
Oh que oui ! Il faut arrêter avec le plastique, surtout jetable.
Le bois au moins, ça peut se retravailler ou allumer la cheminée quand c'est en fin de vie.

Ah ? La fraise d'etiennedesthuilliers n'as pas convenu ?


Je crois que Boris Beaulant (ou quelqu'un d'autre) a fait récemment des pieds en "L" pour une certaine stabilité et résistance.

Je rajoute ici en bloc note un site avec quelques exemples d'épreuves de CAP Menuiserie.
Je vais potasser ça, pour être sûr déjà de bien comprendre les questions. Et ici des exercices à réaliser en cours d'études.
Je vais le poster en trouvaille, mai sil y a un site d'aide à la lisibilité de la formation de Menuisier : fenêtre sur cours.

Un nouveau commentaire avec les explications sur ce qu'est un contrat de phase (une découverte pour moi). Sur le même site : la gamme de fabrication.

C'est gentil, merci mais je connaît très mal les meubles de style également. Quant au dessin, c'est pareil, j'arrive à faire un plan exploitable pour moi mais on est loin du dessin technique. Je ne sais pas utiliser de logiciel et je rame un peu avec les contrats de phase que je suis en train de potasser.
Mais bon, si je savais tout ça, je n'aurai pas besoin de formation ^^

Ouh là ! C'est détaillé.
Lors d'un entretien avec une entreprise (qui ne m'a finalement pas retenu) le recruteur (Chef de projet, Compagnon) m'a dit que je serai déçu par le niveau CAP.
Ça fait plaisir et sans fausse modestie, j'ai tendance à le croire. Mais il me manque quelques bases quand même et ce serait casse gueule de vouloir aller trop vite sans des fondations solides. Du coup, le CAP reste un incontournable.
Je suis d'accord avec toi sur le choix de la formation (ça m'a été confirmé par plusieurs menuisiers ou même le Président de la Cayenne de Châteauroux) : toutes se valent, c'est le formateur qui fait la différence. Une formation AFPA avec un bon formateur n'a rien a envié aux Compagnons du Devoir (c'est le Pdt de la Cayenne qui l'a dit, Ferronnier d'Art).
Le principal souci, c'est que moi aussi je suis un bouseux (oui j'ai lu les commentaires après ton pas à pas sur ton diplôme). Et vers chez moi, l'activité économique est ralentie, les opportunités rares, bref pour la formation, je risque de prendre ce que je trouve (être bouseux ne nous empêche pas d'avoir des formateurs de qualité).
Pour le temps, actuellement inscrit à Pôle Emploi, je prends le temps de potasser la théorie.
Pour la pratique, j'ai des travaux dans la maison qui m'occupe pas mal mais j'arrive au bout. Du coup, je vais attaquer la pratique aussi. Après le "gros oeuvre" place à l'agencement avec des projets que je pourrai présenter ici.
En tout cas, bravo pour ton CAP, je pense que le CAP ébéniste est plus compliqué que le CAP menuisier.
Et, à voir ton plateau (qui est magnifique, tout comme les réalisations d'Emile), tu as vite fait des progrès en placage !

Merci aussi, mais il y a un grand nombre de personnes qui ont envie de le faire et beaucoup le font. Je ne suis pas un cas isolé. Si la sécurité, l'argent, tout ça ne m'avait pas retenu je l'aurais fait depuis longtemps.
Ceci dit, financièrement j'ai moins de contraintes qu'il y a quelques temps donc ça aide aussi.
Et un changement de voie tout récent s'est mal passé et je suis parti.
J'ai toujours la possibilité de retourner dans mon secteur d'origine (la banque) qui est un secteur qui détruit des emplois mais qui peine à recruter.
Donc la sécurité (si je fais gaffe à ne pas gâcher mon CV), je l'ai.
Je suis plus vieux que toi et changer de voie entre 40 et 50 ans n'est pas rare.
Disons que tu te prépares peut être plus à l'avance

Alors le test, c'était hier.
Petit retour d'expérience.
En fait, la matinée a surtout était occupée à discuter.
D'abord, on fait connaissance, mon projet, ma motivation, d'où je viens, les démarches accomplies, où j'en suis, les difficultés.
Ensuite on parle plus d'expérience et on remplit un questionnaire.
Le questionnaire sert de base à une discussion car on me demande d'évaluer mes compétences en menuiserie suivant les critères "acquis", "non acquis" et "en cours d'acquisition". Difficile de tricher en discutant avec un menuisier professionnel et ce n'était pas l'objectif mais grosso modo dans les compétences listées (le référentiel du CAP), il n'est pas si simple de s'évaluer.
Je m'attendais à des questions techniques : qu'est ce qu'une feuillure ? Comment établir les bois ? quels outils pour faire tel assemblage ? etc
Il n'en a rien été.
Au final, on a mis 95 % de compétences "en cours d'acquisition", 3 ou 4 % de non acquis et 1 ou 2 % d'acquis.
Après nous sommes passés à l'atelier.
J'ai dû faire un exercice d'entailles sur un bout de frêne, traçage, puis sciage et début de travail au ciseau. J'ai été beaucoup interrompu et un peu décontenancé par la scie à cadre avec laquelle je peinais à scier droit. Les ciseaux et bédanes bénéficiaient d'un affûtage déjà un peu lointain.
Le prof m'a montré un peu comment tenir la scie, la position du corps, etc.
Pareil, il 'a repris sur une entaille au ciseau pour expliquer la démarche.
D'une part j'ai trouvé ça intéressant, deuxièmement, je pense que l'objectif était aussi de voir si je tenais compte des recommandations, si j’assimilais ce qu'on me disait.
L'exercice en lui-même qui a peu avancé n'était pas la finalité première.
Au final, l'expérience est positive : le prof est quelqu'un de qualité (ancien Compagnon avec 5 ans de TDF même si ce n'est pas une assurance tout risques, ça pose un peu le bonhomme et après échange, nous avons un peu la même vision des choses, bref, je pense que son enseignement peut être de grande qualité). Il a 40 ans, un peu plus jeune que moi et aime bien avoir quelques adultes dans ses cours. Il a un bon carnet d'adresse autour de chez moi et ce n'est pas négligeable. A priori quand il recommande quelqu'un son avis est écouté.
Sur la suite, j'ai rdv avec Pôle Emploi vendredi,je vais voir avec eux si je peux envisager de passer le CAP sans passer par l'alternance. Ensutie, le CFA établira un devis et on parlera affaires sonnantes et trébuchantes.
Conseils pour les suivants qui liront ce texte :
- amenez ÉVENTUELLEMENT vos outils (ceux avec lesquels vous avez l'habitude de travailler) :
a- pour le traçage (critérium ou crayon, gomme, réglet, équerre, trusquin, ...
b- scie(s)
c- ciseaux (3 ou 4 pas plus)
Rien d'obligatoire, je n'avais rien pris mais je serai allé plus loin dans l'exercice avec mes ciseaux et mon équerre japonaise.

Non je n'ai pas senti de sélection très poussée, à part par l'argent (il faut bien financer ;-)).
La sélection c'est plus le prof qui lui peut personnellement aider ou pas avec son réseau. Mais pour l'instant ce n'est qu'un ressenti.
Sinon, oui, sans l'alternance, ça reste un emploi du temps aménagé, sans les cours généraux et en restant inscrit à Pole Emploi. Du coup, il y a juste des périodes de stages en plus.

Le frêne ondé déchire mais c'est vrai que c'est plus dur à travailler.
tut te débrouilles bien. Ton outillage est parfois simple et rudimentaire (mais fonctionnel) avec quelques très belles pièces.
Et c'est agréable de suivre ta vidéo qui montre un vrai travail traditionnel (établissement par exemple).

C'est bien d'avoir différentes "raideurs" et dimensions.
D’ailleurs, je me suis toujours demandé ce que valaient les racloirs très épais et rigides (et très chers) comme ici

Voici une vidéo de Fof (pour le forum lutherie amateur à la base).
Il y a plein d'autres méthodes mais celle-ci marche.
Par contre le racloir est un outil qui parait facile à utiliser mais qui demande un coup de main. Par exemple, je pensais que je ne savais affûter un racloir, alors qu'en fait mon affûtage était bon.
Mais je ne l'utilisais pas correctement.
Sur la miniature elle a l'air petite. Et sur la miniature de la vidéo elle est grande en fait. (Je suis sur portable et je regarderai la vidéo plus tard).