
Tout à fait !
Le "sablage" sur du bois n'est vraiment pas la meilleure option, si c'est juste pour décaper la porte.
A la rigueur, c'est utilisable pour une finition volontairement creusée usée, mais il faut le savoir, et le faire en ayant conscience du résultat.
Sauf à ce que le terme "sablage" ait été utilisé par abus de langage, ou facilité, c'est vers l'aérogommage qu'il faut s'orienter.

Le faire dans une vielle lame est une très bonne méthode, en effet.
Pour le hauteur, attention tout de même, car si le couteau sert aussi de fixation à un protecteur, il faut qu'il soit plus haut que la lame. Maintenant, il est possible de rendre réglable en hauteur en faisant une découpe adaptée pour la fixation.
Et pour le plan demandé par Clo5, faire un gabarit carton, contreplaqué ou autre n'est pas très compliqué... à fortiori quand on ambitionne d'avoir une machine pour réaliser des projets qu'on a imaginé !

Sur de très vieux serre-joints, ou alors pas de très bonne qualité, il arrive que le mors mobile prenne beaucoup de jeu, et en conséquence, beaucoup d'angle. C'est dans ce sens qu'il peut être risqué d'utiliser des serre-joints usés, et que ça peut avoir un impact sur la planéité d'un collage comme les tiens. Mais ceci dit, une telle usure reste assez rare.
Mais sinon, avoir un bon positionnement dans l'axe des serre-joints, ce dont parle normandie, est primordial.
D'ailleurs, cette faculté, suivant le positionnement des serre-joints, de faire dévier une pièce en serrage par rapport à une autre, est quelque chose qu'on exploite volontairement et très souvent, chez les menuisiers.
Il se trouve que je réalisais des collages quasi similaires aux tiens, cet après midi, et j'ai justement "joué" de cette astuce pour rectifier la planéité de mes collages.

Tout-à fait !
Je rajouterais que, moins la fraise coupe, plus on a tendance à ralentir, et plus on lui permet de s'échauffer... plus elle se désaffûte > C'est le cercle vicieux !
Même dans les angles, les courbes un peu serrées, il faut conserver une vitesse d'avance adaptée, alors que, c'est vrai, on a naturellement tendance à (trop) y ralentir. (C'est d'ailleurs surtout dans ces endroits, qu'apparaissent le plus de traces noires)

Tout-à fait d'accord avec ce que tu dis sur cette tendance actuelle, à vouloir faire des meubles "imitation panneaux", à partir de massif.
Beaucoup ignorent ou oublient l'historique de l'évolution des matériaux, le pourquoi et le comment de ce qui a mené à certaines solutions.
Comme cet autre sujet actuel sur la réalisation de claustras en tasseau chêne... qui seront délignés non pas dans du massif, mais dans du lamellé collé...puisque celui-ci travaille moins !
D'accord sur pas mal de points :
. On ne connait pas le type d'activité, le volume à y passer, etc
. Hormis pour des scieries mobiles, dont Wood-Mizer parait être spécialiste, je ne connais pas plus la marque.
J'ai eu l'occasion d'en voir une en réel, mais à l'arrêt, et aussi en service mais là, seulement en vidéo. Ça parait clairement uniquement constitué de tôles mécanosoudées, boulonnées, et de construction relativement légère. Ceci dit, c'est un peu obligatoire pour une machine qui doit rester transportable, donc assez légère pour ça.
Mais pour ce type de corroyeuse, on retrouve les mêmes principes de construction, sauf qu'ici, la nécessité de légèreté se justifie moins.
. J'ai eu l'occasion de travailler avec diverses 4 faces Guillet 5 arbres, SCM et Chambon 4 arbres, et aussi une moulurière Weinig 7 arbres, à différentes époques.

La construction de toutes ces machines est autrement plus robuste et lourde que cette Wood-Mizer américaine.
Ça ne me donne pas vraiment pas confiance non plus, même (ou surtout) si le prix n'est pas très cher... Mais peut-être trop cher pour ce que c'est !
À choisir, je partirai sur une occasion, d'autant qu'il y en a pas mal, notamment des Weinig, qui est la référence dans le domaine, à des prix intéressants. Même si anciennes, ces machines sont increvables, et les pièces toujours disponibles !