
+1 J'ajoute que j'utilise du chêne dehors sans protections depuis plusieurs années, zéro souci. Une fois le tanin lavée, il deviendra gris et est plutôt esthétique. En revanche, j'ajoute qu'en plus de purger l'aubier, il faudra aussi purger les nœuds.
Bref à voir selon ta définition de durable ou il faut en dire plus

antoine49, tu veux dire qu’en fonctionnement normal, même pendant le dégauchissage, les rouleaux d’entraînement tournent ?
En regardant tes photos, j’ai l’impression que ta poulie est sortie de son logement. Ce ne serait pas ça, le problème ?
Autre question : les rouleaux d’entraînement tournent-ils librement quand tu les fais tourner à la main ?
Et l’état des bagues, tu as pu vérifier ? Elles ne seraient pas usées ou grippées ?

+1, pour ma part j'avais publié un truc raté sous le nom et mot clé FAIL.
Juste à ce mettre d'accord sur le mot clé et créer une collection Frankenstein
Il est vrai cependant que ça peut faire "tache" à côté d'une magnifique création

Baudet, ça va dépendre du type de vernis que tu utilises aussi.
Il existe des vernis à base d’eau, donc oui, ce n’est pas du tout anormal que tes planches gigotent un peu !
Tu as aussi des vernis à base de solvants, qui contiennent peu ou pas d’eau, et qui limitent ce phénomène.
Cela dit, ce n’est pas le vernis en lui-même qui "tire sur le bois", il n'exerce pas une tension mécanique, mais bien l’eau qu’il contient : c’est elle qui peut faire "flamber" ou gondoler ton bois — surtout sur des portes de penderie, qui sont souvent assez fines (ainsi qu'un bois bien stabilisé depuis de nombreuses années j'imagine), et parfois exposées à un environnement assez sec selon la pièce ou la région.
Petite astuce pour savoir rapidement :
Nettoyage des outils à l’eau → vernis à l’eau
Nettoyage au white-spirit → vernis solvanté

Ensuite l'étude est plutôt intéressante même si elle date de 1987. Pour ma part, je m'attendais à un score plus élevé du vernis PU.
La fin de l'article abonde dans ton sens :
But no matter how effective your finish, some vapor still gets through and is adsorbed by the wood. Although it happens too slowly to watch, this means your wood (solid wood, anyway) is always on the move.

Baudet Aïe, pas de chance. Effectivement, vernir des deux côtés est une bonne règle à appliquer

Kentaro Ah, l’ironie, ce doux parfum de débat constructif... Merci de le pointer, j'avais du mal à le saisir .
Plus sérieusement, remettre en question une étude, c’est sain. Balayer d’un revers de main tout ce qui ne colle pas à son intuition ou à son expérience perso, c’est un peu moins solide.
Qu’on puisse faire dire n’importe quoi à un bout de bois, admettons (pauvre bois...). Mais si on commence à fantasmer des fabricants de vernis qui corrompent des labos... faudrait peut-être penser à aérer l’atelier .
Quant à l'argument du "si c'était vrai, ça se saurait", c'est un classique… qui ne prouve pas grand-chose non plus. Beaucoup de bonnes idées ont mis des décennies à s’imposer et certaines mauvaises aussi.
Bref, que ça fonctionne ou pas, ça reste testable, vérifiable, reproductible. Plutôt que de balayer ça d’un « surréaliste » un peu expéditif, autant aller au bout du raisonnement et confronter les faits, non ?
Cette fameuse étude — supposément financée par le tout-puissant lobby international du vernis — arrive à la même conclusion que ton expérience perso.
Alors, est-ce que cette étude était indispensable ? À chacun de juger.
Mais est-ce qu’il fallait pour autant s’en prendre à l’étude ou aux chercheurs derrière, comme si c’était une escroquerie organisée ? Franchement, non. On a suffisamment de remise en question du travail scientifique à toutes les sauces pour en remettre une couche ici.
Bref, c'est pas une méta-étude certes, mais peut-être qu'on peut laisser les chercheurs en paix et en dehors de ce débat. Merci !

Kentaro Non, je n’ai absolument pas l’impression que tu es un "vieux con" - loin de là. Je suis souvent d’accord avec tes interventions (même si je ne le dis pas).
J’essaie, tant bien que mal, de rester dans une posture pédagogique (et démocrate dans le sens large ...), même si je dois avouer que je lutte régulièrement contre une certaine impatience… Ce n’est pas toujours simple, ni ici ni ailleurs.
Au fond, c’est l’idée que si quelqu’un tombe sur cette discussion plus tard, il ou elle puisse en retirer quelque chose de concret, au-delà des coups de gueule ou des effets de style.
Concernant l’étude en question : oui, tu as raison, tout le monde peut se réclamer d’une "étude scientifique". Mais celle-ci me semble sérieuse : on la retrouve notamment dans ce livre hébergé à Berkeley :
Chronicle of 65 years of wood finishing research at the Forest Products Laboratory – Thomas M. Gorman, William C. Feist.
Ce qu’on voit souvent, ce n’est pas tant des études bidon, mais des extraits sortis de leur contexte, réinterprétés ou exagérés jusqu’à leur faire dire le contraire de ce qu’ils affirmaient initialement.
Après, il reste bien sûr à définir ce qu’on appelle une "étude" : un travail mené par des chercheurs affiliés à un laboratoire reconnu, dans un cadre méthodologique clair et certains autres organismes qui sont réputés pour leur sérieux.

Voir qq idées de la construction de la machine ici avec ce pas à pas => Restauration "simple" d'une Kity 635.
Le manuel est ici => Dégauchisseuse-Raboteuse 635

dBPs Je peux te répondre car j’en fabrique pour mes défonceuses.
Évidemment, tout dépend de la personne qui imprime les bagues, mais aussi de la conscience qu’a l’acheteur des limites de l’impression 3D.
Côté imprimeur : le type de filament utilisé (PLA, PETG, ABS, ASA etc.), la précision dimensionnelle de la pièce, ainsi que le positionnement de la couture (la jonction entre les couches imprimées) sont des éléments importants.
Côté utilisateur : il faut éviter d’utiliser une bague avec un filament inadapté, ou une fraise trop proche du bord de la bague.
En dehors de ça, ça marche plutôt très bien.

Santa738 En règle générale, un peu de matériel de métrologie peut s’avérer très utile pour régler et entretenir tes machines. Ce n’est pas indispensable, mais c’est franchement pratique surtout sur du matos d'occaz.
Je pense à :
- Un jeu de jauges d’épaisseur
- Une équerre réellement d’équerre (classe II suffit largement)
- Une règle rectifiée (là aussi, classe II)
- Un comparateur, qu’il soit à aiguille ou numérique
De mon côté, j’ai réglé la coplanarité de mes tables assez simplement en utilisant une règle rectifiée et des serre-joints. Elle ne se déforme (ou peu) pas sous le poids.
Ensuite, tu mentionnes 5/10e, soit un demi-millimètre : ce n’est pas énorme, mais… est-ce que ton niveau est vraiment de niveau ?
Il reste deux autres points à vérifier en dehors de la coplanarité des tables :
- Est-ce que tu ne dégauchis pas des pièces trop longues par rapport à la taille de tes tables ?
- Et surtout, est-ce que ta technique de dégauchissage est correcte ?

Pour le comparateur, c’est vrai que ce n’est pas toujours évident. De mon côté, j’utilise des piges pour garder le comparateur toujours au même niveau, ça simplifie pas mal les mesures. J’avais relevé un léger décalage au niveau de l’arbre, mais rien de significatif ni d’impactant lors du dégauchissage.
2 mètres, ça commence à faire long (je le fais assez régulièrement aussi), mais dans ce genre de cas, je tombe souvent sur des bois plus concaves que convexes. Ce qui, si j’ai bien compris, n’est pas ton cas ici ?
Concernant les lèvres des tables, oui, c’est clairement un point problématique. Les miennes étaient aussi relevées — probablement à cause du précédent propriétaire qui n’était pas très soigneux — ce qui rend tout réglage de coplanarité illusoire. J’ai fini par les poncer, ça se fait bien, mais il faut rester vigilant pour ne pas créer de creux. L’autre option, c’est de travailler avec du papier abrasif posé sur un (grand) marbre, mais honnêtement, ça reste beaucoup d’efforts pour un résultat souvent équivalent.
Honnêtement, je ne sais pas si mes tables sont bien positionnées par rapport au repère d’usine. Comme toi, je me fie à l’œil et à l’oreille. Avec l’habitude, ça devient assez automatique. Ce n’est pas un point crucial à surveiller selon moi, ça n’a pas d’incidence réelle sur le travail contrairement à la raboteuse.
Enfin, pour ce qui est de la dégauchisseuse, mes tables d’entrée et de sortie ne sont pas tout à fait dans le même plan que le reste de la machine. Aucun impact en pratique. Le plus important, c’est que l’ensemble (tables + dégau) soit bien perpendiculaire à la table de la scie pour le guide.
Le mieux, si tu peux (c’est un peu galère et lourd), c’est de démonter et sortir la partie rabot/dégau. Ça simplifiera beaucoup les réglages. Profites-en pour jeter un œil aux bagues en bronze, c’est l’occasion.
Évidemment, sur le papier, ça a l’air simple… mais en vrai, j’y ai passé plusieurs heures pour régler ma rabot/dégau correctement (plus contrôler le moteur, changement de la poulie, changement des courroies). Il faut garder en tête que c’est rarement évident.
Et fais particulièrement attention à l’arbre : parfois, à force de vouloir trop bien faire, on finit par tout dérégler et il faut tout recommencer (Et ça, tu t’en rendras compte seulement en testant… ce qui veut dire que la machine sera déjà remontée, et qu’il faudra tout redémonter derrière. Du vécu ). Un petit conseil en plus : la métrologie, c’est super utile, mais au final, si ton bois sort droit malgré des mesures pas parfaites, ne touche plus à rien. Range les comparateurs et autres outils, surtout si tu es un peu perfectionniste — ça peut vite tourner à l’obsession

Santa738 Merci
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Bon copeaux à toi aussi !
Corenting Partir sur Makita, tu ne peux pas vraiment te tromper. Dans tous les cas tu ne vas pas multiplier les marques. Makita c'est le (très) bon rapport Q/P