
Le style régional lorrain emploie cet assemblage pour les portes d’armoires, parfois avec un faux tenon chevillé.
Il est complexe à industrialiser car il nécessite une grande précision sur le positionnement du plan de joint oblique : celui-ci doit déboucher à la fois dans l’angle intérieur et extérieur. Le moindre décalage se voit et interdit donc toute retouche de largeur ou de hauteur une fois la porte réalisée. Ce qui est fréquent quand on réalise une porte.

Même réflexion que toi l’an dernier.
Je m’étais arrêté sur la comparaison entre une petite Felder G400 et une Conturo avec son kit stationnaire, que j’ai fini par trouver en occase.
La Conturo est facile et rapide de mise en œuvre et peut venir sur chantier si besoin de finitions. Seul l’achat des palets de colle est captif pour l’instant.

Plein de schémas possibles pour un caisson isolé.
Mais pour un lit de dimensions modestes, il me semble assez facile de faire deux boîtes, l’une dans l’autre.
Le principe masse ressort masse peut alors être simplifié en suspendant la boîte intérieure au plafond de la boîte extérieure. La transmission solide des vibrations est alors quasiment supprimée.
Les deux boîtes sont séparées par une couche d’air. Pour y supprimer la transmission des vibrations par voie aérienne on y insère un isolant acoustique léger (laine, ouate). J’ai même vu des projets avec des boites d’œufs en carton.
Un essai à petite échelle est possible pour y mesurer l’atténuation avec un sonomètre.
Les passages d’air sont des labyrinthes dont les parois sont molles pour briser la propagation des vibrations par réflexion sur les parois.
Deux problèmes épineux à résoudre : maintenir une trappe/porte d’accès facile et insonorisée. Maintenir un air sec pour maîtriser l’humidité naturelle de la respiration donc ventiler mécaniquement.

Je ne comprends pas le rôle du Steico floor si tu ne souhaites pas d’isolation thermique. Phonique peut-être ?
Sinon, je rejoins l’avis précédent : pour moi, les grincements sont plus facilement supprimés par collage que par clouage. D’autant que certaines lames ont des rainures ou languettes abîmées.
Je dirais donc ragréage pour atteindre les exigences de planéité puis collage direct après tri des lames pour éliminer les fortement déformées.
Plus d’infos ici.

En hauteur c’est moderne et confortable. Un lave-linge c’est 75 kg mini, un sèche linge a un poids comparable à un four.
Ceci dit, les surélever de quelques centimètres n’a aucun intérêt en termes d’ergonomie.
Sinon, lave-linge et sèche-linge peuvent se monter en colonne pour un gain de place important et là aussi une hauteur confortable de travail pour le sèche-linge.
Perçage d’un lamage profond pour noyer la tête de vis et dissimulation avec un bouchon voire un tourillon si la couleur convient.