
Syst Tout-à fait d'accord.
Je trouve que finalement, débuter avec des outils relativement peu chers, est une bonne approche, pour aborder le tournage.
On peut (ou on doit) les affûter souvent, et c'est un apprentissage sans trop de risques, si on en échauffe une. Pareil pour le tournage, ça permet de faire ses premiers pas... puis d'encore apprendre à affûter en s'améliorant.
Et ensuite, passer sur des outils plus qualitatifs, (mais qui seront aussi beaucoup plus chers).
Mais là, on constate vraiment la différence, et on apprécie, on sent qu'on en a pour son argent.

Nicoel
Revendre un outil de marque, acheté neuf à 50€, à moité prix d'occasion...
ou ne pas réussir à vendre un outil acheté dans un lot, qui a l'unité en vaudrait quelque chose comme 5€ ?
Ça peut aussi être un débat.
Il se trouve que pour ma part, et en tant que professionnel du bois (ancien, maintenant), j'ai choisi l'option "qualitative", lorsque je me suis mis "sérieusement" au tournage. Quelques outils de qualité, achetés d'occase, puis d'autres achetés neufs rapidement ensuite, pour compléter. Mais je savais un peu dans quoi je me lançais, pour avoir côtoyé quelques tourneurs pros, et m'y être aussi essayé, pas avec le meilleur matériel qui soit, il y a très longtemps. Mais cette approche-là m'a aussi incité à revenir dans de meilleures conditions, lorsque je m'y remettrai.
Mais pour un amateur, pour qui le tournage est une découverte, qui n'a pas forcément de grandes notions du travail du bois, ou d'affûtage, qui ensuite accrochera ou pas, et qui n'a pas forcément un budget illimité, non plus, la seconde peut être un choix raisonnable et prudent.
Le tournage, si on achète du matériel de qualité, sans pour autant aller dans le haut de gamme, ça peut très rapidement représenter un sacré beau budget. Chacun fait en fonction de ses moyens, en fonction de ce qu'il veut (ou peut) y consacrer.
Des tours à bois ou outils achetés neufs, puis qui ont été remisés dans un coin, avant d'être mis en vente au bout de plusieurs années à traîner sous la poussière, il y en a plein sur LBC.
Mais tu me diras peut-être que s'ils avaient acheté de bons outils immédiatement, ils n'auraient pas abandonné... Bref.
Mais nous sommes totalement partis hors sujet, là, ceci dit. sebgetdown cherchait juste à connaitre les appellations ou catégories de ses outils...

Nicoel Je ne conseille pas d'acheter du bas de gamme.
Par contre, je conseille aux gens, particulièrement aux amateurs et débutants, de faire en fonction de leurs moyens, et d'être prudents.

Il faut en desserrer une, des demi-lunes. Puis serrer avec la poignée noire, pour assurer le blocage. Et enfin resserrer les boulons de la demi-lune. Il ne faut pas laisser desserré !
Ainsi, tu rattraperas le jeu qu'elle a peut-être pris durant les manutentions, ou le transport, si tu l'as achetée d'occase.
Ce genre d'articulation ne nécessite qu'un jeu minimum, et même avec les boulons resserrés, ça suffira. Mais probablement qu'elle a trop pris de jeu. Il s'agit juste de le remettre au plus juste.
Pour moi, il s'agit uniquement d'un jeu qu'elle aurait pris lors de ces manutentions, mais en aucun cas, d'usure. Ce genre de pièces est trop peu manœuvrée, pour que ça s'use. Et en plus, c'est de la fonte. Donc aucune chance que ce soit de l'usure.

Termite C'est vrai que la fonte peut casser, mais il faut vraiment un très gros choc, pour y arriver !
Et d'après les photos, il ne semble pas y avoir de fente (même si on ne voit pas l'intégralité des pièces)

Hurr Maintenant que tu poses la question, je me rend compte que c'est aussi un réflexe de professionnel, que de rajouter ça.
Lorsque la ponceuse est beaucoup utilisée, le Velcro du plateau finit par s'user, et n'accroche plus les disques abrasifs. Parfois, on travaille sur des bois qui ont des éclats, qui dechirent l'abrasif...
Pour éviter l'usure du velcro du plateau, on rajoute une protection.
En fait, il s'agit d'un simple velcro double face, et lorsqu'il est usé, tu ne change que ça, pas le plateau entier, bien plus cher.
Il en existe de plusieurs marque, parfois assez cher. (Festool le premier !). Ici, c'est du sans marque, plus économique.
Mais comme dit en introduction, c'est une précaution de professionnel, qui en a un usage fréquent, parfois intensif. Peut-être pas vraiment utile, pour un usage amateur.
Ceci dit, ça ne coûte pas très cher non plus.

Tout ça manque un peu de détails. La charpente actuelle repose sur des murs de refend ? Que tu vas supprimer ?
OK, mais de tels murs, pas très récents, vont-ils supporter ?
Après, il est possible de la faire reposer sur des poteaux rajoutés à l'intérieur.
Mais tout cela demande un peu plus d'étude.
Sinon, pour de grandes portées, tu as un spécialiste du lamellé-collé, pas bien loin de chez toi. Je connais même une charpente de 30m de portée, sans le moindre poteau, tout près

Nul besoin de chercher un marchand de machines à bois. Je dirais même qu'à chercher chez eux, tu perdras ton temps.
C'est un composant électrique assez commun que tu trouveras chez des fournisseurs spécialisés comme REXEL ou YESSS Électrique, ou d'autres. Ou surement aussi sur internet.
Mais une réparation de fortune peut aussi faire l'affaire, au moins temporairement. Il ne s'agit pas de la partie électrique elle-même, mais d'une pièce de fixation du contacteur.

Maax63 Mouais... si tu vas dans une entreprise spécialisée, tu paieras ta pièce modélisée puis imprimée, plus cher qu'un contacteur neuf, sans compter le temps de trouver, consulter les boites, + le temps de la faire faire.
Pour refaire une pièce devenue introuvable, créer un truc qui n'existe pas, auquel tu accordes une valeur importante, pourquoi pas l'impression 3D. Mais si des produits de substitution existent sur le marché, ça ne vaut pas le coup.


Pop, pop, pop... Petit détail que tu ne nous avais pas donné : il s'agit d'un plan de travail !!!
La réponse peut être légèrement différente, que s'il s'agissait d'un panneau totalement "libre" de ses mouvements.
Je ne sais pas sur ou à quoi est fixé ce plan de travail, mais s'il est solidement maintenu à une structure suffisamment résistante pour en empêcher les mouvements, un contrebalancement parfaitement équilibré n'est pas forcément nécessaire... voire pas de contrebalancement du tout, dans certains cas.
Attention tout de même, entre le moment du collage, et celui de la fixation, qui, si la période est assez longue, permettrait au PdT de travailler, et de ne plus pouvoir le ramener au moment où tu le fixes en place.
Mais il arrive, par exemple, que dans des cas de surfaces extérieures de mobilier montées, vissées et indémontables, les surfaces vues ne soient plaquées qu'après coup, et sans aucun contrebalancement.
Bien vérifier tout de même ce qu'est ta configuration pour décider de ce qu'est la solution la plus adaptée, dans ton cas.

OK, merci de ces précisions (comme quoi, il est utile d'en donner le maximum dès le départ).
Donc si je comprends bien, il s'agit d'un plan de travail, mais juste posé sur des tréteaux en position haute ou basse, mais qu'aucune structure ne retient, s'il a envie de bouger.
Dans ce cas, mes premiers conseils tiennent toujours. Mieux vaut contrebalancer avec un matériau/produit parfaitement adapté.
Par contre, si pour une question esthétique, tu souhaites un aspect bois, il existe aussi des stratifiés imitation bois. Que tu peux parfaitement contrebalancer avec un uni, peu importe la marque.
Ou alors, il existe aussi des stratifiés, incorporant un vrai placage bois. (Mais plus cher qu'un stratifié classique).
Il en existe déjà protégés par un revêtement plus résistant qu'un vernis. Du genre Oberflex.
Les mêmes produits existant en placage brut aussi, d'ailleurs. À finir, vernir soi-même, suivant la teinte ou la finition qu'on souhaite.
Mais dans tous les cas, quel que soit le matériau que tu retiens, il faudra prendre le contrebal adapté, puisque ton panneau n'est pas bridé par une structure.

etiennedesthuilliers C'est vrai ! Tu as tout-à fait raison. Aujourd'hui, on a le réflexe de chercher à tout "mécaniser" (y compris moi), pensant se faciliter la tâche ou être plus rapide, alors que les bonnes vieilles méthodes, éprouvées, sont là, devant nous et qu'on n'y pense même plus.
Encore faut-il avoir l'outil adapté, savoir l'affûter et s'en servir... et aussi accepter d'y mettre un peu d'huile de coude... mais ça...

C'est bien pour cela que je conseillais d'essayer de trouver quelqu'un à qui l'emprunter, plutôt que de l'acheter ! J'ai juste dit que c'était l'outil le plus facile et rapide... mais aussi précisé que ça n'était pas la solution la moins chère.
Mais ta solution est possible aussi. En tout cas, elle n'est pas très chère à tester.

thierrywood > > > La suite, comme promis :
Je vais donc te répondre, en fonction de mon expérience professionnelle, et surtout de ce que j'ai acquis comme connaissances sur le tournage, au gré de mes quelques expérimentations, sur divers bois et à divers degrés de séchage. Connaissances (en tournage) que j'estime comme relativement limitées, il y a tellement à découvrir et expérimenter, je le répète, le sujet est infini.
Pour te répondre, je vais scinder la question en deux parties :
1) "À partir de quel pourcentage d’humidité, il est possible de tourner du bois"...
Je dirais qu'il n'y en a pas. Il est tout à fait possible de tourner du bois vert.
Je pense qu'une des situations extrêmes que j'ai expérimenté, ce sont quelques vases et bols en frêne, réalisé début d'été dernier. Le bois devait être abattu, non loin de chez moi, à l'occasion de travaux. Le sachant, je me suis arrangé pour y être au bon moment pour en récupérer. Puis ce bois a été débité, tourné... et séché dans la même journée (au micro-ondes), pour quelques pièces. J'ai devant moi, un pot à crayon réalisé à cette occasion, auquel j'avais rajouté une finition brûlée... toujours dans la même journée.
Dans le même esprit, tempête Ciarán aidant, (le 2 novembre 2023), pas mal d'arbres de toutes sortes étaient tombés dans mon coin, sur les routes ou ailleurs, y compris des arbres d'ornement dans mon jardin.
Ces coupes et évacuations d'urgence, m'ont permis bon nombre d'expérimentations sur du bois vert de diverses essences, y compris d'arbre ornementaux habituellement jamais exploités. Expériences bonnes ou mauvaises, d'ailleurs, mais toutes sont à prendre. J'ai toujours des tournages réalisés à la suite de cette tempête (j'en ai distribué ou offert aussi), dont bon nombre qui n'ont que peu travaillé ensuite... Il y en a aussi d'autres que j'ai jeté, ou qui ont fini dans la cheminée
Une des conditions pour que des tournages en bois vert ne travaillent pas de trop, est que les pièces concernées soient des objets creux, vases, bols ou similaires. De tels objets permettent de ne garder que peu d'épaisseur de bois périphérique, ce qui permet d'en assurer un séchage rapide et sans trop de risques. À noter que beaucoup de ces tournages étaient réalisés dans le sens axial des troncs ou branches, et que le cœur (ou au moins une partie) restait au centre du tournage.
2) "...tourner du bois sans avoir de problèmes de séchage « post-tournage »
Je dirais que dans des cas comme ceux évoqués ci-dessus, il peut y avoir certains problèmes de déformation, voire de casse, si on n'en maîtrise pas le séchage. Si on le fait sécher trop rapidement, au micro-ondes, ou à l'autre extrême, si on le fait sécher naturellement, mais dans des mauvaises conditions ou pas de façon uniforme et régulière. Le séchage peut aussi varier selon les bois, l'essence, le sens de l'axe de l'objet tourné par rapport au sens du fil, etc.
Mais il y a aussi des réussites, si après les expériences ratées, on en retient les leçons, et qu'on apprend à anticiper autant que possible ces déformations.
Les déformations, on peut aussi s'en accommoder, ou les rechercher. J'ai ainsi obtenu certaines pièces, déformées après séchage, et qui finalement donnaient des aspects pas inintéressants du tout.
Lors de ces séchages post-tournage, les notions de base du retrait du bois s'y vérifient facilement. Le bois, lorsqu'il sèche, se rétracte plus fortement dans le sens tangentiel, qu'il ne le fait dans le sens radial, c'est un principe de base. (Une fiche ici, "RETRAITS, DÉFORMATIONS ET FENTES DE SÉCHAGE" sur le sujet).
Dit autrement, sa circonférence se rétractera plus rapidement que ne le fera son diamètre. Dans des bois pleins, un tronc ou un rondin, ou une section sciée incorporant le cœur, cela se manifestera par des fentes longitudinales dans le sens de la longueur en périphérie.
Mais dans le cas d'un objet creux, cette partie de bois périphérique ne sera pas empêchée pour se rétracter vers le centre de l'objet.
Sauf que ces tournages creux le sont rarement sur la totalité de la longueur de la pièce, une partie, parfois incorporant le cœur, étant conservée pour faire office de fond.
Ainsi, lors de telles expériences, le fond était repoussé vers l'extérieur (parfois vers l'intérieur, lorsque j'ai trouvé la bonne méthode pour l'y contraindre, en cours de séchage). Cette déformation est plus ou moins prononcée, suivant l'essence, les dimensions, la rapidité du séchage. Ainsi, un vase parfaitement sphérique juste après tournage, puis qui prenait la forme d'un œuf, en séchant.
La plupart de ces objets, ont donc été séchés après tournage au micro-ondes.
A contrario, les mêmes types d'objets, tournés puis laissés en séchage naturel ensuite (sous diverses conditions, modes de séchage, conditionnement pour le séchage, etc), se déforment plus qu'en séchage "rapide" au micro-ondes. C'est en tout cas ce que je constate pour l'instant, plusieurs de mes pièces étant encore dans cette phase de séchage, très longue. Sur cette méthode, je n'ai donc que peu de recul, en un an et ½.
Une autre façon de contourner ce risque de déformation, lorsqu'on tourne du bois pas parfaitement sec ou même vert, consiste à faire dans un premier temps une ébauche, en évidant la pièce, et en ne laissant qu'un minimum de bois. En procédant ainsi, on en facilite le séchage, d'une part, puis les déformations générées lors du séchage seront éliminées lors de la deuxième phase de tournage.
Tourner du bois vert ou loin d'être sec à l'air est donc tout à fait possible, si la finalité est d'obtenir un objet creux. Et, qui peut le plus, peut le moins, du bois prélevé dans ton bois de chauffage est donc parfaitement utilisable.
Par contre, si tu souhaites faire des objets pleins, les "forces en présence" se manifesteront différemment.
En effet, la partie de bois en circonférence qui pouvait se rétracter sans trop de problème vers le centre d'un objet creux, ne pourra plus le faire aussi librement, dans un massif entier. Les risques de fente en cours de séchage seront donc importants, si on ne part pas d'un bois déjà relativement sec.
Toujours dans le cas de tournages plein, s'ils incorporent tout ou partie du cœur, les déformations, mais surtout les fentes sont difficilement évitables.
Ces risques de déformation et fentes seront d'autant plus présents, que ton objet final sera d'un gros diamètre. Sur des tournages d'un faible diamètre, ça reste encore maîtrisable.
Pour terminer, quelques idées générales sur le tournage et/ou le séchage des pièces réalisées :
. Un des intérêts du tournage, c'est qu'on peut y employer plein de bois qui ne pourraient être exploités en tant que bois d’œuvre. Je me suis d'ailleurs mis en contact avec un élagueur, qui désormais, parfois m'appelle, s'il coupe quelques bois hors du commun. Mais dans de tels cas, il faut pouvoir assurer le séchage par soi-même, avant, ou après tournage.
. Plus une pièce sera de diamètre important, si elle contient le cœur, ou donc, s'il s'agit de bois vert ou presque, sont des paramètres qui augmentent les risques de déformation, de fentes ou de casse.
Idem si le bois concerné contient des nœuds ou est tortueux, (même si ces "défauts" peuvent avoir, dans le cas de tournages, des intérêts esthétiques certains).
. À l'inverse, petit diamètre, absence de cœur et de défauts, et bois au plus proche de l'hygrométrie d'équilibre qui sera la sienne, dans son endroit d'exposition ou d'utilisation, les limitent.
Cette dernière phrase répondant à la seconde partie de ta question.
. Ce qu'est le tournage, pour moi : Essayer, tester, expérimenter, parfois rater. Retenir les expériences, les mauvaises pour ne pas les reproduire, mais surtout garder les bonnes, et peut-être les améliorer encore. Et au bout, réussir à créer plein d'objets étonnants dans lesquels le bois est mis en valeur, comme rarement il peut l'être.
Voilà, voilà.

ecorse
(Précisant que pour ma part, je connais la Zeta), je disais dans une autre réponse qu'elle pouvait être une solution pour l'assemblage du haut (en angle fermé). En déportant l'usinage autant que nécessaire vers le bas.
Mais pour l'assemblage du bas, je ne vois pas, même avec des P10 (qui ont une profondeur d'usinage de 10mm, au lieu de 14).
Mais si tu as une astuce, je serai curieux de la découvrir.
Merci d'avance !

Tu n'es plus repassé par ici, ecorse ?

Je peux faire dans la journée, des photos d'une table réalisée de la sorte, il y a à peu près 25 ans, si tu veux.
À chaque fois que j'y passe, j'ai toujours l'obsession de regarder comment elle évolue... et bien, elle ne bouge quasiment pas.
À moins que cette après midi, elle ait travaillé comme jamais, rien que pour me donner tort

NoZ
Comme promis, les photos d'une table de ma fabrication à laquelle j'ai facilement accès (elle est dans la "famille"... enfin pour ainsi dire !).
C'est une table en chêne massif, de 1400 de Long x 900 de large.
Elle est constituée d'une structure d'encadrement de section 85 x 30 en périphérie, et 70 x 30 pour les montants et traverses intermédiaires.
Les panneaux doivent faire dans les 17 ou 18mm (pris dans du feuillet de 22). Ils sont assemblés par rainure/languette, dans les massifs en 30mm qui eux, sont assemblés par tenon/mortaise. La rainure étant placée de façon à ce qu'elle soit dans l'emprise des mortaises.
Ces panneaux, languette déduite, ont été réalisés avec une légère surcote de quelques dixièmes (un bon ¼ de millimètre en pourtour, ce qui fait ½ mm en tout), puis sont assemblés en force, la zone de contact, hors dégraissage, venant légèrement forcer sur les massifs d'encadrement. (suivant le principe du plan déjà posté plus haut)
Comme dit dans ma première réponse, une condition majeure pour que ces panneaux ne se rétractent pas de trop, est de le faire avec du bois déjà à une hygrométrie d'équilibre au plus proche de celle qu'il aura, dans son lieu d'utilisation, et de lui avoir laissé un temps de stabilisation après débit, et avant tout usinage.
Cette table a été réalisée en 99 (je ne savais plus, on me l'a confirmé lors de ma visite).
Elle a présenté assez rapidement (dans les mois suivant sa livraison, de mémoire) de petits jeux à certains endroits.
Mais, comme vérifié cet après-midi, elle n'a quasiment plus bougé ensuite. Ces jeux sont, au plus fort, d'approximativement 5/10e de millimètre.
(les joints ouverts sont entourés en rouge, sur la photo vue de dessus. Et ce qu'on peut apercevoir des parties dégraissées, en bleu sur la photo prise de dessous)

Baudet
C'est qui, Magdaleno ?

Le placage existe depuis bien longtemps, certes, mais n'était que peu utilisé pour le mobilier plus courant et populaire, qui restait exclusivement fait en massif.
Entre les mobiliers en placage typés "ébénisterie" (ce qui correspondrait aujourd'hui à du "haut de gamme"), et les tables du "tiers état" en alaises massives sans cadre ("bas de gamme"), il y avait aussi un "milieu de gamme", réalisé en bois massif avec des cadres, et des panneaux embrevés et affleurants comme la table de NoZ. C'est ce qu'on peut voir dans certains mobiliers anciens, dans des églises, des manoirs, etc.
Et aujourd'hui, avec une meilleure maitrise de l'hygrométrie des bois, et des habitations mieux isolées, on peut faire avec beaucoup moins de jeu.
Ah oui ! En effet.

J'avais aussi proposé de ne fixer ces équerres qu'aux montants, et pas à l'abattant, pour ne pas avoir ce problème d'axe de rotation.
Bravo à toi Café Santé 32, et bonne couture !