
Pareil, autant sur une "vieille" scie qui a bcp servi, oui, on conseille de commencer sa remise en service par un ré-avoyage (on estime que les dents ont du bouger à l'usage) , mais là sur du neuf, à moins d'un problème flagrant…
Mieux vaut inspecter/vérifier l'avoyage, éventuellement rectifier les 2-3 dents qui seraient pas pile-poil comme il faut, et se concentrer sur l'affutage à proprement parler.
Et concernant l'affutage, on est pas à 1-2 degrès près, c'est pas de la haute précision non plus, pas besoin de se stresser pour ça :)
C'est avant tout de l'organisation, de la méthode et surtout un bon bidon d'huile de coude !
(pas 2 jours de travail, mais 2-3 heures oui (tu ne vas pas re-créer des dents cassées ou tellement usées qu'il faut limer 3-4mm de hauteur de lame, tu vas juste "parfaire" le tranchant mal usiné) , à répartir sur 2-3 jours pour éviter les tendinites si tu veux)

Le métal use l'abrasif mais un plastique pas adéquat risquerait de fondre/encrasser encore plus, il faut vraiment que ça puisse gommer en faisant des petites peluches (comme une gomme à crayon)
Mieux vaut tester sur un petit bout d'abrasif avant d'encrasser une bande entière
Mais bon, nous avons tous de quoi obtenir facilement un bouchon hein…


Alors pour l'huile chauffée, c'est pour améliorer la pénétration par abaissement de la viscosité de l'huile (en la fluidifiant quoi) d'une part, puis par aspiration au niveau des pores, car l'air présent dans le bois se dilate et s'échappe en partie (bulles) et l'huile vient prendre sa place au refroidissement (contraction->aspiration) .
Pour la cire je passe le bois (petites pièces) au four à 50°c pour les mêmes raisons (en plus ça s'étale bien mieux) .
Le lustrage c'est vraiment magique, mais tous les bois ne s'y prêtent pas, le cumaru prend particulièrement bien le poli-miroir !
(c'est un bois que j'adore, tellement dur et dense qu'en le cognant on n'a pas le son attendu d'un morceau de bois ! Par contre c'est une chierie à travailler, c'est un contrefil intégral )

, c'est plus du tout ni le toucher naturel ni l'aspect de surface du bois/écorce…
Chauffer est une solution, sinon accepter sa patine ou sa déterioration inévitable c'est bien aussi

Perso je préfère même le bédane au ciseau (pour sa prise en main gauche plus "pleine") même pour d'autres travaux que la mortaise, c'est bien entendu à prendre au cas par cas, mais en essayer c'est pas mal aussi (tout comme j'aime bien un de mes vieux ciseaux anglais à lame courte (5cm) plus maniable pour certaines taches)
Et les vieux Goldenberg/Couleaux/Peugeot à 2-5€ en vide-grenier c'est génial pour ça

Très beau !
La prochaine étape c'est de faire les coraux en "pink ivory"

Oui, moi jusqu'à présent j'utilisais la plane mais pour faire du "fin" ça crispe les doigts et c'est pas très efficace !
Sur mon wastringue Dictum il me semble mesurer dans les 0,6-0,7mm (difficile sans cale d'épaisseur, on va dire qu'une mine 0,5 passe mais pas celle de 0,7) du coup je suis assez satisfait de la finesse des copeaux pour l'instant…
Oui mais en général comparé à une plongeante (de 55mm de plongée) on peut avoir une scie avec une lame de 185-190mm Ø avec au final une plus grande profondeur : de 65-66mm sans rail (ou au pire égale) même avec rail maison (di moment que le rail fait moins de 10mm d'épaisseur évidemment
, avec un ctp ou stratifié en 8mm on a donc une prof de coupe effective entre 57-58mm donc mieux que la plongeante de base
)
Ceci bien sûr dans le cas d'un rail "gouttière" simple sans sur-semelle comme c'est le cas ici.