Merci Boris pour ce magnifique travail que tu fais et pour ta patience à répondre à chacun.
A partir d'une des images de la photothèque (chêne), que j'ai importé sur Paint, j'ai créé une texture de la façon suivante :
- en copiant (donc en doublant) une sélection appropriée de l'image, à droite de l'original, et en la retournant horizontalement,
- puis en copiant le tout en dessous, en le retournant verticalement.
Le résultat est beau.
Une fois importé dans SketchUp/palette par défaut/Matière-créer un matière
j'ai travaillé la coloration. Le résultat me plait beaucoup ... Mais :
Un fois appliqué sur un meuble avec l'outil colorier, le fil du bois (vertical sur Paint comme sur la photothèque) va bien pour les montants mais pas pour les traverses, On est à contre fil !
As-tu pu résoudre ce problème ?
Bien cordialement
Merci Boris pour ta réponse. Malheureusement je n'arrive pas à télécharger (l'âge ...).
Tant pis, je suivrai ma méthode qui me suffit pour les 3 ou 4 textures dont j'ai besoin réellement.
J'ajoute que pour avoir le fil dans le sens des traverses ou des montants, il suffit de faire une simple rotation de 90° sur une copie du fichier Paint de la texture (ci(dessous). Depuis SketchUp, on choisit celle qui est appropriée.
Cordialement
Lien du plan
Concernant la meule de Scheppach, je l'utiliserai jusqu'à usure, après on verra.
Je n'ai pas d'idée sur le redresse meule de cette marque, je ne savais pas qu'il existait !
Concernant la réponse de Nicoel, qui semble être un bon tourneur d'après ses belles réalisations, je dirais que l'affutage des gouges de tourneur est pour moi très délicat et que j'en avais assez du travail de cochon que je faisais, long, fastidieux et massacreur d'outils.
Grâce à ma Scheppach, j'ai de beaux tranchants qui enlèvent bien la matière et font de beaux copeaux. Cordialement
Mon avis est qu'il n'y a en France qu'une seule espèce de frêne : fraxinus excelsior, dont, dans les parcs et jardins, une variété dite "pendula" (pleureur). Il est malheureusement attaqué par la chalarose.
j'ai fait scier des frênes récoltés dans une même parcelle forestière. Ils ont fournis des coloris différents d'un arbre à l'autre et même d'une partie à l'autre d'un même arbre. Tantôt légèrement rosé, tantôt blanc crème. Parfois de grande coulures noirâtres apparaissent, zone à réserver aux parties cachées du meuble ou à la cheminée. Du coup j'ai du stock et j'en travaille beaucoup, avec plaisir.
Autrefois on valorisait ses fibres longues en fabriquant des lances pour la cavalerie, des brancards de voitures, des rayons de roue et même des skis (mes premiers skis étaient en frêne massif fin des années 50...).
Merci de ta remarque. Le trait de Jupiter, qui effectivement travaille en traction, permet donc de fabriquer un entrait (= tirant) avec deux bouts de bois trop courts. C'est le cas chez moi où il a plusieurs traits, le bâtiment faisant environ 10 m de large H.O., ce qui nécessitait apparemment plus des chênes de 10 m que disponibles.
Le charpentier a choisi de faire les traits au droit du poinçon et les a accroché à la charpente supérieure au moyen d'un étrier en fer plat costaud passant par dessous. Mais cela ne semble pas une nécessité. En effet, dans une église voisine, refaite au début du XVIe siècle, il y a la même utilisation des traits de Jupiter, mais là sans ferraillage. Cordialement.
Merci Sylvain de tes encouragements. Mais ça m'intéresse aussi de connaitre ces pistes d'amélioration !
Concernant les chevrons, j'ai dessiné des chevrons modernes par paresse. mais j'y reviendrai plus tard. Car chez moi c'est bien différent:
1- ils sont en plusieurs morceaux allant d'une panne à l'autre
2- retenus en amont des pannes par de grosses chevilles
3- non rectilignes
4- dégauchis à la main sur deux faces opposées, celle côté pannes et celle côté lattes
5- réalisés en grosses section (à mesurer)
Cordialement
Désolé pour ma réponse inappropriée, j'avais lu C210b
Dans ton cas, je me formerais à l'affutage des forets pour faciliter une pénétration rapide et je ferais de petites passes pour évacuer les copeaux et refroidir.
j'ai appris l'affutage sur ce lien. Ce n'est pas si difficile.
Et j'affute à chaque nouveau projet. C'est très valable.
Cordialement
La technique de l'agrafage ne me plait pas beaucoup.
Le méthode traditionnelle que j'ai suivie est la suivante :
Le cannage humidifié est inséré dans une rainure pratiquée sur le pourtour du cadre, à l'aide une spatule et d'un marteau. Il est maintenu fermement par un cordon de "moëlle de rotin" inséré également au marteau dans la rainure, après qu'on a encollé le fond de la rainure. En séchant, le cannage se tend.
Suivre le tuto sur le sujet ou d'autres …
Cordialement
P.S. J'ai acheté chez les Rotins Nîmois, bon service, rapide.
Une cave de 4 m de hauteur ??? C'est un bastion de la ligne Maginot ?
ça demande des explications ...
Les 4 mètres qui sortent du chapeau à l'improviste changent la donne. Une cave de 4 m de haut, ça laisse pantois, sinon dubitatif !
Cela dit, il me semble que les assemblages en trait de Jupiter ou queue d'aronde sont conçus pour travailler en traction et non en pression.
Pour le trait de Jupiter, le but est d'allonger un entrait de ferme lorsqu'on ne dispose pas de chêne de bonne longueur, cas assez fréquent dans les églises. Comme son nom l'indique, l'entrait est un tirant, il prévient l'écartement de l'arbalétrier sous la pression de la couverture.
Quant à la queue d'aronde, elle contraint le reste d'un tiroir à suivre quand on l'ouvre par traction. Cordialement
De toutes façon je pense qu'une guimbarde ne devrait être utilisée que pour une finalisation en petites passes de 1 ou 2/10e
Pour l'avenir, je te suggère de réaliser cet outil toi-même, c'est assez simple. Voir le plan SketchUp, que j'ai publié sur L'Air du Bois sous le titre : quelques outils à fabriquer soi-même"
Quelle verve !