
Le résultat est beau.
Toutefois:
- mettre des alèses sur un plateau en massif, c'est risqué, avec les mouvements du bois, cela risque de se décoller (les fils sont perpendiculaires...);
- pourquoi ne pas avoir fait les rainures des queues d'aronde à la main, puisque les queues ont également été faites à la main ?
- pour que ce soit réellement tarabiscoté, il faudrait une moulure !! Allez, on y est presque, sort le tarabiscot pour l'ajouter
- il n'y a pas de raison que le poirier soit moins solide que du chêne, pourvu que le bois soit sain.

Je valide ces deux références, riches en dessins
Il y a aussi
que l'on trouve facilement d'occasion, notamment sur Ebay, avec plus de texte et moins de dessins. Je ne sais pas ce qu'il vaut par rapport aux deux autres, mais je pense que c'est une référence valable.
Globalement, il y a peu d'ouvrages consacrés au meuble.
Sinon, avec un côté plus historique et moins orienté fabrication (quoique certains détails sont abordés, mais moins en profondeur), il y a les ourages de Havard (dont les livres, au passage, sont des objets absolument magnifiques):

yep, une scie égoine d'occas que tu affûtes pour déligner et ça ira très bien.
En prendre une qui est pas trop tordue, avec un manche en bois de forme ergonomique, et de la visserie en laiton : cela est gage de qualité, même si on ne voit plus la marque sur la lame (Goldenberg, Peugeot, Fischer, ...) qui en général est très légèrement gravée (chimique) et s'efface avec le temps.
Oui, 60cm c'est une bonne longueur pour ce genre de travaux.

Je dirais plutôt que c'est un instrument, pas un outil
Mais qu'est-ce que l'outil ? Ou plus franchement : que voulons-nous qu’il soit pour donner cohérence et passion à cet ouvrage ? Dans la multitude érudite, sommaire ou incompréhensible des définitions, il en est une, célèbre, qui dessine le cadre et suggère les raisons de notre recherche ; elle est extraite du Dictionnaire Universel du XIX° siècle de Pierre Larousse : « On ne désigne, à proprement parler, sous la dénomination d'outils, que les instruments de travail qui sont maniés par la main même de l’ouvrier, tels que la pince, le marteau, la râpe, la lime, la scie, le rabot, la truelle, le tranchet, le vilebrequin, le composteur, le polissoir, etc. Les autres engins qui ne jouent dans le travail qu’un rôle en quelque sorte passif, tels que l’établi et le valet de menuisier, l'enclume du forgeron, l’étau du serrurier, la forme de l'imprimeur, sont des instruments plutôt que des outils. Il en est de même pour les appareils qui, agissant directement sur la matière, mus par un moteur quelconque, servent à la fabrication sans être conduits, guidés, maniés par l'ouvrier ; ce sont alors des machines, des appareils ou encore des instruments. »

Quelle histoire !
Finalement, peu importe le résultat, ce qui compte est le chemin et tout ce que tu as appris, que tu pourras réinvestir dans ton prochain rabot.
Ya pas de vieux rabots Goldenberg qui traînent en Cote d'Ivoire ??
Pour la semelle, Goldenberg à utilisé beaucoup d'Azobé (ce qui j'en convient est fort dur à tailler à la main). Un autre bois dur serait le Tali.
Ça donne envie de t'envoyer quelques fers anciens bien épais...
Et puis, finalement, tu pourrais faire un fût en partant de zéro
Et si tailler dans la masse est trop compliqué pour commencer, tu peux couper le fût en deux par le milieu, tailler l'embouchure du rabot, et recoller les deux morceaux (avec quelques tourillons).

C'est vraiment chouette, l'esthétique est soignée.
Juste un détail, sur la mezzanine, je mettrais plus de matière pour l'assemblage des solives sur la muralière (trait rouge).
Car il y a un risque de fissuration (trait bleu).
Voir tableau page 31 (plus le tenon est mince, moins la structure supporte de poids)
Celui là est bien aussi sur le calcul des assemblages, plus complexe toutefois

Pour les marches, en tailler une aux dimensions souhaitées, la poser sur des tasseaux aux extrémités, et se mettre debout sur un pied au milieu, pour en éprouver la flexibilité et la solidité.
Sautiller. Voir si c'est assez costaud ou pas.
L'expérience sensible du monde et de la marche permet également de se faire une idée.
Encore faut il avoir les variations de conditions atmosphériques et des conditions d'utilisation pour pouvoir calculer les variations dimensionnelles, si tel est le but.
Car en soi, les coefficients de retrait volumique, tangientiel et total ne donnent pas vraiment d'information directement utilisable.