble, tu peux installer une équerre sous l'étagère du bas, et une simple tige pour maintenir le porte à faux des étagères du dessus (tige métallique, en bois tourné... peu importe la technique, elles sont juste là pour que le poids sur les porte à faux des étagères finissent par porter sur l'équerre en bas.) L'équerre peut être un élément de décor si tu te sens de faire une équerre ajourée et/ou chantournée ; une forte équerre métallique laquée en noir et noyée dans l'épaisseur du bois pour plus de discrétion...
Pour moi aussi un mot clé qui se recouperait dans les différentes rubriques ; ou une collection alimentée par un collectif sembleraient plus pertinents qu'une nouvelle rubrique :
Le site commence déjà à être chargé ; quand on y est depuis des années une rubrique en plus ne va pas nous choquer, mais un nouvel arrivant ne saura pas où donner de la tête et les sujets placés dans la mauvaise case risquent de se multiplier (on voit déjà pas mal de trouvailles ou annonces qui apparaissent dans les questions avant d'être déplacés dans la bonne rubrique).
Certains pas à pas présentent déjà des étapes de ratage avec la solution dans l'article suivant, certaines trouvailles sont là pour prévenir d'un danger potentiel... plus j'y pense et plus la collection me semble pertinente, un mot clé "on apprend de nos erreurs" pourrait venir en complément et faciliter l'alimentation de la collection. Et l'un comme l'autre ne perturberont pas les nouveaux arrivants.
comme les copains je ne pense pas qu'il soit intéressant de coucher la scie dans ta situation. Les scies à grumes horizontales sont conçues dans ce sens : position du moteur, guide lame, répartition des masses.
La conception d'un chariot capable de supporter le déplacement de ta scie donnera un chariot capable d'amener la grume sur la scie... Y'a plus qu'à creuser un trou pour abaisser la scie et éviter de lever les grumes ou bien trouver un palan.