Dans une maison ancienne, mon escalier bois avec marches à garde carreaux et face monoxyles commence à voir le garnissage de certaines marches s'effondrer en fissurant et fracturant le plafond plâtre sur lattis bois en dessous.
Ma question ne porte pas véritablement sur l’ouvrage en bois qui reste stable et cohérent malgré son age. Je me pose une question qui relève plus de maçonnerie, mais peut-être que quelqu'un aura la réponse.
Comment faire tenir le nouveau garnissage à l’intérieur des marches pour qu'il offre une assise stable aux futures nouvelle tomettes et qu'il évite de s'effondrer ? Faut il planter quelques clous dans les faces intérieures des marches ou même rajouter un fer plat sous toute la largeur de chaque marche pour créer un rebord qui permettra d'accrocher le garnissage ?
Le garnissage ancien était un mélange de morceaux de terre cuite et gravois agglomérés avec du plâtre, est-ce que je refais ça ou vaudrait il mieux basculer sur un mortier de chaux ?
Merci !
1 réponse
Le sous escalier en Bacula (plâtre sur lattis) n'est pas adapté pour soutenir un assemblage et supporter un sol en tomettes.
Le support des tomettes est vraisemblablement a l'origine, plus qu'un agglomérat reposant sur le bacula; il y a/avait certainement à minima un hérisson de pointes sur les limons, voir quelque chose de plus resistant/solide
bonjour je ne sais pas si cela est inadapté mais j ai fais l expertise d "escalier construit avant la révolution construit de cette manière
et qui tenait encore
pour préconiser un traitement in faudrait plus de renseignements
etienne desthuilliers on dit spécialiste en escalier
Merci dBPs !
Je me suis sans doute mal exprimé, le garnissage plâtre et terre cuite ne reposait pas sur le lattis, en tout cas pas à l’origine.
Le temps et les passages dans l’escalier ont en revanche fait céder ce qui accrochait ou retenait ce garnissage. Il m’a semblé voir dans l’intérieur du bois des marches des restes de clous qui ont cédé avec la rouille, c’est probablement eux qui jouaient un rôle d’herisson d’accroche, la technique est largement suffisante pour enduire une poutre de plâtre, mais visiblement pas pour supporter les charges d’un escalier.
Licence
je ne connais pas ce type de construction, mais ajouter des support métal risque a l'usage d'abimer plus que faire perdurer, le mélange bois métal inerte ne parait pas intéressant dans la durée, offrent des dilatation différentes, bref l'air passe chargé en humidité, le point de rosée est abaissé sur les parties métalliques et le bois en contact s'abime petit a petit. on est sur de la restauration très particulière.
bonjour
lorsque l on fait des escaliers mixte on met du métal pour tenir la voute j' attend des détails pour faire une préconisation et ce sera sans aucun doute le passage d un réseau métal et une dallette en mortier bavard car je pense que la contremarche et le nez de marche ne sont qu'une seule pièce de bois
j attend les renseignement
etiennedesthuilliers En effet, contremarche et nez de marche ne sont qu'une seule pièce. Un peu comme la marche numéro 4 sur l’excellent schéma des différents types de marche de l'excellent articles sur les escaliers.
Je me disais que votre solution de réseau métallique était bien tentante, ça rejoint le principe de fer plat sous toute la longueur des contremarche, comme ce schéma :
Vous connaissez surement mieux que moi les problèmes d'humidité et de point de rosée, mais dans la mesure où le dessus et le dessous de l'escalier ne sont pas cloisonnés, peut-être que l'humidité contenue dans l'air ne traversera pas les marches.