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560 commentaires
Bonbonveronbi
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Quelques remarques pour aller dans le sens de etiennedesthuilliers et sylvainlefrancomtois en effet l'escalier est avant tout une somme de compromis.
Prenons le balancement à collet égaux: Cette méthode permet comme son nom l'indique d'obtenir des collets égaux et par conséquence des mains courantes et limons droit en élévation.
Alors on pourrait se dire voilà une méthode à appliquer dans tous les cas .
Oui mais voilà elle produit aussi des marches biaises qui rendent l'escalier beaucoup moins commode d'autant plus que le biais est prononcé.
Pour palier dans une certaine mesure à ce problème et avoir un biais des marches assez petit il va falloir augmenter la largeur des girons dans les parties tournantes et à contrario le rétrécir au départ et à l'arrivée des volées.
Nous aurons donc des collets égaux mais une répartition des girons
irrégulière sur la ligne de giron.
Pour arriver à ce résultat on va porter les girons perpendiculairement aux nez de marches et à mi ligne de foulée, il en résulte un agrandissement de la ligne de foulée.
Il faudra donc effectuer notre division sur une ligne de foulée rétréci de part et d'autre du tournant.
Alors je pense que cela peut paraitre un peu difficile de comprendre car enfin de compte je fait le contraire de règles de bases notamment un giron irrégulier.
Tracer simplement un escalier avec un procédé géométrique peut donner un escalier peu commode.
Alors il m'arrive de donner au néophyte une méthode de balancement en fonction de son type d'escalier car cela permet de dégrossir le terrain mais il faut ensuite le plus souvent faire des corrections.
En ce qui concerne le balancement à collet égaux elle suppose une bonne maitrise de l'escaliéteur d'ailleurs il assez peu usité en atelier.
On va plutôt s'orienter sur une variation de l'écartement des nez de marches et du chant supérieur du limon qui va donner un échiffre droit et un escalier plus praticable.
un escalier à l'anglaise avec les balustres posés sur la marche justifie mieux un balancement à collet égaux.

Bonbonveronbi
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etiennedesthuilliers
Je sais nous avions eu cette conversation sur un autre escalier.
Balancer à l'œil est une méthode très valable et j'y souscrit entièrement.
Mais voilà elle suppose deux choses :
1)Une grande expérience pour pouvoir visualiser les incidences sur l'ensemble de l'ouvrage particulièrement pour les ouvrages qui obligent à avoir une continuité entre les limons ou les mains courantes.
2) le balancement à l'œil nécessite une épure ech1 qui dans un atelier qui mène plusieurs ouvrages de front cela demande beaucoup de place. La plus part des escaliers simples se font au dixième avec balancement arithmétique et correction sur le développement.
Voilà pourquoi je propose toujours au néophyte de commencer par répartir avec la herse La plus adaptée à leur ouvrage pour qu'il puisse bénéficier d'un support pour commencer afin de comprendre les diverses incidences sur l'ouvrage.

Bonbonveronbi
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Je suis de loin le fil mais je suis pas sur que déposer 30 à 35 mètres carré de tuiles et de refaire le chevronnage soit pas plus rapide. De plus il me semble que le vrai problème se situe sur la panne qui est soutenue par les moellons . Elle est bonne ou mauvaise. Elle est bonne pas de souci sinon renfort ou en passer une nouvelle. Car faire que la partie basse c'est beaucoup de travail sur une partie qui est peut être pas saine?

Bonbonveronbi
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Je me fait un avis d’après les photos il semble que la panne soient en deux parties supportée par les moellons qui ont l'air de déverser vers l'extérieur. Alors tu es couvert en tuile avec les surcharges estimons à 130 kg au mètre carre supposons que le pilier divise la panne avec une longueur de 5 mètre supposons la charge que reprend cette panne à 1.50 de chaque coté. Donc 3 5 130=1950 La panne doit supporter en gros 2000 kg alors il faut au moins un 100*300. Evidemment je suppose beaucoup il faudrait les écartements des pannes suivant le rampant , savoir si il y a autre chose qui se greffe sous la charpente en partie haute.
Mais avant tout projet je pense que tu devrais être sur des éléments existant (panne intermédiaire, faîtière) sinon tu risque de bâtir sur du sable. Concernant les chevrons porteur je suis fautif à proprement parler
des chevrons porteurs iraient de la faîtière à la sablière sans appui intermédiaire. Tu es pas dans ce cas là tu as un appui intermédiaire. Le dimensionnement des chevrons n'est pas le premier problème car on pourra jouer sur leur bande de charge .Par contre les pannes peuvent telles supporter le tout ?
Les solutions diminuer la portée des pannes ajout d'un poteau maçonné ou autre . Ou rajout d'une panne comme sylvainlefrancomtois le fait .

Bonbonveronbi

oui j'ai bien vu l' écart de tes pannes mais je les ai pris pour des dimensions en plan et non suivant le rampant. Pour avoir une idée il faut les longueurs perpendiculaire au rampant c'est dire au moins que tu donne la pente du toit. Alors je ne veux surtout pas supprimer toutes les pannes il faut au contraire garder l'intermédiaire. J essayer de te dire que je m’était mal exprimer une charpente à chevrons porteur il n 'y pas de panne autre que faîtière et sablière. Dans ton cas cela ferait porter trop de poids sur la faîtière et pousserait trop la sablière. Il est visible que tout la charpente à poussée sur la panne intermédiaire
qui est juste posée et en trois morceaux. je crois c'est le point noir de ton projet il faut trouver un moyen de la renforcer. Après je ne connais pas la section des chevrons car on pourrait envisager peut être de diminuer leurs écartement sur la partie basse afin diminuer la bande de charge et de ne pas toucher au haut de ta couverture et aller directement à la sablière.

Bonbonveronbi
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Bonsoir,
Mon inquiétude concernant les chevrons porteurs est que l'on fait fait porter tout le poids de la toiture sur la faîtière donc il faut une très bonne fixation en tête . C'est pourquoi je de disais de garder la panne intermédiaire. Tu as une pente de 32 degré , en principe pour des chevrons porteur les chevrons peuvent glisser sur la sablière pour éviter la déformation des murs
Toi du as 32 degré alors je ne sais pas , j'ai vu que
sylvainlefrancomtois avait l'air de dire que cela est possible, il est plus charpentier que moi et je pense qui reviendra voir pour valider cela et nous en dire un peu plus.

Bonbonveronbi
( Modifié )

Il faut vraiment les bloquer sur la faîtière car comme on à pas de pannes intermédiaires elle encaisse tout le poids de la toiture. De plus il va avoir un effort parallèle au rampant raison pour laquelle généralement les chevrons sont fixés sur la sablière pour empêcher un soulèvement mais il peuvent glisser pour éviter la déformation du mur. Je pense que c'est pourquoi que sylvainlefrancomtois propose une muraillére pour avoir quelque chose de solide en tête. Mais là je suis en limite de connaissances il faut faire appel à sylvainlefrancomtois ou un charpentier. Voilà pourquoi je te proposai de garder la panne intermédiaire . Alors je pense que cela est possible mais l'avis d'un charpentier serait une sécurité car je ne suis que menuisier et le chevron porteur est séduisant mais sa mise en oeuvre selon la pente réclame un avis supplémentaire.

Bonbonveronbi

J'ai trouvé cela qui pourrait d'intéresserchevron porteur simple pente.
Pour les tiges filetés tu peux les placer dans un manchon du diamètre de la tige et inférieur à l’épaisseur à serrer pour pour permettre le serrage.

Bonbonveronbi

le manchon doit être un peu plus petit que la muralliére pour ne pas bloquer le serrage. Je voyais un tube en fer ou cuivre.

Bonbonveronbi

non la longueur pour éviter que l’écrou vienne buter sur le tube.

Bonbonveronbi

oui

Bonbonveronbi

bon courage

Bonbonveronbi

Tuile faible pente pare pluie.

Bonbonveronbi

Tu devrais trouver cela làvent toiture

Bonbonveronbi

Après calcul de tes données moi je trouve qu'il te faut du 75 * 300 pour les chevrons porteur . Calcul fait avec des bois c24

Bonbonveronbi
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c 24 c'est la classe de résistance mécanique des bois utile pour le calcul selon Eurocode 5. dans l'exemple de boisphile les charges de structure sont de 34 kg /m2 toi elle sont de 70 kg /m2 et encore tu compte pas le poids de tes chevrons et en plus le contre lattage pour le delta . moi j'ai tenu compte de la pente donc soit comme dit sylvainlefrancomtois il faut réduire l'entraxe ou il garder une section plus importante. j'essai de t'envoyer un fichier pour tu puisse calculer.

Bonbonveronbi
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Titi38
effectivement il y a un problème . Regarde boisphile avec la moitié des charge de structure par rapport à toi et un entraxe plus petit donc une bande de chargement plus petite et déjà à 75 *225 ( il y a que la portée qui est supérieur) .De plus dans mon calcul je n'ai pas tenu compte du vent.
Visiblement avec sylvainlefrancomtois on calcul pas avec les même données . Les données qui peuvent changer la flèche admissible,les liens d'antiflambement , etc.
Essaye de regarder le fichier c'est le mode de calcul des chevrons ou des arbalétriers selon l'eurocode 5. Si tu comprends pas certaines données j'essaierai de d'expliquer.
Tu peux aussi essayer d'envoyer le lien du calcul à sylvain cela serait peut être plus facile pour voir ou cela diverge, tu lui feras un cadeau pour noel 😀 .
Moi je regarderai cela ce soir pour l'instant je suis à l'atelier

Bonbonveronbi

je viens de voir ton calcul a part que tu t'es trompé sur la catégorie du bâtiment il faut mettre H et la classe de service en 1 local chauffé. Avec 51 d'entraxe 75 x 225. Le tableur intègre le poids du chevron . 50 x 250 passe aussi.

Bonbonveronbi

Je viens de voir que il y aune erreur dans la pente tu l'as mis en degré alors qu'il faut la renseigner en pourcentage il en résulte que 50 x250 marche plus.

Bonbonveronbi

oui le calcul est bien 0.89 kN/m2
je te le fait à la main
neige au sol Isère 0,65 kN
variation à cause de l'altitude de 200 à 500 mètre A/1000-0.20
440/1000-0.20 = 0.24
0.65 + 0.20 = 0.89
coefficient de forme pour toiture à un versant et pente entre 30 et 60 degré = 0.8 (60-pente)/30 = 0.72
la charge de neige est égal 89 0.72 cos de la pente du toit
89 0.72 0.83 = 53
Le tableur me donne exactement la même valeur
Les différentes valeur peuvent s'expliquer peut être par la flèche admissible prise pour le calcul. En tout état de cause je choisirai si j était toi la section supérieur car on fait un calcul théorique avec des bois considéré à une certaine humidité on prend par exemple une masse volumique de 420kg/m3 mais par exemple il faudrait un coefficient pour des bois plus lourd . si tu considère to douglas 500 kg/m3 il faudrait faire 500/420= 1.19
coeff 1.19
De plus tu va avoir un faux plafond donc il faut vraiment une flèche limité.

Bonbonveronbi
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Si j'ai bien compris tu as rapporté les écoinçons sur le limon en faisant une entaille qui vient bloquer la marches sur son arrière y a t'il un assemblage ou simple collage ? quels insert utilise tu pour la fixation des marche ?
Chouette boulot de traçage .

Bonbonveronbi

merci

Bonbonveronbi

Pour les panneaux je ne sais pas à la seule vue des photos je pensais que les chevilles étaient purement décoratives. Ici le plus facile serait de faire rentrer le panneau en rainure comme d'habitude.
Si les panneaux sont réalisés en massif il faudra une profondeur de rainure importante du moins sur les traverses car du coup du fait du fil horizontal le panneau peu avoir pas mal de retrait.
Pour information le cadre ne reçoit pas toujours la languette on peux inversé pour des problèmes d'étanchéité ou de panneaux arasés.

Bonbonveronbi

Je pense que tu peux faire ce que tu veux le poids ne doit pas être dans ce cas un facteur trop important. Au pire par acquis de conscience tu peux doubler la paumelle du haut en les faisant toucher.
Pour une porte de ce style il faut avant tout s'assurer de l'équerrage, qui évidement serait plus facile avec un cp, mais cela n'as pas tout fait le même look..

Bonbonveronbi

oui je doit dire que cela prête à confusion je aurai du écrire largeur.
Mais pour un tenon j'ai pris la mauvaise habitude de parler d'épaisseur, longueur et profondeur et mais c'est faux Mea culpa

Bonbonveronbi
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La barbette est cette petite partie de bois dans le prolongement du tenon qui est généralement égale ou supérieur à la profondeur de rainure.
On tire deux avantages
Pousser les rainures sur toute la longueur du montant et éviter le toupillage arrêté.
on évite que la traverse se déforme grâce à cet assemblage sur la continuité de la traverse.

Bonbonveronbi

Merci je rectifie

Bonbonveronbi
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Boris Beaulant
A vrai dire je n'est jamais fait cela , je ne doute pas un seul instant de la faisabilité de la chose mais par curiosité peut tu détaillé L'ordre d'usinage.
Merci

Bonbonveronbi

Rien à dire
Question subsidiaire tu n'as pas de mortaiseuse ?

Bonbonveronbi
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L'Ecorce du Sycomore
Prenons le problème dans sa globalité .
Dans une porte à assemblage il y a tenons et mortaises.
Analysons les traverses :
-une traverse basse de 160 n'est pas rare cela va demander plusieurs dominos . On peut considérer que l'on va les fabriquer pour économiser les consommables mais cela va rentrer dans le temps de fabrication.

  • en cas de ravancement il va falloir faire un aller retour machine , le domino est difficile à implanter.
    _ La barbette pose problème Boris Beaulant propose une solution voir plus bas mais en termes de temps je pense pas que cela plus rapide
  • de plus on peut pas forcer le tenon qui pour une porte un peu lourde est une précaution élémentaire.
  • Le serrage sur la tenonneuse permet d'éviter certains gauche que la surface d'appui limité de la domino à du mal à faire
    Et le mieux pour la fin un passage à la tenonneuse c'est mise à longueur , tenon, ravancement, et éventuellement contre profil.
  • Un tenon de 70 pour un montant de 125 ; 130 n'est pas tellement grand il faut se souvenir que nos anciens faisaient traverser les tenons.

Passons au mortaises pour la rapidité une mortaise à bédane type maka n'a rien à envier à une domino et équarri la mortaise et est redoutable de précision.
La chaine est encore plus rapide mais l'huile est embêtante.
Disons peut être est t'on un peu plus long avec une à mèche.
De plus on peut usiner la place de la barbette en même temps.
Les systèmes de serrage évite un peu le gauche dû à la surface réduite de la domino.
En cas de série un usinage se passant de traçage est plus facile à la mortaiseuse ( butée de chariotage, et butée de table.
Les systèmes maka permettent un calibrage en largeur de la mortaise dans une certaine mesure.

Le collage est beaucoup plus long avec les dominos ( encollage puis enfoncement).

Un avantage de la domino est de se dispenser de l'usinage des épaulements . le reste est un problème d'investissement et de place . Cela je veux bien l'admettre.

J'espérai que mes propos ne paraitrons pas trop tranchants, Cela n'est pas le but simplement de fournir quelques éléments de réflexions .
Amicalement

Bonbonveronbi

Oui je comprends mieux
Au vu de toute des réalisations il semble que la domino soit bien adaptée à tes réalisations.
Dans des structures un peu différentes avec beaucoup de fabrication de menuiserie d'assemblage et moins d'agencement le tenon me semble incontournable pour les divers raisons que j'ai mentionnées plus haut. De plus l'utilisation de certains procédés découlent du vécu professionnel de chacun.
Au vue de tes réalisations et de tes pas à pas je dirai que tu es plus scie à format que toupie par exemple mais je me trompe peut être.
On ne peux comparer que ceux qui est comparable une vérité dans telle structure sera moins vrai dans une autre .
C'est pourquoi le sujet est sensible car nombre de boiseux utilisent la domino et je comprends que mes certitudes d'ateliers de fabrication peuvent choquer.

Bonbonveronbi

Bonjour;

Dans ce cas oui j'ai dit cela pour l'étanchéité.
Techniquement ma réponse est fausse car en collant j'empêche la dilatation des lames de la porte, mais compte tenu que la porte est ancienne le risque n'est pas grand.
La porte serait neuve il faudrait plutôt un assemblage par queue d'aronde en conservant le flottage et par précaution un peu de silicone dans le flottage .Pour les joints tout dépend si les anciens sont collés , ou s'il y a une rainure ? Cela passe par un remplacement ou par la création d'une rainure dans le dormant par exemple.

Bonbonveronbi

non c est cela à 450 mm de l'assise le dossier est souvent plus haut.

Bonbonveronbi

Bonsoir
il serait utile que tu précises la taille et forme de ta moulure? comment tu as prévu l'assemblage des petits bois (enfourchement; mi bois, tenons). un petit croquis serait souhaitable.

Bonbonveronbi

Bonsoir
quand on est passé à la fenêtre a étanchéité renforcé ( on l'appelai fenêtre électrique) de mémoire le double vitrage courant était du 4/6/4 soit du 14 mm . Donc si tu compte 14 de verre plus les joints tu arrive à 18. a cela tu rajoute la parclose soit 15. Le tout fait une feuillure de 33 . L'usinage étant similaire dormant ouvrant il faut garder une épaisseur de 12 à 15 pour le ferrage et le contre profil. On arrivait à 48 mm, les premières série était donc en 48 mm on pouvait passer un peu plus petit 47 mm mais guère moins . Cela tombait très bien car on débitait dans du 54; 6 mm de marge avec un bois pas terrible cela passait quand même à la quatre face.
Mais voilà le double vitrage à augmenter et les série aussi . On est passé à 56 / 58.
Cela marchait encore car on avait des débit en 65 . Et cela augmente encore , on passe aux double joint , au triple vitrage et cela demande une feuillure toujours plus importante. Mai celas reste toujours dans des séries qui en gros se termine en 8 ou 6 car enfin compte le changement est la dimension de la feuillure et maintenant on utilise des carrelets trois pli.
Par contre le grand changement est à mon avis avant pour faire une croisée à la française à simple ou double cote il fallait être Menuisier. La fenêtre moderne est beaucoup plus simple.

Bonbonveronbi
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Niouniou on utilise un train d'outil . le pointage se fait avec un roulement pour les petites entreprises ou numérique. De plus sur la tenonneuse tu as souvent une règle à fenêtre il suffit d'afficher la dimension tableau et tu as une série de butée qui corresponde aux arasement dormant ouvrant.
Une croisée à la française c'était autre chose , on considérait que tu étais menuisier quand tu arrivais à la faire . Maintenant au bout de une ou deux semaines tu sait faire la fenêtre il y a pas grand chose à comprendre même le ferrage est simplifié . En résumé un pointage pour le profilage ; un pointage pour les enfourchements c'est tout.

Bonbonveronbi

les pièces triangulaires s'appellent des Echantignoles
En diminuant ta pièce de bois elle perd une partie de sa résistance , sa surface portante reste la même et elle occasionne un travail supplémentaire a toi de voir si le jeu en vaut la chandelle.
Tu peux envisager des sections inférieures et visser directement avec de la vis charpente. Ta toiture aura très peu de poids hormis celui de sa structure, Conserve la section des arbalétriers pour gérer le porte à faux avec les contre fiches.

Bonbonveronbi

Bonjour ,
Je prend le fil car le problème est assez intéressant , à première vue ta solution parait assez chronophage mais je ne connais pas ton outillage et il y a pas de bonne ou de mauvaise méthode , il y a la méthode qui nous convient comme on dit.

Dans un but constructif je te soumet ce qui suit:

Les persiennes dite à la françaises ne sont à rainure et fausse languette que en agencement intérieur , à l'extérieure on passe par un tenon. La lame qui fais saillie du nu du bâtis est aussi une persienne à la française on en trouve déjà sur le
Roubo . La Différence avec la persienne dite Américaine est la mortaise qui débouche en parement.
En persiennes extérieures on prend les lames inclinées dans l'épaisseur d'un plateau. on corroye des blocs de la longueur des lames , on profile les tenons en bout , puis on débite avec la format en inclinant la lame pour avoir une lame finie avec les chants parallèles au batî , le fait qu'elle fasse saillie ou pas ne change rien hormis le ponçage. Pour l'usinage des battants on peut faire déboucher la mortaise ou pas selon son désir. La différence hormis esthétique est d'un coté on peut faire l'usinage en groupant les battants non débouchant l'usinage est mortaise par mortaise. Si on n' as pas des blocs d'une épaisseur suffisante on fabrique une boite pour usiner les lames par paquet .
Dans un autre genre d'idée on peut partir sur une conception en considérant deux cadres. Les lames serait prise dans un cadre simplement vissé en bout , le tout serait embrevé dans le bâti à fleur avec joint creux , intérieur ou en saillie. Ici on à un look légèrement différent selon la hauteur de l'embrèvement.

on pourrait usiner aussi un tourillon central dans la lame associer à un léger embrèvement ce qui ramènerai l'usinage du battant à un simple perçage. Méthode du bloc ou de la boite à la toupie.

On peut trouver une multitude d'alternative au domino avec un rendu similaire ou légèrement différent .
Comme d'habitude il y a pas de réponse évidente et chacun fonctionne selon ses habitudes et son outillage.
Bien amicalement

Bonbonveronbi

Surcote pour passer à la rabot ou qualité de sciage qui permet un simple passage à la large bande. Et là on voit toute suite l'importance de travailler selon l'outillage disponible car à ma grande honte on a tendance diriger le client sur des lames à fleur quand on a disposition une large bande qui permet de poncer l'ouvrant d'un coup.
Quand on à pas les débits pour prendre les lames dans un bloc on fabrique une boite qui permet de les maintenir à chant pour permettre l'usinage sur les deux bout sur plusieurs lames en même temps (on reconstitue le bloc en maintenant les lames à la pente de la persienne)
Alors sur les usinages avec un cadre je suis d'accord avec toi le point délicat est le montage pour avoir un positionnement rapide et efficace . Un léger embrèvement est souhaitable à mon avis sur la lame ou sur le batî.
Pour la comparaison du temps d'usinage il faut distinguer deux choses
1) la mortaise débouche et la je vais usiner en empilage décalé et faire des usinages groupés beaucoup plus rapide. Mais je ne suis plus dans ton cas de figure pour le rendu.
2) la mortaise ne débouche pas je suis d'accord l'action à la domino ou à la perceuse ou mortaiseuse est similaire. Mais elle à lieu que sur le battant et pas sur la lame
A mon sens un usinage sur machine stationnaire quand on en dispose est plus pratique dans le déplacement des pièces à usiner et pour mettre en place une stratégie pour se dispenser du traçage.
Disons que on peux considérer que stationnaire ou domino cela ne va peut être faire une grande différence.
Par contre en cas d'utilisation de la domino l'usinage est double mais le point noir est le montage il faut enfiler les domino tâche assez longue de plus je ne sais pas si tu les colle ce qui rend la tache encore plus longue.
En persienne les lames ne se collent pas , le tenon étant pris dans la lame on n' pas de consommable. Le tenon n'est pas arrondi juste des fois un peu d'entrée .
Reste une voie à explorer la mortaise à la domino le reste toupie.
Je pense qu'il aurait un gain d'usinage et de montage avec un rendu similaire.
le sujet reste à creuser.😀

Bonbonveronbi
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Boris Beaulant
tu m'as convaincu d'une chose c'est que ton processus de fabrication est bien réfléchi et doit bien correspondre à ta structure.
En suivant plusieurs de tes fabrications je vu l'importance de l'électroportatif dans ta production, et je dois dire que des fois je sursaute un peu:grinni
J'aurai surement l'occasion de développer cela sur d'autres réalisations, en tout cas merci pour ton retour qui est très enrichissant et me permet de reconsidérer quelque idées.
En ce qui concerne le non collage des dominos je pensais bien que tu ne les collés pas et je partage totalement ton avis.
Merci

Bonbonveronbi

oui je le concède cela revient à refaire à peu prés le total de la lame. Pour avoir des lames de largeur différente c'est la solution la plus sûr. Comme tu dit le plus sage est de conservé dans l'état d'autant que poser un parquet avec des largeurs différentes complique tout. Pour ce qui concerne la largeur des lames , on trouve beaucoup de plancher avec des lames aussi importantes voir plus. Evidement plus la frise est large plus elle est sujette à déformation.
La précaution d'usage est de stocké le parquet un bon moment dans la pièce ou il va aller.

Bonbonveronbi
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si le bois est bien choisi comme il n'y a plus de raccord travers fil bien exécuté la pièce est invisible

Bonbonveronbi

Alors dans la seconde méthode dc est la ligne de plus grande pente tracée en plan Tracé en jaune. Le point c est le sommet du triangle qui à une hauteur (on dit une cote) que l'on porte en e. Il en résulte que ce est la hauteur ou tu veux que ton panneau arrive. De est la vraie grandeur de la ligne de plus grande pente. de te permet de faire le rabattement du triangle en vraie grandeur en effet de est égal a de' en atelier on se passe du rabattement avec un compas on le fait à la pige ou au mètre. Pour l'angle de corroyage dans le cas présent il faut le faire sur les deux arêtes car tu as une pente sur l'un des cotés. L'angle de pied lui est pris en cde

Bonbonveronbi

oui tu as raison la hauteur de abc c'est dc la ligne de plus grande pente .
Le point e est donc arbitraire si tu veux c'est la hauteur ou l'on veux que finisse le panneau la cote c'est toi qui la donne , je dessine pas la projection frontal car elle est pas utile , dans la première solution elle est présente. La première solution permet d'assimiler le principe , après on peux user de raccourci.
Alors c'est un peu abstrait mais une fois assimilé cela permet d'aller beaucoup plus vite que la perche .

Bonbonveronbi
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En effet sur genre de produit il y a une pente minimum et souvent une pente conseillée 20% . Alors pour la décision il faudrait l'avis d'un couvreur habitué à ce genre de travail. Il me semble que de garder la valeur haute est une sécurité.

Bonbonveronbi

Voila un bon début , a mon avis essaye d'avoir un débord de toit un peu plus grand, une protection physique étant beaucoup plus efficace que n'importe quoi d'autre.