Hélas ! en entreprise on utilise pas passez les butées pour le toupillage arrêté.
Il y a trois semaines, un jeune qui est sur le tour de France depuis quelques annees, s'est blessé à la toupie. Et il m'a dis que s'il avait su, il aurait pris plus de précautions.
Donc toupillage arrête + butée d'entrée = doigts sécurisés.
D'autant que le réglage est super rapide , non?
Bonbonveronbi merci beaucoup pour vos encouragements.
Pour ce qui est de ma pédagogie sur le toupillage arrêté, je n'explique plus la méthode en travaillant sans butée. je leur disais que le travail sans butée et à proscrire. Et je continu , mais après je leur expliquais quand même celle de nos ancien pour toute les raisons que vous avez cité. Mais après les étudiants font parfois la confusion et ne savent plus. il confonde les deux méthodes.
Ce que je retiens intéressant dans ce sujet de discussion, c'est que finalement la solution est dans la butée large. Je vais réfléchir à ça car je dois régler 3 problèmes
- comment faire quand la rainure dois s’arrêter très prêt du bout?
- comment rendre la fixation rapide des butées sur tout notre parck machine
- Et enfin, le plus dur, comment convaincre tous les autres prof de changer de méthode?
Merci bien et bonne semaine
Il faut toujours croiser les outils pour une meilleur répartition de la force pendant l'usinage.
Le réglage, pour être efficace, doit se faire en deux temps:
Réglage approximatif mais pas trop. Puis pièce d'essai.
Mesurer le résultat au pied à coulisse et ajuster le réglage avec les erreurs constaté. Et là c'est top!
Vouloir faire un réglage du premier coût est utopique. Car suivant l'usure de l'outil, les vibrations de l'arbre ou de son jeu et pour peu que l'outil soit légèrement voilé et le résultat est faussé.
La méthode que je propose permet, au final, un réglage plus rapide.
J'ai eu parfois à faire des rideaux comme ça. La première fois j'avais une marqueterie à plaquer sur le rideau. C'était un peu complexe.
Ce que je conseille à mes étudiants, c'est d'établir pour retrouver le veinage de la planche avant de la découper en lame. Quand le rideau est fini, c'est sympa de retrouver le veinage.
Moi j'avais eu un soucis similaire au tien. La colle avait traversé mais j'avais collé sur un mélaminé. Donc pas de problème de ce côté. Mais par contre la colle est montée dans certains joint par capillarité et ça a été compliqué de les séparer.
Donc il ne faut pas oublier de bien parafiner le chant de chaque lames.
Aussi je conseille de faire une mise au molet (feuillure) pour affiner le bord du rideau à 8mm et défoncer la rainure à 10. C'est plus jolie qu'une rainure de 16.
Je procède aussi de cette manière. A la différence prêt que je n'utilise pas l'inciseur. (En établissement de formation c'est trop dangereux.)
J'utilise aussi la cale sur-guide. Cela parce que notre modèle de scie refuse le placement du guide à la place souhaité. Il croit que la lame va rentrée en collision avec le guide! la coquine!
Visible dans un de mes tutos
Pour des angles supérieurs à 45° ou pour des pièces petites, le multipente est bien utile
J'ai un autre exemple ici
Merci beaucoup, je suis touché.
J'ai une de mes stagiaires qui est actuellement installée à lyon.
"L'ébéniste "
boa-restauration-meuble.com/
Vous pouvez la contacter de ma part et lui demander quelle école elle a fait après son cap avec moi.
Quelque soit la technique, il y a toujours des copeaux qui se logent derrière la pièce. Dans tous les cas il faut souffler.