48 commentaires
par brubru40 il y a 13 jours
brubru40

Hé oui j'en fais beaucoup des copeaux, comme on dit " le meilleur charpentier est celui qui fait le moins de copeaux "!
De l'épure à la pose des chevrons, j'ai noté 10 jours pour le garage et 12 pour la maison.
Il y a un peu d'improductivité dedans, quand le client se pointe et qu'on discute une heure, mais en comptant le travail de plans et préparation je ne dois pas être loin de la vérité.
Par rapport à du bois assez droit sorti de scierie, j'estime entre 30% de temps supplémentaire et 50% s'il est vrillé.

brubru40

traçage de la droite entre les 2 abouts, outils portion de cercle pour le rabattement, outil rotation pour remettre l'écharpe à la bonne pente, puis redéplacer sur l'origine

brubru40

Bonjour, je serais de cet avis, les arbalétriers ne viennent pas croiser l'entrait à l'aplomb de la maçonnerie, ce qui crée un effort de flexion sur les entraits.
En fléchissant, ils dévient l'inclinaison des boulons, qui viennent fendre le dessous d'arba, vu qu'il y a peu de matière en dessous.
Il fut préférable de positionner les sablières sur l'entrait, ou laisser une réservation pour les entraits dans le chaînage, pour éviter ce moment.
Maintenant on ne sait pas quand ces désordres sont apparus, récemment ou peu après la rénovation, peut être que les entraits sont capables de reprendre cette charge.
Si vous voulez vous rassurer demandez à quelqu'un de vérifier cela, section et qualité des entraits, surface de la bande de chargement et charges associées, efforts à la distance des appuis.
Il est possible et plus facile d'observer les déformations depuis l'extérieur, à l'oeil ou au cordeau, s'il y a du creux dans les chevrons, si le faîtage est droit ou pas, si les lignes d'égout et faîtage dégauchissent ou pas...
Sinon je rejoins les conseils de Mr Desthuilliers, 1cm pour 6 m ce n'est pas dramatique, tant que le placo ne fissure pas, et ses propositions sont peu onéreuses.

par brubru40 il y a 3 mois
brubru40

Merci Jacky pour cette précision

brubru40

Pour la pente avec Pythagore, racine de (600²+5²)= 600,02. (désolé j'ai un blocage avec Thales je n'ai jamais pu le retenir).
Je vois une petite différence entre la bulle et le fil à plomb, la bulle indique un plan vertical , le fil un axe ou ligne verticale.
il faudrait combiner deux niveaux à 90 degrés pour obtenir une ligne d'aplomb, ce serait moins pratique pour piquer des liens en gorge.
Il m'arrive d'utiliser la bulle sur des pièces d'équerres, genre entrait-poteau, faîtage-poinçon, en fonction du gauche des bois.
La manière de procéder dépend de ce que tu as à réaliser, la rectitude des bois, les outils à disposition, le résultat attendu, ce que tu penses être capable de faire...
Si les pièces ne sont pas trop vilaines tu peux éventuellement les tracer avec une équerre, il faudra quand même les mettre de niveau

brubru40
Je suis d'accord

Tracer l'épure échelle 1 fait partie de l'exercice, cela demande de s'appliquer pour travailler sa précision, idem pour le rembarrement puis la taille.

brubru40

Juste un tout petit indice, dans la cas présenté ci-dessus, tu peux aussi faire ta rotation de vraie grandeur sur un plan vertical (d'aplomb) plutôt qu'à l'horizontale, ça donnera le même résultat, sans avoir besoin de la vue en plan. Pour le reste il y a tout sur les extraits ci-dessus, même méthode.
Si la question suivante est comment obtenir un angle de corroyage d'exactement 91,84°, je ne vois vraiment pas comment cela peut être humainement possible, ni comment le vérifier

brubru40

J'ai eu le même problème, sur ce lien le numéro de la k85 est 918202.
Quand tu actionne le levier de serrage (51), il libère les deux ressorts (115) en pression sur les colonnes pour permettre la montée/baisse. Par contre en relâchant les ressort ne presse pas suffisamment, il y a besoin de lui forcer dessus pour les comprimer ( sur la photo le coin c'est pour illustrer l'effort à donner sur le levier, en tirant dessus à la main ).
Mon avis sur cette machine le mécanisme de blocage est très mal foutu, pas fiable du tout comparé à deux autres du même fabricant, avec un vrai levier pour sécuriser la hauteur de coupe.
Sinon en cherchant dans la notice j'ai appris qu'il y avait une butée de profondeur réglable bloquée par une vis allen (sous les graduations), au moins tu peux pointer ta machine sans risquer de descendre.

brubru40

Bonjour JPA et Amadeus, et merci pour vous recommandations, selon moi la cause de cette dégradation est due à une infiltration entre l'entrait et la cloison qui s'affleuraient, donc humidité, obscurité et absence de ventilation ont donné ce résultat. Je ne pensais pas au champignon, ayant trouvé des centaines de fourmis, mais l'un n'empêche pas l'autre.
Il est prévu de refaire la totalité de la couverture, c'est l'essentiel de mon devis, malheureusement lors de ma première visite tout était lambrissé sous chevrons, et des fausses cloisons en briquettes masquaient la charpente, à part deux fermes à priori saines.
La faute est mienne, "bousillez tout et après je vous fais un devis" eut été préférable. Au lieu de ça j'ai simplement vérifié les parallèles des lignes d'égout et de faîtage, pas de bosses pas de creux pas voilé, ça à l'air bien.
Je ne manquerai pas d'ausculter et sonder chaque chevron, panne ou arba, lors de la découverture, et empoisonner si nécessaire.

brubru40

Un grand merci pour vos retours d'expérience messieurs Desthuilliers et Séverin, je prends note pour la colle, j'essaierai d'en trouver des appropriées, peut être celles employées par les fabricants de lamellé collé?
J'ai du mal à visualiser le fait que le cran se recoince lorsqu'il se fend, je vais avoir besoin de faire des essais avec 2 chutes, 2 serre-joints et un madrier pour le constater.
Je vous joins un extrait de l'ouvrage des deux ours , qui prennent la résistance de la clé à la compression, mais comme vous l'écrivez c'est bien plus complexe que cela, il ne suffit pas de vérifier un seul point mais une multitude de points qui forment un tout.
Merci encore pour vos échanges, ça me donne matière à réfléchir
l'apprenti
Bruno

brubru40

La page ne concerne que les clés dans les assemblages, tenon passant et cale de serrage, il y à plus de détails sur les embrèvements, vérification des abouts, arasements, talons d'entrait.
Il me semble que la forme de l'exemple n'est pas très importante, il suffit de remplacer la pente, hauteur cale, épaisseur par ce qui nous concerne.

par brubru40 il y a 1 an
brubru40

Ce n'est pas vraiment le temps que cela pourrait te prendre, mais plutôt le plaisir que cela t'apporterait. Dans mon cas mon boulot s'oriente de plus en plus vers la couverture, remaniage de tuiles, entourage de cheminée, etc... Au bout d'un moment cela me gonfle de ne pas toucher un bout de bois, alors je viens ici pour me changer les idées.
Je te conseille les pas à pas du Grand Maître Sylvain, un excellent pédagogue, avec un petit truc en plus, il ponctue (presque) toutes ses fins de phrases par un point d'exclamation, et bien mine de rien, cela procure un grand encouragement chez le lecteur, lui permettant d'essayer de repousser ses limites.

brubru40

Je peux rajouter la vue en plan, on voit les intersections des pièces sur les bissectrices, et l'élévation des chevrons d'emprunts, la croix verte est inutile, mais cela donne les croisements des CE orange et jaune.
Les 4 croix sont identiques, je ne me cherche pas de difficultés outre mesure, je suis loin d'avoir gravi la première marche d'un escalier infini!
C'était juste une manière très maladroite de vous remercier à tous pour vos efforts de transmission, grâce à vous une seconde chance m'est offerte pour continuer mon apprentissage, si le coeur vous en dit j'aurai grand plaisir à vous lire.

brubru40

Le gîte c'était un chantier client, là je taille juste devant de mon atelier.

Pour la photo c'est un peu ça, on m'a offert un tout petit bout de forêt qui après transformation pourrait devenir un atelier, ce choix a été fait volontairement.
Si je parviens à ériger tout ça je modifierai certainement.

On est bien d'accord que niveau communication je mérite un zéro pointé, je viens presque tous les jours découvrir les publications de l'ADB avec grand plaisir, et pourtant je ne laisse jamais de messages de remerciement ou d'encouragement.
Alors comme j'ai un petit problème de boisson, c'est peut-être mieux ainsi, mais sachez que la valeur de partage présente ici est inestimable à mes yeux.

brubru40

Salut cher camarade, merci beaucoup pour ces précisions sur l'emploi et la mise en oeuvre de bois tordus, je m'en vois déjà pour assembler des pièces sur un seul plan, alors avec des courbures dans plusieurs directions...
Cependant ça me plairait bien de participer à ce genre d'exercice, peut-être qu'un jour l'occasion se présentera.
Pour te répondre oui je bosses seul, l'atelier fera 11m60 par 16m50.
Pour le levage je pense demander de l'aide à un charpentier du coin, sinon mon fournisseur de tuiles m'a déjà levé des fermes avec son camion grue.
Evidemment j'ai bien vu tes partages sur le levage à la chèvre et t'en remercie, depuis la formation d'ergolevage me fait très envie.
Pour l'instant on a monté seulement des petites structures à l'aide du mouflage, là je ne m'en sens pas capable, je fait avec mes connaissances actuelles qui s'avèrent très limitées.

brubru40

Bonjour, désolé je n'ai pas de réponse à apporter, peut-être regarder de ce côté Le ceinturage des arbres, article de Pascal Waringo
Sinon cela m'évoque le gemmage des pins, j'ai souvent entendu dire des anciens que le bois de pins gemmés était très résistant, ici un début d'explication Etude sur le gemmage des pins en France, Auguste Oudin
page 213 à 218, influence du gemmage sur la production et la qualité du bois.

brubru40

Arday Je voulais dire par là que ma maigre expérience ne me permet pas d'apprécier la durabilité du pin, les travaux de réparations que l'on me demande d'effectuer sont causés par des infiltrations en toiture (années ou décennies), des pièges à eaux, poteaux ras de terre (termites)... Sur mon atelier actuel, une ancienne bergerie que mon père a démonté en forêt, poteaux en chêne, le reste en pin, toutes les pièces sont un peu cussonnées, et pourtant cela reste debout.
Le document sur le gemmage est à nuancer, des pins de 80 ou 100 ans il ne doit plus y en avoir beaucoup, après les tempêtes de 1999 et 2009. Je pense qu'aujourd'hui ils sont coupés entre 30 et 50 ans, en proportion l'aubier est supérieur au coeur, cela donne du bois sensible aux xylophages ou champignons.
De fait si on ne souhaite pas traiter son bois, cette essence ne me semble pas recommandée, ou alors j'imagine un rendement entre 15 et 25 % pour purger l'aubier.
D'autres paramètres sont à prendre en compte, par exemple on recherchera du bois à croissance lente avec des cernes annuelles les moins larges possibles.
Puis encore d'autres choix, plutôt liés à la proximité, les pins que j'ai récupérés étaient à 3 et 9 km, le scieur à 15, depuis je me sers chez lui.
C'est marrant car on est en plein milieu des Landes, et pourtant il se fait livrer des grumes de douglas (il ne veut pas s'embêter avec des bacs de trempages). Alors depuis 2 ans je travaille plutôt du douglas, mais en fait je me moque bien de l'essence employée, comme j'ai le choix je préfère le faire travailler lui plutôt que des négociants qui ne prennent que leur marge.
Désolé pour la digression, en tout cas je salue votre travail de recherche, si vous avez des questions posez les dans la rubriques appropriée, des personnes bien plus compétentes que moi pourront y répondre.

brubru40

Salut Marc du pays Morcenaix, je suis sur Ygos, si jamais t'as besoin d'un coup de main n'hésite pas à me demander

brubru40

Bonjour Seb,
est-il possible d'avoir d'autres photos, de l'ensemble, de l'extérieur, pour comprendre pourquoi la panne sablière a été relevée ainsi? y a-t-il quelque chose derrière les poteaux de faîtages? sur ta maquette j'ai l'impression de voir un arêtier au fond, y a t-il un raccord mitoyen?
Aussi une ferme dans son ensemble aiderait, ainsi que les trois noeuds principaux, une dernière pour voir le dégauchissement sablière/faîtage et désordres de la toiture depuis l'extérieur.
Saurais tu m'expliquer le rôle ou plutôt les effets de chaque jambes de force de ta maquette? (petit indice, l'appentis d'Hervé)
Si je devais caler une panne à cette hauteur, je la doublerais par un petit tronçon en dessous, un peu aminci en bout, puis je ferai des petites consoles en guise d'échantignolles, juste vissé.
Bon courage

brubru40

Salut Seb, désolé je mets des plombes à te répondre, il m'est très difficile de t'apporter un conseil pertinent sans être sur le chantier.
Je pars du principe qu'on t'impose de garder la même pente, probablement pour garder une certaine symétrie sur la façade pignon, car des solutions il y en a une multitude, là ça limite les choix.
Si tu souhaite conserver les 1/2 fermes existantes, assures toi que le bois soit sain, en particulier en pied d'arba, vu l'état des anciennes sablières, j'imagine l'entrait bien dégradé aussi.
Refaire les fermes comme le suggère Hervé me semble alors le meilleur choix, si tu fais bien un plan à l'échelle avec la pente de la croupe, hauteur faîtage, pente long pan, raccord arêtier, murs/hauteur/faux équerre s'il y a, tu peux même les tailler avant de démonter. Cela ne représente pas un surplus gigantesque sur la totalité des travaux, dépose couverture, chevrons, pannes, et repose de tout ça, et tu t'emmerderas moins pour caller les pannes. Aussi ça t'éviteras d'avoir des regrets à l'avenir.
Peut-être un détail sur les 1/2 fermes, si les arbas font réellement 8m, je ferais en sorte de limiter leur flexion en triangulant, les noeuds sous les pannes. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, en gros l'idée est de créer deux fermes dans ta demi ferme, faudra vérifier le travail des assemblages, en particulier à la base.
A nouveau je te souhaite un bon courage, ce travail en neuf est simple, par contre en réno faut gérer les intempéries (bâches, vent...), je te déconseille vivement de l'envisager seul , ici il faut être à deux.

brubru40

Peut-être que ton chef a un plomb trop léger, je n'en ai que deux mais comme ça à piqué ma curiosité je les ai comparé sur la balance; le plomb industriel affiche 105g, l'artisanal 440g.

brubru40
( Modifié )

Salut, pour le temps je dirais un peu moins de 4 jours d'atelier, et exactement 21 h sur chantier, donc à peu près 7 jours.
En réalité j'ai l'intention de construire mon atelier avec des fermes sur poteaux, et un appentis venant se greffer dessus, alors j'ai profité de ce chantier pour tester cette manière de faire.
Maintenant je sais qu'il me faudra laisser plus de jeux sur les joues et encore plus en hauteur, quitte à mettre une clef supérieure, surtout avec du bois gauche (pour le premier assemblage à blanc j'ai bien dû mettre 40 coups de masse...).
Un lien si ça vous intéresse: Eléments de charpente landaise

brubru40
( Modifié )

Salut,
Pour pouvoir engager les marches tu vas devoir les reculer ( de quelques cm pour la première méthode, d'un giron de marche pour la seconde ) avant de les engager.
Pas de problème pour un escalier droit, par contre pour un tournant tu risques de maudire le mur ( sauf à laisser un jeu conséquent ).
Si tu ne l'as pas déjà fait, recherche dans les catégories " créations, questions, pas à pas " les mots clés "limon central" " crémaillères" voire " escalier", un exemple qui ressemble à ton cas:


dans les commentaires, il explique à l'aide d'un schéma comment il a fixé les marches à l'aide d'inserts et tiges filetées.
Si tu veux approfondir il y a plusieurs bouquins traitant des escaliers dans la catégories livres, mais sérieusement les ressources mis en lignes par les philanthrope de l'air du bois sont bien suffisantes, il faut prendre le temps de tout lire.