
Tu prévois une installation « en tunnel » dans le tableau ou bien en appui sur celui-ci ?
Cette dernière méthode « mange » un peu de place dans ta pièce mais te permet d’obtenir plus facilement une bonne étanchéité autour de ta menuiserie et une meilleure isolation thermique, si tu as une isolation intérieure.
Accessoirement, elle te facilite la fixation de celle-ci.
De simples équerres suffisent en général. Elles disparaissent ensuite sous l’isolant.
Au sol, tu as le choix : équerre ou plaque rapportée.
L’équerre restera visible si tu n’ajoutes pas de sol au-dessus. Dans ce cas, une plaque rapportée est plus discrète. C’est une patte métallique plane, fixée sous ton montant, puis vissée au sol.

Pour avoir les deux, ma scie à onglet est venue ensuite et sert bien moins : tronçonnage, pose de plinthes et parquets. Coupes spéciales grâce aux angles combinés.
En revanche, j’ai démarré en pro avec une scie sous table de chantier (Bosch GTS 10xc) qui fait encore des merveilles. Petit chariot certes mais tu peux allonger par des servantes devant et derrière.
Avec de bonnes lames, elle est précise et surtout tes coupes sont « répétables ».
Surtout, elle peut m’accompagner sur certains chantiers de rénovation grâce à son châssis sur roulettes.
Très polyvalent pour débuter.

Mon DX60 est rangé dans ma caisse à outils de chantier. Je l’emmène partout car il me sert souvent, pour retoucher des coupes à la scie, faire un petit chanfrein à main levée, ajuster des tiroirs traditionnels, etc.
Il est précis, facile à régler, tient la coupe très longtemps (lame dure), est assez lourd pour profiter de son inertie, tient bien dans la main.
Bref, inutile disent certains donc indispensable pour moi.

Le mdf n’est pas homogène : les faces sont plus denses que le cœur suite au pressage du laminoir.
De ce fait, un rabotage enlèvera la face et tout l’intérêt du mdf.
Vaut mieux rester sur l’épaisseur supérieure.
Sinon, on joue sur l’inclinaison d’une plinthe fine pour masquer le joint de dilatation du parquet.

Hehe, dommage pour toi.
J’ai eu le même cas en fabrication l’an dernier. J’ai estimé une réalisation d’étagères comme rapide et facile.
Mais au bilan, j’y ai passé trois plus de temps en atelier, avec d’innombrables déplacements pour ajuster et faire du sur mesure. Et remplacé certains matériaux par d’autres plus coûteux.
C’est sûr que j’ai perdu des plumes dans cette affaire.
Mais le positif, c’est que j’ai gagné en notoriété sur mon sérieux, la qualité de mes finitions et mon engagement envers la satisfaction du client.
C’est le plus important je crois pour durer et avoir d’autres clients.

J’ai aussi analysé pas mal d’offres de marchés dans ma carrière. Je confirme ton point de vue. D’ailleurs les grosses sociétés ont toutes des services juridiques bien fournis.
Concernant les CGV, non seulement elles doivent être bien rédigées, fournies avec le devis bien sûr mais surtout signées par le client. Et cela est une autre histoire.

jelomi non, mortier = ciment + sable de terre. Il n’y a pas de terre.

PhilippePliquet Au temps pour moi. Merci d’avoir rectifié.
Par chez moi, on distingue sable de rivière et sable de carrière. Je pensais que ton appellation « sable de terre » faisait référence a ce dernier.
J’ai bossé sur une bâtisse bretonne du 16eme s. dont les murs en moellons de granit étaient jointoyés comme tu le décris, sans ciment donc. Longévité incroyable.
En revanche, une extension utilisait bien du ciment comme liant. Le ciment se comporte mal avec des ajouts de très fine granulométrie comme la terre. En revanche, additionné de chaux, il regagne la souplesse nécessaire aux murs de pierre.

Que c’est beau !
Plein de détails magnifiques : les croisillons et surtout le grand tiroir sur l’îlot central, le décrochage sous le plan de l’îlot qui allège magnifiquement, le faux tiroir sous l’évier remplacé par de la pierre assortie, le raccordement de la corniche avec la mezzanine, etc.
J’admire.
Reste plus qu’à compléter par le mur du fond où l’étagère bien remplie attend que tu t’occupes d’elle.
Bravo !

C’est la couleur de la colle que tu vois. Il y a des colles blanches. J’en ai jamais utilisé.
En général, si la surface est stratifiée, on pose le chant avant la feuille de strat, qui vient donc recouvrir le joint du chant.
Le joint ne disparaît pas mais il est désormais horizontal ce qui est fréquemment plus esthétique, en plus d’être plus durable.
Le manque de rigidité du plan initial provient en grande partie du fait que le montant vertical du châssis de la porte ne prend pas appui directement en haut du tableau, sous le linteau.
L’imposte qui sert d’intermédiaire a de plus son montant vertical décalé du montant de la porte.
En revanche, ton plan corrige ces deux points et devrait donc être bien plus rigide.
L’autre source de flexibilité est due à l’épaisseur choisie pour les montants des châssis, a priori 60 mm pour le plan initial.
Tu peux augmenter cette valeur, surtout sur le montant central qui est flottant (tes montants latéraux seront eux fixés dans le tableau et ne bougeront pas).