4 retours d'expérience
Gliron
Un assemblage fragile...

A l'usage après quelques semaines, je trouve le système très pratique et simple d'utilisation, mais plusieurs points négatifs:

  • le fait d'avoir caché la vis et habillé l'ensemble de bois de tous les côtés est sans doute esthétiquement très bien, mais par contre, l'intérieur se remplit de sciure et de copeaux qui sont à peu près inaccessibles...
  • j'ai fabriqué le chariot (qui sert de support de fixation à la butée) en chêne. Et c'était une erreur: il a cassé en deux au rabotage d'une section de 150x80x1m... Il va falloir tout rouvrir, et refaire un chariot dans un bois moins cassant.
Gliron
Fixation des rails...

Les rails en alu que j'ai fixés sur le plateau ont été collés avec de la colle époxy, mais ils ne tiennent pas... du coup la sciure et les copeaux se glissent dessous, soulèvent les rails, et la table n'est plus plane...
Si quelqu'un a une idée... je ne sais pas pourquoi la colle n'a pas pris (c'était la première fois que je me servais de colle époxy, peut-être n'ai-je pas fait comme il faut), et je me demande avec quoi recoller les rails.

Gliron
Pour la petite histoire...

... Ce petit maillet m'a coûté un doigt, bien entaillé au ciseau... 😖

Le métier qui rentre, n'est-ce pas!

par Gliron il y a 3 ans
Gliron
( Modifié )
Quelques semaines plus tard...

Rien n'a changé, ou presque.
La neige est toujours là, en ce 23 mars... Et l'atelier fait toujours 10 m².
Mais en réalité, tout a changé, ou évolué.
Plus de machines, vendues ou reléguées au garage, plus d'aspirateur ni d'ersatz de cyclone (j'ai découvert les multiples vertus du balai, jusque là méprisées de l'intello que je reste encore).
Davantage d'espace donc. Mais aussi de silence. Moins de poussière, plus de copeaux; un apprentissage tout aussi lent et chaotique, mais combien plus gratifiant!

En effet, nous sommes désormais trois dans ces 10 m²: ma compagne et mon fils y passent aussi beaucoup de temps, et c'est à mes yeux la plus belle récompense.

Et puis, il y a les à-côtés: évidemment le garage est redevenu une dépendance de l'atelier, et le salon attenant est aussi ponctuellement que quotidiennement envahi... L'établi ne nous satisfait qu'à moitié malgré quelques améliorations marginales, l'équipement acheté bon marché par nécessité rend l'âme bien trop rapidement, et rien ne va jamais tout à fait comme on veut.

Mais l'essentiel est ailleurs, et pourrait se résumer à cet adage zen qui m'a toujours plu: "Prends garde qu'en atteignant ton but, tu ne manques tout le reste."

Ou pour le dire autrement en peu de mots, je découvre, comme d'autres, et grâce en partie à d'autres (dont quelques-uns d'entre eux ici même sur l'Air du Bois, merci à eux!), le plaisir et l'efficacité des outils à main.

Et quand je pense que pour le prix d'une dégau-rabo correcte, je pourrais m'offrir une belle collection de Lie-Nielsen, le choix serait aujourd'hui vite fait!

A suivre (ou pas!)
Merci encore à toutes les contributions généreuses de cet espace, qui relancent toujours la machine quand elle se grippe, ou plutôt le cœur quand il s'essouffle!