
Effectivement c'est un peu plus compliqué s'il est interdit d'interdire.
Si on ne reste que sur des informations incitatives, je rejoins les propositions de Guilh63 , un panneau "merci de ranger la lame après chaque utilisation", une charte du choix des lames et un guide photo pour installer et plier une lame à disposition, une liste des matériaux avec en vert ce qu'on peut couper avec chaque lame et en rouge ce qu'il faut éviter...
Et si on ne peut pas interdire de couper du mdf avec, avoir quelques lames bimétal et inciter à utiliser ces lames et pas d'autres.
Pour ce qui est des cours obligatoires, autant je peux comprendre le côté "si on casse c'est pas grave c'est que du matériel" mais par contre pour la sécurité des personnes c'est une autre histoire. Il y a peut être moyen de faire des formations sécurité fortement recommandées, et compter sur l'intelligence de ceux qui sont formés pour signaler à quelqu'un qui ne l'est pas qu'il prend des risques.
J'ai fais partie d'une asso (française) où on était confronté un peu au même problème (relativement puisqu'on n'avait que de l'électroportatif et pas de machines), au final on a mis en place un système où à chaque début de session à l'atelier (pour nous trois sessions de 4 semaines par an), un référent proposait une journée de découverte avec présentation des lieux, du système de rangement, formations basique pour les outils...
Par la suite les personnes qui étaient "formées" prenaient d'elles même l'initiative de reprendre ceux qui faisaient n'importe quoi, de demander un coup de main pour ranger l'atelier en fin de journée et faire le bilan des outils usés...
Les référents avaient au final moins de travail car une partie de l'inventaire était fait au fur et à mesure, et on est passé de 2 ans de durée de vie moyenne pour les outils à 4.

Pas forcément, la technique présentée sur la vidéo peut être simplifiée.
Perso j'ai simplement un plateau avec tapis antidérapant sans la "bosse" centrale. Le plateau fait le diamètre maxi de mon tour, et il me suffit pour tous les bols en bord droit. Pour le centrage du bol, je marque toujours le centre du tenon avec une gouge à profiler (vraiment juste un tout petit trou) pour pouvoir venir y caler ma contre pointe lors de la reprise, et hop c'est centré. Lors des premières utilisations, je rajoutais du scotch blindé pour assurer que le bol ne s'envole pas, maintenant que j'ai pris la confiance je m'en passe. Il m'est arrivé une seule fois d'avoir un bol qui s'envole parce que j'avais mis trop de pression avec la contre pointe et que le tenon a fendu.
Pour les bols à bord naturel, j'ai un espèce de gros champignon au chapeau peu bombé, avec là encore du tapis antidérapant, et j'applique la même méthode.
La technique de la vidéo permet si elle est bien maîtrisée de se passer complètement du tapis antidérapant et de la contre pointe (les anglish parlent de "jam chuck" alors que la technique avec le tapis est plutôt appelée "friction chuck"). L'avantage c'est que l'on peut alors faire une reprise non plus seulement sur le tenon mais sur l'ensemble du bol, et ainsi avoir une courbe sans aucune rupture. En poussant encore un poil plus loin on peut faire un contre moule quasi parfait du bol, et alors tourner très très fin sans avoir de vibration liée à la souplesse du bois.
Le plateau de reprise est je pense intéressant en terme de productivité, mais techniquement on peut s'en passer.

Tu veux dire une fois que le tenon/la mortaise a été enlevé ?
Il faut à minima avoir un repère de centrage au fond de la pièce pour pouvoir y placer la contre pointe et tu peux alors utiliser une prise par friction comme décris en réponse plus bas.
Si pas de repère tu peux emboîter un bouchon de liège sur ta contrepointe, venir la mettre en légère compression avec un plateau à friction, et jouer avec ta pièce pour la centrer (ça peut être trèèèèèès long). Une fois la pièce centrée, tu rajoute un peu plus de pression avec la contrepointe, et tu peux y aller. Bien sur il faut être tout doux avec les outils, avoir des rasoirs (racloirs interdits) et ne pas faire tourner le tour à fond. Il n'est aussi pas superflu de renforcer avec du scotch blindé autour du plateau.

trente six seb
Si la pièce s'y prête on peut faire un gobelet ou un tenon en bois dans une chute.
Par exemple ma démarche pour les boites :
-je fais un tenon de chaque côté de mon cylindre
-je coupe le cylindre en 2
_je creuse la boite en la tenant par le tenon dans le mandrin
-je prend le couvercle par le mandrin et j'y forme l'emboîtement pour que ce soit bien serré
-je remet la boite dans le mandrin, j'y emboîte le couvercle et je tourne les deux d'une seule pièce
-je recrée un tenon exactement du diamètre de mon couvercle dans une chute, je tiens cette pièce dans le mandrin et j'y coince ma boite pour reprendre le fond.
-je mets un petit coup de papier de verre sur l'emboîtement pour donner au couvercle le jeu qui m'intéresse.
Par contre il faut un about propre et parfaitement à 90°, là ou un mandrin peut s'accommoder d'un about approximatif

entièrement d'accord sur les marques citées.
Pour les lamelles en plein panneau, je me suis fait un guide (un tasseau bien dégauchi fixé sur une planche de CP qui en fait une équerre à talon géante), je fais juste une marque là où je veux mettre ma tablette, je place le guide et le tiens en place par un serre joint, et y'a plus qu'à.

l'autocombustion de l'huile de lin est un phénomène bien connu (c'est lié à l'oxydation qui enclenche une réaction en chaîne : oxydation=chaleur=plus d'oxydation=trop de chaleur= feu).
Comme le rubio est basé sur de l'huile de lin, il y est sensible (comme tous les composés intégrant des huiles végétales).
Pour y remédier : soit il faut couper l'accès à l'oxygène (récipent étanche à l'air) soit il faut éviter l'accumulation de chaleur (tremper les chiffon dans l'eau)

en plus de ce qui a été dit, je trouve qu'un avantage de la scie sur rail pour la découpe de panneaux c'est la manutention : c'est beaucoup plus facile de poser ton panneau sur tretaux et de faire ta coupe que de pousser un panneau sur une scie sous table sans chariot.
En plus en aménagement de van tu as rarement besoin de couper 30 planches aux mêmes dimensions, donc l'intérêt de la scie sur table comparé au rail s'amenuise beaucoup.

+1, les dérivés, bois traités autoclave, peints ou vernis... tout ça n'est pas top pour le jardin. Pour un atelier pro ça peut être une contrainte compliquée de faire un tri, mais pour un particulier ça vaut le coût de faire l'effort de vider son sac avant de travailler du dérivé pour garder une sciure propre.

Ca me paraît difficile de négocier le hêtre de pays, sachant que nous sommes dans une région où il n'y en a quasiment pas (par contre il y a ce qu'il faut en chêne ou en frêne). Ou alors sur du dépareillé en le débarrassant des plateaux les moins faciles à valoriser (contre dosses, plateau avec gerce au coeur...)

La KSS50CC est la version plus récente de la même machine, quelques détails ont changé (le blocage d'angle d'inclinaison se fait avec une camme et non plus un bouton, elle est un poil plus légère... bref des petits détails mais rien de révolutionnaire) ; la seule question qui pourrait faire une vrai différence c'est la durée de vie, et là je ne peux pas te donner d'indication car j'ai la machine depuis moins de 2 ans, autant dire qu'elle est neuve pour une machine de cette gamme.

Pour réduire l'épaisseur, ça dépend beaucoup du matériel que tu as, et de ton habileté avec.
Déja il est possible de faire une tranche relativement propre soit avec une tronçonneuse avec une chaîne bien d'affût, soit avec un passe partout bien avoyé.
Si cette étape laisse une tranche plus épaisse à un bout qu'à l'autre, tu peux rectifier avec une défonçeuse et un montage adapté
Après séchage, tu pourras recommencer le dégauchissage à la défonceuse et finir au racloir ou à la ponceuse (attention, le ponçage en bois de bout est fastidieux)

A mon humble avis cela ne se verra pas qu'un peu, la pièce n'étant pas parfaitement cylindrique, tu auras des décalages sur la périphérie, entre les cernes de croissance, sur la transition aubier/duramen... bref un peu partout.
Ca me semble plus intéressant esthétiquement d'assumer la/les fissures et de les mettre en relief par des inclusions ou une résine coulée.
Après bien sur pour ce qui est de l'esthétique, chacun voit midi à sa porte.

mjp +1, du rabotage en 410 de large dans du chêne en monophasé, vaut mieux pas être pressé et ne pas le faire souvent.

Quentinxaille Ca s'entend parfaitement,mais dans ce cas là je partirais sur une machine avec R/D en 310mm qui est plus raisonnable en 220v, et j'attendrais l'atelier en tri pour prendre plus large. Si d'aventure j'ai besoin de raboter plus large, j'irais emprunter la raboteuse d'un charpentier du coin, ou je le ferais à la main s'il s'agit de replanir un panneau lamellé-collé par exemple.
Sur la première et la 3e photo, on voit une répétition quasi parfaite du motif du chêne d'une "latte" à l'autre. Réussir à trouver autant de planches de chêne avec le même motif c'est un sacré coup de chance... ou du placage issu du même morceau de bois.
Ensuite le motif en lui même : avoir des "flammes" comme ça ça veut dire qu'on est sur du bois de dosse (à l'extérieur du tronc), bois que l'on a tendance à éviter en menuiserie car il se déforme pas mal. Par contre en placage cela donne des motifs sympas. Si la table a tenu 40 ans comme ça, l'option 2 est plus probable.
Et enfin quand on compare vue de dessus et vue de dessous, on voit qu'en dessous du plateau le bois n'est pas le même (entre les 2 tiroirs ça saute aux yeux). C'est donc soit le bois sur lequel a été fait le placage (peu probable) soit un placage de moindre qualité (et prix) utilisé pour contrebalancer le placage du dessus (ici ça semble être le cas).
Voilà les indices auxquels je pense, y'en a sûrement d'autres