
Merci
De ce que je m'en souviens pour ton pote :
Pour refaire la couleur du à l'éclat : Il avait tout une gamme de peinture en mini pot (qu'on avait aussi utilisé pour des chants de mela. Le pinceau était intégré au tube, de la taille d'un tube de colle scolaire), il en a trouvé un qui correspondait. Mais aucun souvenir de la marque.
Pour l'enfoncement du au choc : il a chauffé au pistolet thermique (est-ce le bon terme ?) pour faire regonfler notamment le chant.
Ensuite, il avait du poncer tout doucement pour egaliser la peinture avec la peinture.
Et après je n'ai plus de souvenir sur les détails exacts de ce qu'il a fait pour sauver le plan.

Tu as oublié MBA dans mes diplômes dont ma femme peut se vanter, je me suis assez cassé les pieds à le faire c'est pas pour l'oublier !
Plus sérieusement, merci pour ton message, ce sont des choses que j'ai déjà bien pris en compte, surtout ce que j'allais perdre. Mais la bonne nouvelle est que je n'étais pas dans cette image consumérisme que tu décris.
Recommencer à zéro, j'en suis conscient.

Merci sincèrement MonsieurBella pour ton message.
Pour reprendre tes interrogations point par point :
- Oui, je suis consciens du salaire et de la situation financière dans laquelle je serais. De part mes longues etudes (donc sans salaire) et ma situation familiale, j'ai peu connu la réalité économique de l'ingénieur oisif. De plus le "maintenant/après" sera quasi invisible. Ma situation actuelle étant père au foyer (donc salaire=0€) avec ma femme qui travail dans un secteur peu reconnu et peu valorisé, donc salaire pas folichon non plus. Maintenant je ne me plains pas non plus, on arrive à boucler les fins de mois.
- il est certain que mes 2 dernières expériences pro d'ingénieur n'était pas en cohérence avec ce que je voulais faire. Un des déclic a été des equipes pas intéressées par leur job, pas motivées, et particulièrement nocives.
- J'ai essayé de trouver du sens dans mon métier, en me spécialisant dans un certain domaine et service. Mais une fois dedans je me suis aperçu que j'étais essentiellement de la fumée que le management d'entreprise vendait à leurs investisseurs. Bref, j'étais inutile, mes projets menaient à rien et ça m'a dégouté.
- J'ai également un projet de vie perso qui n'est pas compatible avec une vie d'ingé à Paris, et contrairement aux générations précédentes (et je pense clairement à mon père et sa génération), je ne souhaite pas mettre ma vie pro au détriment de la vie perso. Je préfère avoir une vie de famille sans argent qu'une vie riche mais sans voir ma famille.
- J'ai la chance de pouvoir faire ce trajet bac+8 à CAP, tout en me disant que j'ai la sécurité de revenir à un job d'ingé. Mais en réalité je me dis surtout que je suis capable de changer de carrière à nouveau si besoin selon les opportunités du moment plutôt que de retourner ingé.
Maintenant, si je peux ajouter un point: les menuisiers (ou autre artisan CAP) n'ont rien a envié de l'ingénieur. Je cotoie les deux mondes et il y a des inconvénients des deux côtés de la "frontiere". De plus, en toute honnêteté j'ai croisé des personnes profondément mauvaises et/ou totalement stupides de chaque côté. Quelque soit le diplôme ce n'est en rien une preuve d'intelligence ni de quoi que ce soit. C'est pour beaucoup une question de chance sociale: être né(e) dans le bon contexte familial (parent ingé généralement), être au bon endroit au bon moment, être bien entouré, etc. Même en France nous ne naissons pas tous égaux. Et j'ai eu beaucoup de chance, je le reconnais.
Au dessus il faut ajouter la société qui pousse au diplôme toujours plus élevé quand tu es bon à l'école et tu finis ingénieur à 23 ans, sans aucune expérience professionnelle, sans expérience de vie tout cours (à part boire de la bière en soirée) et sans savoir ce que tu veux faire dans la vie. Et tu finis en "brown out" comme l'explique si bien Ara .
MonsieurBella , je comprend tes interrogations car je vais dans le sens inverse que le monde idéalise. Mais je ne me sens pas à ma place alors je cherche ailleurs.
Je verrai bien ce qu'amenera la menuiserie dans ma vie !

Ara Merci du témoignage

Ma gamine dort dans son lit mezzanine classique depuis ses 2ans (elle en a bientot 4). Elle est toujours en vie et sans encombre. Elle s'est plus souvent fait mal en étant sous le lit (se relever en dessous notamment en jouant) que dessus.
A mon avis, c'est une question d'éducation et de confiance.
Mais après, chacun fait comme il veut chez soi, dans le respect des ses enfants, évidemment ;)
Je ne suis pas compétent pour répondre à ta problématique lié au légal. Mais probablement que ce qui concerne l'éducation des enfants de ton client ne concernent que lui et l'autre responsable légal(e) de l'enfant.
Bon courage dans ta prise de décision !
J'ai eu à près la même réflexion