Une petite console sans prétention réalisée récemment pour mes beaux-parents.
Techniquement pas la plus compliquée (queues d'arondes, pieds encastrés, aucune vis ni clou), cette réalisation présente quand même 3 particularités :
Elle a été réalisée en Argentine, à plus de 11 000 km de mon atelier
Du coup, pas d'établi digne de ce nom, utilisation de quelques outils manuels (4 ciseaux à bois, une scie à dos, un Stanley n°4 et une pierre à affuter) venus avec moi et appui sur le menuisier du quartier pour le délignage et le corroyage.
La conception initiale (simplicité technique) a dû tenir compte de ces contraintes.Elle m'a permis de découvrir de nouveaux bois :
- Le kiri, utilisé pour la boite, un bois asiatique très léger (paraît-il souvent utilisé pour faire les lattes de stores en bois)
- L'anchico, utilisé pour les pieds, un bois sud-américain, utilisé comme bois de charpente, très dur et dense et avec énormément de contre-fil (
)
Les deux pièces utilisées ont été extirpées du débarras de mon beau-père.
C'était la première fois que je faisais mon propre encaustique, à base de cire d'abeille achetée chez l'apiculteur local et de térébenthine. Rendu satiné très sympa avec un gros travail au tampon.
Une aventure intéressante, toute en espagnol 
(avec en prime l'accord du menuisier pour revenir utiliser ses machines lors de mon prochain passage 
)
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Discussions
Tu as dû en chier avec ton no.4 sur l'Anchico.
Oui, un peu
. Surtout que le rabotage avait été catastrophique : ce n'est qu'en sortant de la machine que le menuisier du quartier me dit que les fers étaient peut-être "un peu" désaffutés 
julien hardy ébéniste Tu connaissais ce bois ? Déjà travaillé ? Je l'ai trouvé très beau mais effectivement très compliqué à travailler...
On voit sur tes photos que c'est du grain croisé, comme le sapele. Jamais utilisé. Mais un fer à 60 degrés, voire 55, règle le problème.
julien hardy ébéniste Il faudrait que j'essaie
oh oui, une nouvelle rubrique ateliers du monde, beau travail, tu n'auras peut être pas vu la pampa mais avec le vieux guillet tu auras quand même eu des frissons d'aventurier, j'espère qu'il te reste tes 10 doigts et un regard de danseur de tango
MoFran Oui, j'ai toujours mes dix doigts... Parce que j'avoue que je ne me suis pas risqué à utiliser cette machine directement : toutes les parties tournantes à l'air libre, le moteur et la courroie au niveau des chevilles quand on entre le bois... Je me suis cantonné à la scie à ruban et à la scie sous table, dont l'ergonomie était beaucoup plus proche de celles dont j'avais l'habitude et, lors de la première utilisation, toujours avec validation de mes manipulations par quelqu'un ayant l'habitude de la machine.
Quant à la toupie, je ne m'en approcherai pas
j'aime beaucoup la forme, mais je ne comprends pas bien comment sont fixés les pieds. C'est juste Encastré collé? ou il y a sorte de mortaise caché?
Merci Terkou.
Oui, c'est encastré et collé :
Finalement, la colle "ne sert qu'à" empêcher les pieds de s'écarter en avant ou en arrière.
L'ensemble respire la légèreté, bravo!
Je trouve la photo de couverture très belle !
Merci EtieN-Atelier Blanc Bois !
C'est superbe de simplicité, bravo ! Il est "mortel" l'atelier, dans tous les sens du terme (sécurité, poussière,...) !
riton
Oui, exactement. Et encore, là, ils avaient fait le ménage. La première fois que j'y suis allé, les copeaux atteignaient le haut de la raboteuse ! Et les pousseurs, ils ne connaissent pas non plus. Pour l'instant, ils ont encore tous leurs doigts mais ils me font peur
RedGuy ah oui quand même !
Ah la photo, avec le mur bleu, est vraiment superbe !
Merci Nairod
J'adore !
Merci Simon Ménard
Chouette aventure et belle réalisation bien mise en valeur par les photos qui plus est
Merci Séverine