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575 réponses
cocoM

Vu les usages cités, une filaire me semble le mieux adapté.

Le thermique c'est bien pour :
_des fortes puissances en mobilité (par ex une tronço d'abatage de 75cc va faire en gros 3500 à 4800w... en électrique hors 380v on a pas ; et trimballer un groupe tri en forêt c'est pas courant)
_une grande autonomie en mobilité (tu te trimballe avec un bidon de 5L de mélange et tu vas pouvoir débiter deux fois 8h avec une tronço de 45cc sans problème)
_une utilisation régulière car le moteur 2 temps n'aime pas rester au placard 10 mois avec un réservoir pas vidangé.
_une durée d'utilisation minimale pour laisser le temps à la machine de chauffer avant de taper dedans.

La batterie c'est bien pour :
_des utilisations en mobilité courtes (même si avec 2 batteries tu peux faire quelques bûches ; tu ne pourras pas faire ta journée de 8h de débit sans recharger)
_une grande réactivité (pas besoin de faire le plein, de pré-chauffer, de nettoyer et potentiellement vidanger la machine après 5 min d'utilisation)

Le filaire c'est bien pour :
_un rapport prix/puissance imbattable jusqu'à 2000w
_des utilisations potentiellement longues à proximité des réseaux (sculpture, débiter des bûches de 50 pour aller dans le poêle moderne en 33cm...)
_un entretien minimal (pas de batteries à charger, moteurs fiables et éprouvés, nettoyage ultra simple...)

Dans ton cas (sculpture et pré-débit) ; à priori tu peux avoir accès à des réseaux donc la mobilité n'est pas un critère. Pas besoin de dépasser les 1500w car tu dois rarement débiter des poutres de 300/300 en grande quantité. Les batteries seraient un surcoût fort par rapport au filaire (pour 180€ tu as une stihl filaire de 1500w... le pack pour l'équivalent à batterie avec une seule batterie est à 560€, à changer régulièrement).
Les seuls "avantage" de la batterie serait une plus grande souplesse dans les positions de travail en sculpture... mais il faut quelques heures de vol pour en ressentir l'avantage sans se mettre en danger ; et la possibilité de faire des travaux loin de l'atelier (mais en as tu besoin ?).

Pour répondre à la question sur est-ce que c'est aussi puissant que du thermique... clairement c'est non : en électrique la limite commercialisée est à 2500w ; en thermique il y a des monstres à 6500w... Par contre à puissance équivalente, l'électrique a plus de couple (comme pour les véhicules). Derrière il y a plein d'autres éléments à prendre en compte pour faire une "bonne" machine : qualité de la fixation du guide chaîne, de la chaîne, de l'huileur, du frein, des systèmes anti-vibrations... là dessus malheureusement comme les électriques filaires sont moins sexy les fabricants poussent moins la qualité.
L'électrique va avoir d'autres "avantages" sur le thermique : système de réglage de tension sans outil (facile à implémenter sur un outil avec un entraînement direct, plus difficile sur une thermique avec un embrayage) ; pas de filtre à air à nettoyer ; moins de bruit (même si ça reste à 100db) ; plus légères (à puissance équivalente) ; plus simples à entretenir (de l'huile de chaîne, un décolmattage des copeaux et c'est bon) ; fonctionnent dans toutes les positions (c'est aussi le cas d'une élagueuse thermique... le prix s'en ressent).

cocoM

Mon établi est en résineux aussi, et quand la surface est trop abîmée je sors le riflard puis le n°5... et franchement ça n'arrive pas souvent car comme le dit si bien Kentaro ; "un établi c'est fait pour prendre des beugnes".
Si je fais un truc cracra dessus (au hasard, une incrustation d'étain avec son lot de poussière métallique et de cyano qui coule) je mets un martyr (une vieille chute de cp ou de médium, un bout de lino...).

cocoM

Pas grand chose à ajouter sur les mandrins par rapport à Nicoel ; je déconseillerais de débuter sur un stronghold qui va être surdimensionné pour 100% de tes projets avant que tu n'ai 5-6-7 ans d'expérience...
Tu débutes, tu vas déjà avoir une machine de guerre en tour, prendre en plus un mandrin très gros va masquer tes erreurs de débutant et te faire prendre de mauvaises habitudes.
Perso je conseille le trio sorby/record power/nova dont les mors sont compatibles d'une marque à l'autre (et donc très variés) et le rapport qualité prix très bon.
Le filetage des HBM est bien en m33/3.5.

Pour les gouges, j'ai du Hamlet, Bordet, Auprès de mon arbre, Crown, Wiesmann et si toutes sont de bonne qualité, le plus haut de gamme c'est clairement Crown. Pour débuter, je conseille des acier un peu plus souples que les cryo, M42 ou Pro-PM ; ce sont des gouges ultra-rigides, très dures à l'affûtage ; en tant que débutant tu n'en retireras pas d'avantage et tu sera frustré quand tu verra ta meule d'affûtage fondre plus vite que ta gouge. Je n'ai pas cité les Sorby mais bordet et auprès de mon arbre font sous traiter chez Sorby, donc tu peux aussi les ajouter sur la liste.

La liste proposée est plutôt complète ; perso je ne mettrais qu'une gouge à dégrossir de 19 ; le besoin du 32 ça viendra beaucoup plus tard, et ça mets deux fois plus de temps à affûter.
Je ne mettrais pas de curette que je remplacerais par une gouge à profiler 6mm (je l'utilise tout le temps, en travers comme en bois de fil, pour reprendre tous les détails de moulure, faire des queues d'aronde propres sur les tenons...)
Comme Nicoel pour moi le racloir coudé n'est pas utile dans un premier temps, attends d'avoir raté quelques boîtes ouvertes avant d'en faire des fermées.

L'ajout d'un mandrin de perçage en CM2 avec un adaptateur CM3/CM2 peut effectivement vite être pratique (perçage de manches, pieds de lampes, percer un guide de profondeur, démarrer un perçage à la mèche forstner...)

Ne pas oublier une lampe orientable et étanche à la poussière, dans l'idéal en led pour qu'elle ne chauffe pas ; et un touret d'affûtage (si tu as le tormek... difficile de se passer des guides car tu affûtes en tirant ; avec un touret à sec classique c'est plus facile d'y aller à mains nues. Pour le prix des guides tormek tu peux acheter un touret à sec et une meule corindon de bonnes qualités)

Ne pas non plus négliger les EPI (visière, masque à poussière confortable, ventilation/aspiration...)

Et puis... si tu as du temps et de l'argent paye toi un stage de découverte chez un tourneur, ça t'épargnera des heures de frustration et éventuellement des morceaux de bois qui volent.

cocoM

Version tournage :

Le morceau fait globalement 150/300 ; j'en ferais deux "carrés" de 150 qui deviendront des bols peu profonds.
Comme la plus grosse largeur est sur la face travaillée à la plane, c'est cette face qui deviendra le bord de mes bols, le fond sera la face rabotée... ça tombe bien on voit des petits effets ondés qui devraient donner un aspect sympa sur cette face ; ce qui m'invite à priori à faire des bols type écuelle (avec le fond plat assez grand et une transition vers les bords abruptes).
Pour faire ressortir cet effet ondé peut être une légère teinte à la chicorée avant l'application d'huile de pépin de raisin (couleur neutre et contact alimentaire)

Alternativement, ça a l'air d'être un bois assez dur (en tout cas les cernes sont serrés) ce qui en ferait un parfait candidat pour des pilons de mortier ; dans ce cas découpe en long en trois carrelets qui donneront trois pilons. La zone ondée étant plus sur la droite de la deuxième photo c'est là que je ferais le "manche" et la partie plus neutre sera le pilon.

par Izza il y a 5 mois
cocoM

L'un des problèmes c'est que si ces arrondis sont abîmés, il y a de bonnes (mal)chances pour que les longerons du sol le soient aussi...

Pour ma caravane j'ai reproduit l'arrondi dans un contreplaqué extérieur ctbx épaisseur 22mm dont j'ai protégé les champs par une lamelle chêne collée à l'époxy... c'est bien plus lourd que la solution d'origine mais ma caravane n'est pas destinée à bouger souvent, et j'ai supprimé la cuisine donc le poids économisé en aménagement me permet d'alourdir la structure. Je ne conseillerais pas cette solution si la caravane bouge souvent, mais si elle reste en hivernage et fait 400kms une fois par an ça reste accessible avec peu de matériel (tu crée un gabarit de la courbe en carton, tu reproduis la coupe à la scie sauteuse/défonceuse ; tu plaques ton champ en utilisant une sangle pour l'extérieur...)

Dans le même esprit tu peux faire un lamellé collé à l'époxy en bois classe 3 (moins cher qu'une plaque de CTBX si tu as les outils nécessaires mais plus technique pour le collage)

Dans tous les cas il faut vraiment t'assurer que les longerons ne sont pas attaqués de la même façon, il faudra bien assurer l'étanchéité des cornières pour que ça ne recommence pas ; et pourquoi pas améliorer la conception de base en mettant un film anticondensation entre ton bois et la tôle.

cocoM

J'utilise très réguilèrement des bois dans ce cas de figure (en tournage principalement, mais aussi par le passé du tilleul ou du frêne pour divers projets de petite ampleur).
Tu risques d'avoir plus de perte sur les dosses ; un aubier altéré ; un séchage compliqué (car il sera scié en plein été et ayant déjà perdu une bonne part de son eau libre et donc probablement plus sujet aux fentes de dessication à moins que tu n'ai une cave tempérée pour démarrer un séchage doux) ; et éventuellement des zones échauffées suivant les conditions climatiques (ce qui peut être une plus value dans certains projets)
Mais si le transport et le sciage ne sont pas hors de prix cela vaut le coup de jouer. Tu peux peut être louer une gruminette ce qui limitera le risque financier à la location de la machine et à un peu d'essence ; au moins si après deux coupes tu vois que c'est mort tu arrêtes les frais.
Je ferais plutôt des plateaux épais pour ne pas être trop pénalisé si effectivement il y a des fentes de dessication.

cocoM

Comme beaucoup je trouve que ton atelier est plutôt propre sur ces photos... Le plus important c'est ton ressenti pas le ressenti d'un maniaque qui voit ton atelier ou de se comparer à un atelier youtube.

Pour gérer un atelier multi activités, perso j'ai une organisation en "rayons" depuis le centre de l'atelier : au centre l'établi, avec deux étagères dessous (l'étagère du bas pour les outils qui servent une fois de temps en temps ; et l'étagère intermédiaire pour ce qui sert régulièrement : scies, ciseaux rabots...). Au dessus de l'établi, j'ai un plafond bas (2m20) à poutres apparentes que j'ai transformé en étagères pour les consommables (lamellos, colle, papier à poncer, EPIs...) j'ai aussi intégré une rallonge/enrouleur automatique élec et une pour l'air comprimé. L'électroportatif dans des servantes roulantes (faciles à emmener sur chantier, à pousser dans un coin de l'atelier ou en dehors du chemin quand on a besoin de libérer de l'espace).
Ensuite j'ai un quartier dédié au stockage (étagère à quincaillerie, étagère à cales/petites chutes, étagère pour l'électroportatif qui ne sert pas souvent) ; un quartier dédié au tournage (le tour posé sur une plateforme avec ses étagères pour les mandrins, les gouges etc... ; et un établi roulant pour les outils/accessoires/consommables que j'utilise pour le projet en cours) ; et deux quartiers pour les machines de menuiserie (SAR, RD, scie-toupie).
Quand je tourne, les tables de machines deviennent des réceptacles à bordel ; quand je fais de la menuiserie c'est l'établi roulant qui rempli ce rôle ; et quand le bordel prend plus de 2min à transférer d'un espace à l'autre je prends le temps de le trier.
L'élément que je trouve le plus pratique c'est les rangements au dessus de la tête dans la zone établi : les EPIs le papier de verre et la colle toujours à portée de bras c'est vraiment chouette et les accès au réseau d'élec et d'air au plafond limitent les tuyaux dans les pattes.

cocoM

Que ce soit chêne, chataigner ou douglas ils devront être purgés d'aubier pour être classe 3... Si tu as un plan récup qui répond à cette contrainte aucun problème insoluble à priori.
Faire ce genre de projets qui demandent beaucoup de bois en récup c'est un sacré défi : la sélection du bois sera drastique donc pour faire 20m²il faudra en récupérer 40 ; tu auras probablement des bois de sections variées donc beaucoup de taf en corroyage... ta pose sera probablement contrainte à des longueurs variables (donc peut être besoin de resserrer tes lambourdes pour jouer sur des lattes de longueurs incongrues...)

Rien de tout cela n'est insoluble, mais selon combien tu valorises ton temps de travail, rien de tout cela ne sera "rentable".

par zanca il y a 6 mois
cocoM

J'ai commandé chez eux par le passé (maintenant je passe par centrale-direct qui propose une gamme plus adaptée à mes besoins (disques de 70mm)). La livraison était rapide et soignée, produits conformes.

cocoM

De ce que j'ai pu glaner comme info en discutant avec mon assureur et des gérants d'ateliers partagés (en mécanique plutôt qu'en menuiserie, mais le principe ne devrait pas être bien différent) ; il faut que l'atelier devienne une personne morale (que ce soit une association ou une société) et que ses utilisateurs soient clients ou membres de cette personne morale.

Partant de là il y a plein d'éléments à considérer pour choisir le statut adapté :
-le bâtiment ; es-tu propriétaire ou locataire, est-il aux normes ERP... ?
-les machines ; les as tu acheté à titre personnel sur fond propre, ou par emprunt, sont elles aux normes... ?
-l'organisation ; veux-tu garder le contrôle absolu sur l'organisation de l'atelier ou laisser une part de liberté aux utilisateurs ?
-le temps à y consacrer ; l'administratif, la gestion quotidienne... tout ça prends du temps, es-tu prêt à tout faire seul ou veux-tu y être aidé, et le cas échéant avec quelle relation hiérarchique entre toi et tes aides ?

cocoM

Il y a tournage et tournage... Globalement tous les bois peuvent se tourner (avec des risques et une difficulté variables) mais tous les bois ne peuvent pas tout faire en tournage.

Les fûts tors ne posent pas de soucis particuliers en tournage en l'air en bois de travers (bols, saladiers...) ; ou pour des pièces entre pointes de gros diamètre (+de 20mm) ; en revanche si tu veux des pièces entre pointes de petit diamètre le fil tors peut causer des problèmes (pas du tout idéal pour un trembleur par ex). Niveau outillage, tourner à la plane sur un bois tors n'est pas idéal car tu peux trouver des zones de contrefil ; de même le racloir/outil à plaquettes peut donner des résultats catastrophiques.

Pour ce qui est des fentes après tournage... tortueux, droit, noueux, ronçeux ou n'importe quel autre aspect sera secondaire par rapport à la période d'abattage, la méthode de débit et de séchage, à l'orientation de la pièce dans le bois, et à l'essence de bois.

par Davidforay il y a 6 mois
cocoM

par ici.
Le prix est au mètre, il faut bien mesurer le périmètre de tes rubans, et prévoir une marge pour faire un bouclage en sifflet plutôt que droit.

par TenonBon il y a 6 mois
cocoM

Aux vues des différents retours aux réponses qui te sont apportées, j'ai l'impression qu'il y a quelques éléments qui sont faits à l'envers dans votre installation...

-le choix du type de production : tu évoques les éléments de cuisine (entre autres)... pourquoi ce choix ? La cuisine c'est un domaine ultra concurrentiel ; qui demande donc de se démarquer par la qualité, la réactivité, la communication, le "tout en 1" (élec, plomberie, électroménager...). Comme c'est concurrentiel et qu'il y a des gros sous à se faire, tes concurrents ont investi dans des CNC à 100000€ pour être plus réactifs/précis que toi... Et enfin, une cuisine c'est gros, avec un atelier de 12m² ce sera juste. Si vraiment il y a une passion forte pour la cuisine, il faut trouver un concept pour vous démarquer, et dimensionner tout le reste en fonction de ce concept ; ou bien démarrer en tant que poseur et évoluer au fur et à mesure (et dans ce cas il est bon de démarrer en tant que salarié plutôt qu'à son compte).

-tu évoques le fait d'acheter le bois directement en scierie. C'est un choix éthique ? économique ? philosophique ?... Travailler du massif demande des capacités de transport autonome (peu de scieries vont te livrer des petites quantités) ; les machines pour le transformer derrière (soit en interne, soit en location d'atelier) ; et une connaissance non seulement théorique du bois massif mais aussi pratique (on peut t'expliquer tout ce qu'on veut sur le fil du bois et les mouvements liés à l'hygrométrie, tant que tu n'auras pas arraché un contrefil au rabot et vu un panneau tuiler ça restera du folklore).

-tu poses des questions sur des machines pour un usage pro en nous présentant un modèle clairement très amateur... Comme le dit Kentaro il n'est pas indispensable de démarrer avec des grosses machines pro à un tarif fou... par contre à mon sens ça demande de suffisamment maîtriser ce que l'on veut faire pour savoir quels sont les investissements prioritaires sans avoir à demander à des inconnus sur internet si c'est le bon choix. Si ta question avait été "je dois faire tel et tel usinages à telle fréquence, est-ce que cette machine fait l'affaire ?" ; ça indiquerait que tu es prêt.

En résumé, j'ai l'impression que vous êtes portés par une envie un peu rêvée d'autonomie dans votre travail, de mettre les mains à la pâte etc... mais que vous manquez de recul sur ce que ça implique, sur vos capacités/compétences (ce qui ne veut pas dire que vous n'en avez pas, juste que vous ne savez pas les mesurer par rapport aux besoins du métier). Passer le CAP en candidat libre ne vous donnera pas ce recul ; il faut mettre les mains à la pâte. Soit vous le faites en fonçant directement à votre compte mais il faut assumer les risques pour votre portefeuille, votre santé physique et mentale ; soit vous faites vos armes sous la tutelle d'autres ; le plus évident étant dans une entreprise, mais ce n'est pas la seule voie.
Perso j'ai fais mes expériences bénévolement en associatif (fabrication de matériel évènementiel à base de récup) ; pas de pression au résultat ; l'occasion de rencontrer des vrais pros qui viennent filer la main et transmettent d'autant plus volontiers qu'eux non plus n'ont pas de pression au résultat ; et un mode de fonctionnement où on est obligé de faire avec peu de moyens. Aujourd'hui quand je suis sur un chantier avec des pros qui ont suivie une voie plus "classique" je me rends compte que je suis un peu à la masse sur la technique pure ; mais loin d'être ridicule quand il s'agit de "débrouille".

cocoM

Trusquin/tarabiscot comme suggéré par glaude c'est une bonne méthode pour s'adapter à des formes variées ou à une pièce unique.

Vu que dans le titre tu parles de cadre circulaire, si c'est un cercle parfait tu peux monter un bouvet en bois sur un compas (un tasseau vissé sur le côté du bouvet, un tourillon bien centré sur ce tasseau à l'axe du fer, le tout sur un support en CP où venir fixer ton cadre avec un trou central au diamètre du tourillon).
ça demande un peu de rigueur pour maintenir ton cadre bien centré, pas sur que la création du montage vaille le coup pour une pièce unique mais pour une petite série ça se discute.

cocoM

avec 20m² il faut être souple ; privilégier des machines dont tu pourras facilement modifier l'agencement pour éviter de trop souvent te retrouver limité dans tes longueurs.
Un combiné au milieu de 20m², il ne se déplace plus vraiment et il te gêne pour tout.

Des machines de chantier comme celles que tu cites pourquoi pas, à voir en terme de gamme car si tu parles de "semi-pro" il faudra sûrement un peu plus costaud.

cocoM

avec un décapeur thermique, le bois va se rétracter en séchant tandis que le métal va se dilater avec la chaleur. Un petit coup de maillet sur le manche tandis que le ciseau est dans le vide (avec un réceptacle en dessous bien sur) et si tout vas bien ça se démanche.