
Nicoel Concernant la lame, ce sont des anti-recul (ou limiteur de passe), ce que tu vois comme "dents dédoublées". C'est une géométrie spécifique pour du délignage de bois massif (même si elle peut aussi couper autre chose).

Nicoel Comme un outil de toupie avec le même genre d'artifice. Ça limite la prise de chaque dent, et ainsi évite les effets de rejet. (de mémoire, il me semble que le talon anti-recul doit être en retrait de 8/10e maxi)

Qu'on ne sache pas s'il les utilise, je ne dis pas le contraire. Je rappelle juste, en introduction, que la première des sécurités (puisque c'est bien le thème de sa question) à employer, ce sont les protecteurs fournis avec les machines. Même si je digresse sur ce que je pense être l'origine de cette non-utilisation, notamment chez les amateurs (à savoir les youtubeurs).
Mais je ne l'engueule pas pour autant.
Concernant les protecteurs, (fournis obligatoirement avec les machines), ils ne sont pas plus ou moins faciles à utiliser, qu'il s'agisse de petites machines amateur, ou plus destinée à des professionnels. Ils répondent d'ailleurs aux mêmes normes. Pour des machines anciennes, il est relativement simple de les équiper, soit de protecteurs achetés dans le commerce, ou alors de s'en fabriquer. Je précise d'ailleurs que le sujet concerne beaucoup les scies, et dans ce cas, il est particulièrement aisé d'en fabriquer soi-même.
Et pour ce qui est des poussoirs qu'il présente, je ne vois pas ce que tu trouves de polémique. Je rappelle juste que depuis toujours, les professionnels ont trouvé des tas de solution pour s'en réaliser, adaptés à chaque cas particulier. Je ne peux donc qu'inciter les mateurs à en faire de même.
Faut pas voir de la polémique, là où il n'y en pas !

Le sujet de la sécurité, à fortiori quand on parle de sa non-utilisation de protecteurs à quelqu'un, crispe toujours beaucoup. J'en sais quelque chose pour m'en être beaucoup occupé dans plusieurs entreprises, ou aussi eu à voir les dégâts que ça pouvait faire, parfois à m'en occuper pour les premiers soins, parce qu'une protection avait été enlevée ou mal utilisée. Je sais, ça fait peut-être "vieux con", mais quand on a eu à le voir ou à le faire, on s'en souvient !
Il ne faut donc pas prendre cela comme une attaque personnelle, BingoDS (j'adresse d'ailleurs la même remarque à Paul26, par la même occasion) mais tout ce que tu me dis là, fait partie de la liste des nombreux prétextes que j'ai eu à entendre en de multiples occasions, pour se justifier de ne pas utiliser les protecteurs.
Sur les différents poussoirs, la meilleure façon, la plus universelle puisqu'on adapte chaque système de poussoir à chaque besoin spécifique, et cerise sur le gâteau, la moins chère, est effectivement de le faire soi-même, je confirme.

Parfait si tu utilises les protecteurs fournis. C'était une remarque générale sur la sécurité aux machines, que je faisais, et pas une remarque uniquement adressée à toi.
Pour le délignage de bois massif, je n'ai jamais utilisé autre chose que des poussoirs simples dans l'esprit des noir et rouge de tes illustrations, mais réalisés maison, comme ceux que te montre Paul26.

Tout à fait ! Les éventuelles fentes font aussi partie de l'aspect naturel d'un tronc qu'on laisse en l'état.
À la rigueur, puisque c'est un "bout de cloison", donc avec au moins une petite face qui ne serait pas vue, il serait possible de limiter certaines apparitions de fentes, en réalisant un grand trait de scie radial, avec une scie circulaire, ou à la tronçonneuse.

Une fraise de défonçage n'est pas prévue pour travailler en plongée et uniquement à la verticale, Nicoel. Il faut qu'elle travaille en descente progressive ou en "rampe", tout en déplaçant la machine. C'est bien l'usinage qu'il souhaite faire d'après ce qu'il décrit.
Donc aucun problème.

Il avait expliqué ce qu'il voulait faire dans une de ses réponses, Nicoel. C'est pour réaliser un profil dans l'esprit de la, il est vrai, toute petite image, près de la fraise jaune, illustrant sa question.

Skaka
Je viens de voir ce que tu souhaites en faire. Tu envisage de t'y prendre comment, pour faire ces assises incurvées ?
Avec un système de guidage par berceau ? Un système suspendu ?
Ça fait tout de même pas mal de matière à enlever, encore plus plus si tu as 4 pièces (et peut-être plus, à l'avenir, dis tu).
Pourquoi ne pas dégager le maximum de matière avec une fraise droite, et éventuellement, ensuite, faire juste une passe de finition, avec cette fraise incurvée ?
Une fraise droite (ou plusieurs, car l'affûtage d'une seule pourrait ne pas tenir autant) serait moins chère, et plus efficace, pour dégager beaucoup de bois.

Pour moi, c'est à l'Iroko que ça me fait le plus penser.
C'est vrai que les couleurs sont ici plus orange, alors que pour un bois, sec, avec quelques années à l'abri, sous une surface qui a bruni, il tirera plutôt vers le jaune, parfois un poil jaune citron, quand on le coupe ou rabote. Après peu de temps à la lumière, cette surface mise à nu foncera d'ailleurs de nouveau assez vite.
Sauf qu'ici, ce bois aurait séjourné des années dehors, dis-tu. D'où sa teinte grise en surface, assez classique pour un bois stocké dans ces conditions. Il a beaucoup fendillé, aussi, d'où un brunissement interne plus soutenu qu'il aurait, s'il avait été stocké en intérieur. L'aubier a ici viré au gris légèrement brun, alors qu'en intérieur, il est habituellement plus clair ou beige. Toutes ces différences sont probablement à mettre sur le fait de ce séjour à l'extérieur, donc sous tous les temps. Alors que toutes les photos qu'on trouve, représentent des bois stockés sous abri ou à l'intérieur.
Sinon, concernant d'autres caractéristiques de structure de veinage, grain, veines ou cernes un peu foncée en bois de bout, etc, ça ressemble beaucoup à de l'iroko.

Et bien comme la très grande majorité des fraises de défonceuse, tout simplement. Très peu ont une géométrie prévue pour enlever de la matière en leur centre, (contrairement à des outils prévus spécifiquement pour du perçage, de type mèche à façonner ou "Forstner", par exemple).
Avec les outils de défonceuse classiques, si on plonge directement, il n'y a pas d'usinage en partie centrale, ou s'il y en a un petit peu, ça aura souvent tendance à brûler. Alors que si on travaille avec les mêmes fraises, mais en déplaçant la machine, ou en descente prgressive ou en rampe, ça marche sans problème.

Roooooohhhhh, "ma formation d'ingénieur en conception mécanique", cet argument d'autorité, Erebor !
On croirait lire... quelqu'un d'autre ! Bon allez, j'arrête là...
Bon, je n'ai pas cette formation, je ne sais donc pas si ça m'autorise à donner mon avis, mais je vais le faire quand même.
Aucun de vous deux n'a totalement tort ou totalement raison. L'idée de Paul26 de rajouter des platines n'est certainement pas à jeter, elle pourrait, si réalisée sous certaines conditions, améliorer les choses, même si ça ne les résout pas entièrement.
Mais d'abord, certains aspects qui impactent la rigidité de l'assemblage du piétement métal sous ce plateau n'ont étonnamment pas été soulevés, ou en tout cas, je n'ai pas vu, dans les différentes réponses et commentaires :
. On parle d'un plateau de 25mm d'épaisseur (plateau en quoi, d'ailleurs ? Info que nous n'avons pas). Ce qui donc limite la possibilité de vissage à quelque chose comme 20mm, ou à peine plus. Les vis employées ici semblent être des vis à bois, ou similaire, avec têtes fraisées.
. Si nous ne connaissons pas les sections précises des éléments constituant le pied soudé, d'après les photos et à vue de nez, j'évaluerai la section des tubes à 50 x 30. Le plat acier supérieur est plus large que ces 50mm. Peut-être 60 ou 70. Mais il paraît d'une épaisseur assez faible, 4 ou 5mm peut-être. Les rangées de perçages sur ce plat auraient donc écart de 45 à 55mm. De plus, ces perçages de fixation sont en retrait de quelques centimètres des tubes obliques formant le piétement.
Tous ces paramètres favorisent une certaine souplesse de l'assemblage des piétements avec le plateau.
Si on soude sur chaque piétement, 4 platines acier, 2 par 2 de part et d'autre et dans l'alignement exact des tubes verticaux (ou obliques, plus exactement). Platines en section 50 x 8, soudées dessus et dessous de façon à offrir la meilleure rigidité possible.
Ces platines devraient avoir une longueur de 60mm mini, et percées à 8 ou 10mm de diamètre à 15mm de leur extrémité.
Tout cela permettrait une emprise entre perçages de fixation d'une largeur de 140mm (tube de 50 + 2 x (60-15)), à comparer avec les 45 à 55 actuellement.
Dans le plateau, des inserts sont vissés (M8 ou M10 ? À définir). Et enfin les piétements y sont assemblés par vis M8 ou M10 TH et rondelle)
Conclusion :
En court-circuitant la souplesse du plat acier, et des entraxes de vissage réduits, en élargissant la base de vissage et enfin en apportant un système de vissage moins susceptible de prendre du jeu que de simples vis à bois, on supprime plusieurs facteurs de souplesse, dans l'assemblage de cette table.
Si ça ne résout pas tout, on aura tout de même bien amélioré sa stabilité.

Erebor
Bien entendu, c'est une solution, dans l'absolu.
Il reste bien sûr encore à savoir si celui à qui on la propose est à même de le faire, ou s'il a quelqu'un qui il pourrait s'adresser pour le lui faire.
Si on propose "d'enjamber" (et donc recouper le tube d'autant), ça ne sera qu'encore mieux. Mais déjà, un plat de 50 x 8 offrira une bien meilleure rigidité qu'actuellement. Au-delà de sa résistance à la flexion... ce sont les vis qui s'arracheront. D'où ma proposition, en complément, de recourir à des inserts et vis M6 ou 8, plutôt que des vis à bois.

ratooren
Il existe 2 sortes d'inciseurs.
- Ceux à une seule lame, avec un profil de dents conique (qu'il suffit d'axer, et de régler en hauteur sur le trait de scie principal)
- Les inciseurs extensibles, constitués de 2 lames qu'il faut régler en épaisseur, soit avec des bagues (ce qu'il y a de plus fastidieux à régler), soit avec un système extensible incorporé de type "Rapido" de chez Altendörf.
Si je lis bien, tu es équipé d'un système extensible avec des bagues.
Pour ce qui concerne les caractéristiques diverses, il y a bien sûr des géométries et angles spécifiques, oui. Mais cherche juste un inciseur pour la marque et référence de ta machine, tout simplement, sans t'en préoccuper. Elles sont toutes, à quelques micros variations près, déjà prévues et adaptées pour cet usage.

1) Je ne vois aucun intérêt à utiliser un inciseur pour du bois massif. (Sauf cas vraiment particulier et exceptionnel... et si tu as un cas de ce genre, je serais curieux de savoir quel il est.)
2) Si la courroie casse, c'est très certainement que l'effort qui lui est demandé est bien trop important, conséquence d'un inciseur qui peine, parceque trop sorti et haut.

Les professionnels sont la part majeure de leur clientèle, oui.
Mais dans ce domaine du négoce de bois/panneaux/matériaux, je n'ai jamais vu un grossiste refuser de vendre à un particulier (ce qui est le cas dans d'autres secteurs).
Et pour des matériaux ou panneaux plus courants, même à "prix public", le rapport qualité/prix est loin d'être défavorable, par rapport à ce qui se vend en GSB.

Qu'il ait un rendu agréable, en brut, c'est une chose. Qu'il soit adapté à une utilisation en brut en est une autre.
Pour ma part (en tant qu'ex-professionnel) je l'ai, qu'il s'agisse de Fibracolour, ou d'autres produits similaires, toujours mis en œuvre avec une finition vernie. Il faut effectivement un minimum d'équipement pour l'appliquer, mais ça reste très simple. Même aujourd'hui en tant qu'amateur, je peux faire ce genre de finition sans problème.
Par ailleurs, j'entends effectivement parler ici de pas mal de soucis si on y applique une finition huilée ou équivalente...
Ce matériau est à la mode, depuis que plusieurs youtubeurs en font la "promotion". Mais comme pour le bois massif, les placages, etc, si l'aspect et le toucher sont plaisants en brut, ils ne sont pas adaptés à être utilisés tels quels, sauf à accepter quelques désagréments dans le temps.
Bien ! Bel exemple de poussoirs réalisés maison... Mais pourquoi pas de protecteur sur la scie ??? (Thème que j'aborde par ailleurs)
